Once Upon A Time There Were Two Guys & So Much Alcohol •• pv dean



 
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 Once Upon A Time There Were Two Guys & So Much Alcohol •• pv dean

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Phoenix H. Lawrence

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MessageSujet: Once Upon A Time There Were Two Guys & So Much Alcohol •• pv dean   Once Upon A Time There Were Two Guys & So Much Alcohol •• pv dean Icon_minitimeMer 14 Avr - 23:47

    Est-ce que vous savez pourquoi l'être humain a très souvent tendance à se passionner pour toutes ces histoires où on trouve de l'aventure, de l'héroïsme, de l'action et de l'épique ? Est-ce que vous savez pourquoi certaines séries, dès qu'elles contiennent un temps soit peu ce cocktail détonnant, rencontrent un succès monstre dès les premières minutes et peuvent compter sur un soutien massif de leurs fans pour continuer à être diffusées pendant des années et des années ? Est-ce que vous savez pourquoi le constat est le même pour certains films qui raflent tout et deviennent cultes ? Non ? Si ? Tout simplement parce que la vie de l'être humain est bien souvent trop plan plan, et qu'elle ne passionne pas plus que ça. C'est la raison pour laquelle l'être humain aura toujours tendance à aller chercher ailleurs ce qui manque à sa vie. Oui, ça fonctionne pareil dans certains couples lorsque la passion sexuelle n'est plus au rendez vous, mais là, c'est une toute autre histoire, même si le principe reste le même, oui. Merci bien, mais du côté de Jack', tout allait bien, autant côté sexuel que côté vie de tous les jours. Ou disons plutôt que, non, ça ne va pas, pas du tout même, mais que ça n'a rien avoir avec un quelconque manque de quoi que ce soit, si ce n'est peut être de calme et d'ordre. Depuis qu'il était né, voyez vous, le jeune homme avait sans cesse l'impression de vivre à cent à l'heure, sans jamais aucun arrêt au stand pour des réparations et un peu de détente, ou seulement lorsque ça ne va tellement pas bien qu'il ne gagne pas en détente et en relaxation. Il était né en Italie, mais avait beaucoup bougé de logement, tout en restant dans la même ville, jusqu'à ce qu'à l'âge de 5 ans, il embarque dans un avion, direction la ville natale de sa mère, New York, la grosse pomme, celle qui dominait la côte Est des Etats Unis, autant historiquement que culturellement et institutionnellement. Oui, vous l'aurez compris, alors même qu'il était encore en layette et buvait encore au sein de sa mère, Jackson était déjà un petit globe trotter. L'expression « en couche culotte » lui allait comme un gant, même si une couche, techniquement aux fesses et pas aux mains, parce qu'aux mains, ça n'a aucune utilité, mais alors aucune, mais là, pauvre Choupette, ça devient du n'importe quoi ! Outre les instabilités géographiques, il y avait eu les instabilités amoureuses de sa mère, Chiara, qui, après tout, était encore jeune même si elle était déjà mère, et qui comptait bien profiter de sa jeunesse avant que celle ci ne passe. Pour elle, il fallait avancer dans la vie sans jamais avoir de regrets, parce que les regrets polluent et minent, alors, il fallait toujours faire comme on l'entendait, en se moquant bien de ce que pourraient en dire tous les autres, vous savez, tous ceux qui nous entouraient et qui, sous prétexte d'être plus âgés ou d'avoir déjà connu situation semblable à la nôtre, se permettent de nous dire quoi faire au lieu de se cantonner à nous prodiguer des conseils. Chiara avait donc beau être jeune, elle savait ce qu'elle voulait, et elle avait assez de culture pour vous dire qu'une femme comme Ayn Rand partageait la même vision de la vie qu'elle : « Ne laisse pas ta flamme s'éteindre étincelles après précieuses étincelles, dans les eaux putrides du presque, du pas encore ou du pas du tout. Ne laisse pas périr ce héros qui habite ton âme dans les reflets frustrés d'une vie que tu aurais mérité, mais que tu n'as jamais pu atteindre. Tu peux gagner ce monde que tu désires tant, il existe, il est bien réel, il t'appartient. Tout est possible. » Chiara était autant en mesure de vous citer du Ayn Rand que du John Steinbeck, notamment cette citation, dont elle partageait tout à fait le point de vue : « À mon avis, lorsque l'on est confronté à des choix, que ce soit en acte ou en pensée, gardons à l'esprit que nous sommes mortels. Et tâchons de vivre de manière à ce que personne n'ait à se réjouir de notre mort. » Personne ne s'était réjoui de la mort de Chiara, à seulement 34 ans, surtout pas Jack', qui, du haut de ses 17 ans, se retrouvait orphelin. Tous s'étaient désolés de cette situation, mais Jack' avait répondu à tous ceux qui lui avaient présentés ce petit mot, « désolé », lors de l'enterrement de Chiara, qu'on se disait désolé lorsque vous receviez du café sur le T-Shirt, pas quand vous veniez de perdre votre mère.

    Peut être qu'au final, cette instabilité, cette vie trépidante et changeant sans cesse, allant à 100 à l'heure comme si jamais personne ne retirait le pied de l'accélérateur, Jack' en avait besoin, peut être qu'au fond, c'était une chose qui lui était vitale. Il avait baigné dans cette existence depuis qu'il était né, alors, comment aurait-il pu décider de faire un complet demi tour sur lui même lorsqu'il avait perdu sa mère, en décidant de suivre enfin la même voie que tous ? Si certains se seraient renfermés sur eux même en se cloitrant dans leur chambre, Jack' n'avait pas réagi de la sorte. Lui avait cessé d'être souriant et rieur, il s'était contenté de foncer dans le tas, partout, que ce soit en cours, en bossant et en se donnant au maximum, que sur le terrain lorsqu'il jouait avec l'équipe de football américain de son lycée, équipe dont il était le capitaine, que dans la vie de tous les jours en cognant le premier qui aurait le malheur de lui marcher sur les pieds et de lui faire une remarque déplacée. Lorsque tout le monde s'apprêtait à fêter comme il se devait la fin du lycée et la remise des graduations pendant tout l'été, lui avait enfilé une tenue militaire et s'était entraîné à la guerre, guerre dans laquelle il avait été plongé presque d'un coup d'un seul, s'étant engagé en Juin 2001, juste après avoir soufflé les 18 bougies présentes sur son gâteau d'anniversaire, et ayant été comme tous mis au pied du mur en Septembre de la même année, lors des événements que vous savez. Là bas, au front, il n'avait pas cessé de bouger, parce que si, ici, l'immobilité vous coutait des protestations et parfois des coups, là bas, elle pouvait vous coûter un bras, une jambe, voire même les deux, et aussi la vie. Il n'avait pas eu le droit à l'échec, pas eu le droit au second chance, parce que là bas, la notion de Joker n'existait pas. Il n'y avait ni la place ni le temps pour ça, et d'un certain côté, il ne s'en était pas plaint. Il avait eu des permissions, durant lesquelles il pouvait un temps se rappeler qu'il y avait des gens qui tenaient à le voir revenir en un seul morceau une fois que ce combat serait achevé. C'était durant l'une de ces permissions qu'il avait radicalement changé le cours futur de son existence, sans même le savoir, car déjà, il retournait se battre. Un peu plus de 9 mois plus tard, il rentrait pour de bon, amoché, déboussolé, autant ravagé de l'extérieur que de l'intérieur. Un peu plus de 9 mois plus tard, Grace lui tendait leur fille, et partait sans même se retourner vers une vie de errance dont il ne comprenait pas tous les tenants et tous les aboutissants. Il n'avait pas particulièrement bien vécu les premières semaines qui avaient suivies son retour au pays, parce qu'il ressemblait à une épave, parce que, aussi, pour lui, une mère, ça reste auprès de son enfant. En réalité, il comprenait très bien que tous n'étaient pas forcément fait pour rester plantés au même endroit et que certains avaient besoin de bouger, sans cesse, de courir, sans cesse, mais il ne concevait pas réellement que l'on puisse agir de la sorte lorsque quelqu'un nous attendait à la maison. Sans cesse vouloir vivre quelque chose de plus fort, c'était une bonne idée, une bonne chose, mais il pensait que cela ne pourrait que passer après la famille, quelque chose qui avait encore aujourd'hui une étrange existence pour lui. Sa famille, sa famille réelle s'entend, c'était sa demie-soeur, Maëlys, plus jeune de 7 ans que lui, sa fille, Jude, bientôt âgée de 6 ans, sa cousine, Louisa, qui n'était en réalité pas vraiment sa cousine et qui s'éloignait, sans doute de leur faute à tous les deux, de lui. Il avait bien failli faire rentrer dans sa famille Alice après l'avoir faîte entrée dans son coeur, mais cela s'était fini avant que leur mariage ne se concrétise, et aujourd'hui, ce mariage était bel et bien mort dans l'oeuf à tout jamais. Grace, la mère de Jude, était revenue, et dans son coeur comme dans son âme, c'était le chaos. Sa meilleure amie était tombée amoureuse de son meilleur ami, et il avait découvert le pot aux roses un peu par hasard, même si c'était sa discussion avec Jae qui avait permis aux fils de se coller dans sa tête et de le faire réagir et comprendre qu'au fond, il savait tout depuis le début ou presque.

    Oui, parfois, être Jackson Kélian Jensen Millerini, ça craignait, tant et si bien qu'il préférait nettement qu'on l'appelle Jack', JK -à prononcer à la Ricaine, s'il vous plait, donc, Dji Kay- ou encore Miller. Parfois, le jeune homme avait juste besoin d'envoyer pendant quelques minutes toutes ses responsabilités en l'air, histoire de faire le vide et de chasser tout ça de son esprit, parce que sans ça, il risquait d'exploser à tout moment. Ce soir, c'était l'un de ces soirs durant lesquels Jack' voulait simplement éviter de continuer à jouer le jeu. Oui, parfois, il était lâche et préférait ne pas assumer : ne pas assumer le fait qu'il était un jeune père vivant sans la mère de sa fille, ne pas assumer de ne même pas pouvoir fermer les yeux en tentant de se souvenir de son père et de lui petit pour savoir comment il faisait dans telle ou telle situation, parce qu'il n'avait jamais connu son père, Kélian, mort avant même de savoir qu'il allait avoir un petit bout de chou, ne pas assumer le fait qu'il était en train de creuser lui même un fossé le séparant chaque jour un peu plus de Louisa, ne pas assumer le fait d'être perdu et de vouloir tout en étant pas super rassuré construire quelque chose avec Grace, ne pas assumer le fait de savoir désormais que le monde était compliqué, que les anges, ça existait, tout comme les démons visiblement ... Il gardait tout ça pour lui, et n'assumait pas ces soirs là, et croyez le, boire, ça aidait grandement, parce que vous pouviez presque tout mettre sur le dos de l'alcool ! Alors, il était là, se préparant à sortir pour aller au bar, après avoir confié Jude à Maëlys, après s'être assuré que personne n'allait avoir besoin de lui au Chiarezza, son resto', et que Jae ne travaillait pas ce soir au bar, enfin, normalement. Il était là, se disait qu'encore une fois, il allait boire plus que de raison, mais qu'il n'allait tout de même pas pouvoir se taper la première jolie demoiselle venue, parce que Grace était à prendre en compte désormais, qu'elle avait bel et bien une réalité en étant là, à Ellington, et que cela changeait beaucoup de choses.
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MessageSujet: Re: Once Upon A Time There Were Two Guys & So Much Alcohol •• pv dean   Once Upon A Time There Were Two Guys & So Much Alcohol •• pv dean Icon_minitimeVen 16 Avr - 6:54

    Encore une soirée qui était partie pour être bien pourrie, qu'est-ce que j'allais bien pouvoir faire ce soir si ce n'est passer la soirée comme un con dans la chambre de motel à ruminer et à me dire que j'étais vraiment le gars le plus con de la planète ? Déjà, tromper sa copine, c'est nase, mais alors le lui avouer quand on a plus de téquila que de sang dans les veines, ça c'est encore plus nul, dans la catégorie bon à rien, je suppose que je remporte l'oscar haut la main ! J'avais essayer de la joindre, encore et encore, je lui avait laisser des tonnes de messages pour lui demander pardon, mais il n'y avait rien à faire. Elle m'avait accordé son pardon une fois, au début, quand j'avais merdé, quand j'avais joué la carte du silence radio après lui avoir dit que je l'aimais et après qu'on se soit envoyés en l'air sur le banc des vestiaires, déjà là j'avais vraiment fait le con, et c'était d'ailleurs à ce moment là que j'étais allé voir bêtement ailleurs, c'était débile et je n'avais rien à dire pour ma défense, tous mes arguments étaient irrecevables. J'avais beau lui dire que j'étais désolé, que je m'en voulais, que je l'aimais, que si j'avais fait ça c'était parce que j'avais le sentiment que m'attacher à elle c'était dangereux pour elle et que je ne voulais pas qu'il lui arrive quelque chose, qu'est-ce qu'elle pouvait en avoir à faire elle après tout ? C'était juste stupide de ma part, j'étais le roi des cons et il n'y avait rien d'autre a ajouter, rien à faire pour arranger ça, j'avais beau l'appeler, lui envoyer des sms, elle ne me répondait pas, je suppose qu'elle voulait juste ne plus jamais entendre parler de moi car j'étais le pire salaud qu'elle ai rencontré de toute sa vie. Depuis la dernière fois que je l'avais vue, ce fameux soir, au bar quand tout avait explosé entre nous, je n'osais pas remettre les pieds dans ce bar, je n'oserais pas non plus aller frapper à sa porte. J'avais merdé et elle avait toutes les raisons du monde de me détester. Je le savais, autant que je savais que je ne devais pas continuer à m'attacher à elle de la sorte, que je lui faisais sans doute plus de mal en la harcelant que si j'avais décidé de jeter l'éponge et de lui foutre la paix. Cette situation, c'était peut être mieux pour elle et c'était exactement ce que j'avais cherché à faire en la trompant, qu'elle me déteste, qu'elle s'éloigne, qu'elle redevienne Jaelyn Miller, une chasseuse banale d'Ellington et non pas Jaelyn Miller la copine du chasseur à qui tous les démons ont envie de casser les couilles ! Quand elle était avec moi elle était un appât plus accessible que Sam, alors, ils l'avaient déjà prouvé une fois, ils n'hésiteront pas à se servir d'elle pour m'avoir, et pire encore, ils n'hésiteront pas à la tuer juste pour me faire souffrir, alors il fallait l'admettre, j'avais réussi mon coup, même si après réflexion et après avoir commis cet adultère, je n'avais plus vraiment envie que les choses se déroulent ainsi, mais je ne pouvais pas remonter le temps, je ne pouvais pas non plus annulée mes erreurs, même si, avouons le se serait vraiment bien de pouvoir faire ça ! Mais bon, on peut pas alors tout ce qui nous reste à faire c'est continuer les choses telles qu'on les a commencées et assumer nos putains d'erreurs. Assumer d'avoir fait le con et d'avoir coucher avec une autre que celle que j'aimais, c'était déjà plus simple que d'assumer d'avoir déclenché l'apocalypse en torturant des âmes dans le seul but de ne plus souffrir, mais je n'arrivais pas à me dire que les choses étaient ainsi, que je l'avais bien mérité et que désormais c'était fini, j'avais détruit le peu de chose que j'avais réussis à construire avec Jaelyn. J'étais un bon à rien et voilà que je passais plus de temps à ruminer sur mon lit dans ma chambre d'hôtel qu'à faire ce pourquoi j'étais à Ellington, faut dire qu'en ce moment, là chasse c'était pas top. A bien y réfléchir, on était là depuis un baille et les choses étaient toujours au point mort. Elles bougeaient tout autour de nous, sans qu'on puisse les comprendre et les stopper et c'était sans compter sur l'aide de nos amis les anges, ils avaient l'air d'être autant paumés que nous. Au final, anges, humains et chasseurs, on était tous sur le même pied d'égalité face à l'apocalypse, nous étions de simples spectateur face à quelque chose qui allait nous tomber sur la face et pas en douceur !

    Cette pensée me fit soupirer et me ramena à la réalité, j'étais toujours dans ma chambre allongé sur mon lit, apparemment, Sam était sortit, car à moins qu'il se soit planqué sous l'un des lits, je ne le voyais pas, et puis j'vois pas pourquoi il irait se planquer sous un lit. J'étais tellement à la ramasse depuis quelques jours, que je ne l'avais pas entendu partir, en temps normaux, j'étais pitoyable, mais là c'était encore pire ! Il fallait que je me bouge, que je me secoue, que je me réveille un peu j'allais pas passer ma vie, ou du moins, ce qu'il en restait, dans cette putain de chambre d'hôtel, à me dire que je suis juste un con qui merde absolument dans tout ce qu'il fait, c'était la vérité, mais passer des jours entiers à me répéter ça, ça n'allait pas m'aider, ça ne changerait rien, rester là comme un abruti, ça ne changera rien non plus. En plus je n'avais absolument aucune idée de l'heure qu'il pouvait être, la pièce était assez sombre, mais pas non plus plongée dans le noir, il devait être à peut prés 20h30, j'en savais rien, pour résoudre ce problème, je jetais un coup d'œil à ma montre, elle indiquait un peu plus de 18h30, ça me paraissait pas vraiment normal alors, je continuais à regarder ma montre comme si elle allait me dire d'elle même qu'elle n'était pas à l'heure, et après avoir regarder avec insistance le cadrant de ma montre pendant quelques secondes j'en arrivais à la conclusion qu'il n'était pas 18h jesaispascombien, mais bien 20h jesaispascombien … Et toujours les yeux rivés sur le cadran de cette montre, j'eus un petit sourire mélancolique, je n'avais jamais remis ma montre à l'heure, depuis la soirée que j'avais passée avec Jaelyn, dans les vestiaires du bar, on avait passé deux heures ensemble, et au bout de ses heures le bar fermait, alors on devait se séparer, alors j'avais enlever deux heures à ma montre pour faire comme s'il nous restait encore du temps, évidemment ça n'avait pas marché mais bon, je n'avais pas remis ma montre à l'heure pour la simple et bonne raison que ses deux heures en moins, me rappelait cette soirée, c'était stupide, mais normal, vu qu'on devient inéluctablement stupide quand on est amoureux, faire un truc pareil ça choc pas de la part d'un type amoureux qui veut juste se rappeler d'une façon bête d'une soirée passée avec celle qu'il aime. Je soupirais, encore une fois avant de déplacer l'aiguilles des heures là où elle devrait être. Je suppose que ces derniers temps, préserver des souvenirs de cette soirée c'était de l'auto torture. Après un nouveau soupire, je me décidais enfin à me lever de mon lit. Il était temps que je sorte un peu de cette piaule pour voir du monde, si j'allais finir par devenir fou.

    Après une douche pris à la va vite et des fringues prise au pif dans mon sac pour m'habiller, j'avais pris ma voiture pour aller chez Jackson Miller, pourquoi lui en particulier ? Simplement parce je n'avais pas beaucoup d'amis proches à Ellington, l'un des seuls que j'avais c'était Dji Kay ! C'était même le seul à vrai dire, notre rencontre était due au hasard, ou pas en fait, à ce moment, il gérait encore la fast food de la ville et c'était un endroit où j'allais souvent, j'avais déjà discuté plusieurs fois avec lui, c'était un type chouette et puis un jour, un démon s'est tapé l'incruste et après ça, on est vraiment devenu ami, peut être parce qu'on se comprenait, il avait connu sa part de souffrance, il avait vu sa part d'horreur, on était un peu pareil, chacun dans un monde qu'on pouvait qualifier de différent. Il avait à peu prés la même famille que moi, il avait perdu son père et sa mère, il ne lui restait que sa demi sœur, j'avais moi même perdu ma mère et mon père et je n'avais plus que mon petit frère, il avait connu la guerre et moi j'étais en plein dedans au quotidien. La vie de lui avait pas souris tout les jours, mais lui au moins, il avait une fille et c'est déjà beaucoup dans ce monde fou, d'avoir un enfant à qui tout t'apprendre, un nouveau membre dans une famille presque éteinte. Et moi je n'étais même pas fichu de rester avec une fille plus de deux mois ! Je n'étais pas fichu d'entretenir une relation sérieuse sans faire le con, et puis moi j'avais cette putain d'épée de damoclès au dessus de ma tête à cause de cette apocalypse de merde que j'étais censé arrêter. Je devais l'arrêter même si ça devait me couter la vie, parce que c'était moi qui l'avait déclenché et que les anges avaient décidés que du coup, je devais mettre un terme à tout ça, alors qu'au fond, ça aurait pu ne jamais avoir lieu si ces connards n'avaient pas eu l'envie d'une petite apocalypse pour s'éclater. Penser à ses enfoirés, ça me mettait obligatoirement en rogne et à cause d'eux, je venais de griller un feu rouge ! C'était pas comme si c'était grave, après tout, j'étais pas à New York mais à Ellington la petite ville de merde où y a quasiment pas de circulation. Heureusement d'ailleurs, parce que j'avais en plus largement dépassé la limitation de vitesse enfin bref, au moins j'étais arrivé plus vite à ma destination c'est à dire, la maison de Jackson. Je me garais un peu à l'arrache devant chez lui avant de sortir de la voiture, de la fermer parce qu'on sait jamais avec les ploucs d'Ellington, on pourrait me la voler enfin bref. Une fois devant la porte de chez lui, j'appuyais sur la sonnette, attendant qu'il vienne ouvrir, tout en espérant que ce soir, il ne travaillait pas.
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MessageSujet: Re: Once Upon A Time There Were Two Guys & So Much Alcohol •• pv dean   Once Upon A Time There Were Two Guys & So Much Alcohol •• pv dean Icon_minitimeSam 17 Avr - 5:39

    Parfois, lorsque la vie vous réservait des surprises, ce n'était pas agréable, mais vous saviez qu'en laissant passer un peu de temps, qu'en laissant les choses s'emboîter d'elles même les unes dans les autres, vous arriveriez à y voir plus clair et à relativiser relativement bien cette fameuse surprise qui vous était un peu beaucoup tombée dessus sans que vous ne vous y soyez attendu un seul instant. Au final, cette surprise était devenue cool, alors qu'elle vous avait initialement fait l'effet d'un sachet de poil à gratter. Ah ... Ah, ces chers Cynorrhodons ... Qu'est ce que le Cynorrhodon me direz vous ? Et bien, on appelle Cynorrhodon le fruit du rosier, mais aussi celui de l’églantier. C'est un fruit charnu, se présentant sous la forme d'un ovoïde allongé, plus ou moins globuleux selon les espèces et variétés, long de 15 à 25 mm. Ce fruit est de couleur rouge orangé à maturité. Lorsqu'on l'ouvre, on trouve à l'intérieur de cette sorte d'urne entre vingt à trente vrais fruits qui sont des akènes, issus de la transformation des carpelles, et chacun de ces akènes contient une seule graine. Ces akènes, prolongés par le reste des styles et stigmates, sont munis de nombreux poils stériles, poils qui vont soigneusement être prélevés pour ensuite être emballés et tout ce que vous voulez, pour finir dans tous ces magasins de farces et attrapes. Vous êtes heureux, aujourd'hui, vous avez eu botanique, youhou ! Mais revenons à nous moutons voulez vous ! Un peu de concentration, que Diable ! Nous disions donc que parfois, la vie, ce n'est pas seulement comme une boîte de chocolat, comme le disait si bien ce cher Forrest Gump, ou plutôt comme le disait sa chère maman, Sally. La vie, parfois, c'était aussi comme un immense sachet de poil à gratter que l'on vous renversait dans le dos, d'un seul coup d'un seul, sans prévenir, sans laisser le moindre indice potentiellement annonciateur du mauvais tour que l'on allait jouer dans un instant. Mais dans le cas de Jackson, la vie avait surtout été comme une immense dague qui n'aurait jamais réellement cessé de s'appuyer contre sa jugulaire, ou alors, comme le canon d'un revolver pressé contre sa tempe, alors que la vie aurait sans nul cesse laisser son doigt sur la gâchette, menaçant sans cesse d'appuyer et de faire exploser la tête du jeune homme. La seule solution qu'il n'avait jamais eu avait été de sans cesse accepter la règle du jeu sans jamais l'accepter réellement. Il avait vécu la vie que la vie elle-même semblait lui avoir réservé, à lui et à lui seul, depuis le départ, sans jamais réellement accepter cette existence. Il n'avait jamais baissé les bras, il n'avait jamais accepté d'être une victime et avait toujours fait en sorte d'être acteur de son propre destin, même si au fond, il ne trompait personne, et surtout pas lui : lorsque la vie décide de vous broyer, elle ne le fait pas à moitié, il ne reste pour vous qu'à vivre au maximum, et qu'à vous battre sans cesse, pour qu'on se souvienne de vous comme l'une de ces personnes qui même accablées profondément par la vie et le destin, n'avaient jamais rendues les armes ...

    Lorsque le bruit de la sonnette retentit dans toute la maison vide, parce que Maëlys et Jude étaient sorties faire un petit tour toutes les deux, histoire que la petite fille ne fasse pas de crise de larmes aux deux adultes lorsqu'elle verrait son père se préparer à sortir sans elle, Jackson sursauta quelque peu. Il fallait dire qu'il ne s'y attendait pas réellement, qu'il ne savait pas de qui il pouvait s'agir, parce que, une fois sur deux, les gens n'étaient pas capables de sonner deux fois de suite de la même façon. Sérieusement, il allait falloir que, tous, ils apprennent à sonner d'une certaine façon et qu'ils se tiennent à cette façon de procéder, sans cela, on ne sait pas qui est derrière la porte, témoin de Jéhovah ou autre uluberlu tout aussi frappé et givré, ou alors, représentant de commerce tout à fait bien sur lui même, voire ami qui ne voulait rien d'autre que vous faire un petit coucou avant de filer ailleurs. En réalité, il ne sursauta pas le moins du monde, mais son coeur eut un petit raté, oui. Après tout, quelques fractions de seconde avant, il était plongé dans ses pensées, tout à ses délires psychiques et mentaux, et là, paf, quelque chose le faisait sortir de ses fameux délires, comme si quelqu'un était venu percé avec une aiguille la bulle dans laquelle le jeune homme s'était quelque peu retranché et replié. Cependant, il ne remit pas à un autre soir son envie de sortir, de prendre l'air et de se changer les idées pour penser à autre chose, pas encore du moins. Tant qu'il n'avait pas ouvert la porte, tant qu'il ne savait pas de qui il s'agissait, il refusait de tirer des plans sur la comète ou de se mettre à trouver autre chose à faire, épousant ce que l'on risquait de lui demander une fois qu'il aurait posé la main sur la poignée, qu'il aurait ouvert la porte et découvert son invité mystère. Il garda donc sa veste sur le dos, et ses clefs de voiture dans la main, prêt à se débarrasser du petit imprudent s'il s'agissait d'un glandeur qui n'avait rien d'autre à faire que de venir l'emmerder avec des conneries et le faire chier avec des trucs qui étaient loin d'en valoir la peine. En tout cas, ce n'était pas la police, ni le FBI, encore moins la CIA ou l'Armée, parce que eux, tous, ils avaient la bonne idée -ou pas- de s'annoncer directement avant leur coup de sonnette, ou même après, mais jamais pendant, parce qu'on entend rien avec le bruit de la sonnette au même moment. Parfois, ils ne prenaient même pas la peine de sonner et préféraient tambouriner à la porte comme s'ils voulaient la défoncer. De toute façon, Jackson n'avait jamais réellement compris l'intérêt pour toutes ces personnes de s'annoncer, parce que si on n'avait pas envie de les voir, que c'était notre dernier désir, il n'y avait rien de mieux pour faire fuir les gens et les dissuader d'ouvrir la porte ! Mais peut être que pour rentrer chez les flics ou les agents spéciaux, il ne faut pas avoir le cerveau plus gros qu'un petit pois ... Allez savoir, peut être que c'est une condition fondamentale pour faire son entrée dans ces services là ! Pour ce qui concernait l'Armée, Jackson serait moins catégorique, et pour cause, officiellement, il était encore membre de l'Armée, susceptible d'être appeler sous les drapeaux dès que les autorités jugeraient nécessaire de faire appel aux rapatriés.

    En tout cas, ce n'était sûrement pas en restant ici qu'il allait avoir la réponse à toutes ces questions, ça, c'était sûr ! Il décida alors d'aller ouvrir, histoire que de l'autre côté, on ne pense pas qu'il n'avait pas entendu et que l'on ne se décide pas à réappuyer encore une fois sur la sonnette. Il posa la main sur la poignée et ouvrit d'un coup sec, parce que la porte avait tendance à se coincer quelque peu, un truc avec le bois qui travaille, enfin, il pensait bien que c'était ça qu'on lui avait dit lorsqu'il avait fait appel à il ne savait plus trop qui pour réparer cette fameuse porte. Quelle ne fut pas sa surprise de découvrir Dean sur le seuil de la porte. Dean ... La dernière fois qu'ils s'étaient vus tous les deux remontait à quelques temps déjà, du moins, autre part qu'au Chiarezza, mais le jeune homme ne lui en voulait pas. Après tout, tous les deux avaient une vie, et avec tout ce merdier en ville depuis quelques mois, il n'était pas étonnant que Dean ait autre chose à faire que de passer le voir, surtout que comme courant d'air jamais là où on le cherche, Jack' décrochait le gros lot ! Instinctivement, Jack' se dit que ça puait, pas au sens propre du terme, bien sûr, surtout qu'en plus, Dean avait pris une douche avant de venir, et tout et tout. C'était plutôt au sens figuré qu'il fallait prendre cette expression. Dean n'était pas le genre de type à venir vous voir lorsque tout allait bien, parce que c'était tellement rare pour lui qu'il comptait bien en profiter au max' au lieu de perdre du temps à faire la tournée des potes pour leur montrer à tous sa joie et son bonheur d'être lui même. Déjà que lorsque ça n'allait pas, Jack' avait un mal de chien à le faire parler, alors, croyez le, même si cela ne faisait que quelques mois qu'ils se connaissaient tous les deux, il savait encore savoir quand son ami allait bien ou lorsqu'il était au contraire dans une passe merdique. Instinctivement aussi, Jackson rangea ses clefs dans la poche de sa veste, pensant bien que sortir pour se changer les idées, ce serait remis à plus tard.

    « Dean ?! ... Qu'est ce qu'il t'arrive ?
    Restes pas dehors, les gens sont tous de sacrés commères ici ... »
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MessageSujet: Re: Once Upon A Time There Were Two Guys & So Much Alcohol •• pv dean   Once Upon A Time There Were Two Guys & So Much Alcohol •• pv dean Icon_minitimeDim 18 Avr - 5:53

    Pourquoi est-ce que j'étais venu voir Jackson ce soir ? C'était peut être un peu stupide au fond, parce que je n'étais certainement pas là pour pleurer dans les bras de quelqu'un, je n'allais pas pleurer tout court, perdre Jaelyn ça avait beau être difficile, j'avais encore suffisamment d'honneur et d'estime personnel, pour ne pas me mettre à chialer comme un adolescent en pleine puberté qui vient de se faire plaquer par sa copine. Il y avait plusieurs raisons à ça, la première étant déjà que j'avais trente balais dans les dents et non pas seize et que même quand j'avais seize ans, je pleurais pas pour des nanas, à vrai dire je pleurais pas tout court, j'étais pas un adolescent dépressif, j'étais plutôt le genre de mec à des années lumières de la réalité, qui glandait rien en cours, qui sortait avec plusieurs nana en même temps et qui n'était plus puceau depuis déjà quelques bonnes années ! Tout ça c'était une histoire d'éducation, dés ma petite enfance, j'étais destiné à vivre à des années lumières de la réalité, et c'était toujours le cas aujourd'hui, après tout je n'avais jamais fini mes études et j'étais devenu chasseur de monstre ! C'est super avantageux dans un CV ce genre de truc, c'est comme si du jour au lendemain on laissait tout tomber pour partir à l'aventure pokémon, c'est le rêve de la joueuse ça xD, c'était absurde, c'était complètement irréalisable, vous vous voyez vous dire à vos parents que vous partez à l'aventure pokémon ? Ce serait sans doute plus simple comme vie, en plus les personnages de ce truc ont le secret de la vie éternelle, dix ans que ça existe et le héros à toujours quatorze ans ! Et puis il se barre de chez lui, il donne jamais de nouvelles, sa mère ne s'inquiète pas et elle lui envoie du fric ! C'est le rêve quand même et pourtant c'est totalement impossible c'est de l'imaginaire ! Ben c'est exactement pareil avec la chasse. Les gens, les autres, ceux qui savent pas que tout ça c'est vrai, ils m'auraient pris pour un fou si je leur avait dit que j'en avais rien à foutre des cours parce que je voulais juste chasser, et même ceux qui savent aurait du me prendre pour un fou et je ne m'en rend compte qu'aujourd'hui, depuis le début de ma vie j'étais condamné à être celui que je suis juste parce que j'ai toujours étais trop con, on peut aussi conclure de tout ça, que si ça se trouve les pokémon existent ! Vu que ça fait partit des trucs auxquels personne ne veut croire, c'est comme les monstres au final en un peu plus irréaliste, je crois, fin bref, passons, et revenons aux raisons qui font que même en me sentant très mal je n'allais pas me mettre à chialer parce que j'avais perdu Jaelyn, la deuxième des raisons c'était qu'elle ne m'avait pas plaqué sans raisons, je devais me rendre à l'évidence, j'avais tout détruit moi même et je devais assumer au lieu de chialer comme un gamin après tout c'est pas en versant quelques larmes que ça s'arrangerait, après tout ça servait à quoi de pleurer ? A montrer qu'on était triste ? Mais on peut très bien tricher avec ça tu épluche un oignon tu va voir la fille a qui tu as fait du mal du fais chiale à cause de l'oignon elle croit que t'es malheureux et elle te pardonne, nan sérieux, même si c'est naturel, tu l'a trompée tu pourra bien pleurer encore et encore elle te pardonnera pas si facilement. Vous me direz, envoyer des tonnes et des tonnes de sms ce n'est pas non plus la bonne solution pour obtenir un pardon, mais bon, ça fait déjà moins gros dépressif. Et puis la troisième raison c'est sans doute que pleurer ça fait pas très viril et en plus, ça voudrait dire que tout est officiellement vraiment terminé et que je n'ai aucune chance de ne rattraper les choses et non, je ne voyais pas la situation comme ça, sans doute parce que je continuer à m'accrocher, il n'y avait rien à faire, je ne voulais pas lâcher l'affaire. Je me refusais à croire que tout était fini et tant que je restais sur cette idée, ce n'était pas la peine de fondre en larme comme un grand gamin. C'était pas très virile comme réaction de toute évidence, mais ça veut pas dire que je ne souffre pas, après tout niveau réaction pas très virile, il y a aussi celle que j'avais eu ces derniers jours, rester enfermé comme une vieille loque au Motel, c'est pas pour dire mais c'est aussi méga nul comme façon de réagir. Mais c'est aussi ce qui se passe quand on est démoralisé, on a envie de rien, même pas de sortir même pas de voir du monde, juste de rester dans un espace clos, sans forcément boire d'ailleurs, je n'avais quasiment pas picolé ses derniers jours, c'était peut être parce que j'avais la tequila encore coincée dans le foie, la cuite de l'autre soir ne m'avait pas particulièrement donné envie de boire comme un alcoolique pour noyer mes peines dans les flots dangereux de l'ivresse, j'avais été pris dans une tempête suffisamment grande à cause de cette putain de cuite alors j'avais pas forcément envie de m'en repayer une, mais à bien y réfléchir, qu'est-ce que je risquais maintenant, j'avais déjà dit à Jaelyn tout ce que je ne voulais pas lui dire à cause de l'alcool, maintenant je n'avais plus rien à perdre surtout que je ne me bourrerais certainement plus jamais la gueule en présence de Jaelyn. C'était sans doute pour ça dans le fond si j'étais venu voir Jackson, plus qu'une envie de bouger, j'avais eu envie de picoler avec quelqu'un qui se foutrait sans doute de ce que je pouvais dire quand j'étais ivre.

    Et me voilà devant la porte de chez Jackson, avec une gueule de mec qu'on vient de sortir de la tombe, au pire, si ça avait vraiment été le cas, ça n'aurait pas été la première fois, bref, on voyait tout suite sur ma tronche qu'en ce moment je dormais mal et que je n'allais pas forcément bien mais c'est pareil, je n'avais pas forcément envie d'en parler, en fait, je n'avais aucune idée de ce que je voulais, juste boire et voir un pote ou juste sortir pour me prouver à moi même que j'en avais fini avec ma courte, mais intense, période d'auto enfermement sur moi même, en même temps pour mettre un terme à cette période un psychologue me dirait sans doute que sortir c'est le début de la guérison, mais qu'il me faudrait encore communiquer avec d'autres humains pour retrouver ma stabilité, mais étant donné qu'au fond je n'ai sans doute jamais été mentalement stable et j'ai toujours eu tendance à trouver les psychologues complètement cons et inutiles, communiquer ne m'aiderais peut être pas tant que ça. Et puis qu'est-ce que je pouvais dire à Jackson ? « Salut mec, j'ai trompée ma copine, tu sais, celle qui est aussi ta meilleure amie » il m'en voudrait, et puis il me foutrait à la porte et en plus de perdre Jaelyn, je perdrais le type que je considère comme mon meilleur ami, mais dans un sens, si ce sentiment était réciproque, il pourrait peut être m'aider et puis s'il défendait Jaelyn, il aurait bien raison, après tout, elle, elle n'a jamais rien fait de mal et puis si j'en parle pas à lui, j'en parle à qui ? À Sam ? Il a sans doute d'autres choses plus inquiétantes dans sa vie à lui, il n'a pas besoin de se prendre la tête avec les problèmes débiles de son immature de grand frère, qui est juste pas fichu de rester fidèle à une même fille plus de quelques heures ! Du coup, il ne restait que Jackson ou personne et puis je pouvais bien continuer comme ça, ne parler à personne et juste rester comme un con dans ma chambre de motel ou même dehors n'importe où dans cette ville de merde, le résultat serait le même, je continuerais à ruminer dans mon coin, à chercher un moyen d'arranger les choses où juste à me dire encore et encore que j'étais qu'un pauvre con stupide et que je n'aurais jamais du faire ça, mais avouons le tout ça, ça ne fait absolument pas avancer le schmilblick. J'avais l'impression d'être coincé, d'être devant une putain d'impasse sans avoir la possibilité de faire marche arrière, alors il fallait que j'avance mais comment ? Je n'avais qu'un mur face à moi à part foncé dedans comme un merdeux, je ne voyais absolument pas ce que je pouvais faire à part rester là et attendre que le mur s'effondre de lui même parce que de toute évidence je n'avais absolument pas la force de le défoncer par moi même. Je soupirais, laissant mes sombres pensées s'envoler quand j'entendis la porte s'ouvrir.

    En voyant Jackson, je lui adressais un léger sourire, très léger même, après tout je n'étais pas capable de faire mieux que ça, c'est fou ça quand on a le moral dans les chaussettes on se retrouve incapable de faire semblant, de juste faire comme si tout aller bien, pourtant d'habitude j'arrivais facilement à faire semblant, un vrai talent d'acteur ! Mais aujourd'hui non, je n'en avais ni l'envie ni la force. Jackson me demandait ce qui m'arrivait et comme je l'ai déjà dit plus haut, je n'avais pas vraiment l'intention de lui dire que j'avais trompé Jaelyn ou du moins, pas de façon aussi direct que ça, enfin bref …

    « J'ai plus de bière, alors j'me suis dit que si y avait bien une personne à Ellington qui voudrait bien m'en offrir une, ce serait toi ... »

    Sur ces mots, je suivis l'invitation de Jackson et je rentrais dans son humble demeure, c'était peut être pas le grand luxe ici, mais croyez moi, c'était quand même des millions de fois plus accueillant que toutes les chambres d'hôtel dans lesquels j'avais séjourné toute ma vie. Bien sûr, mon histoire de bière c'était du pipeau, j'en avais encore au motel, mais boire tout seul c'est encore plus déprimant que de boire avec un ami, alors je pourrais bien dire ce que je voulais, la raison de ma visite ce n'était pas uniquement l'alcool, c'était aussi le besoin de ne plus être tout seul enfermé comme un demeuré dans une chambre de motel toute pourris à déprimé comme un imbécile ...
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MessageSujet: Re: Once Upon A Time There Were Two Guys & So Much Alcohol •• pv dean   Once Upon A Time There Were Two Guys & So Much Alcohol •• pv dean Icon_minitimeMer 12 Mai - 4:22

    Le sourire que lui envoya pour toute réponse Dean l'inquiéta plus qu'autre chose, parce que, sérieusement, depuis qu'ils se connaissaient tous les deux, le jeune homme avait toujours gardé le sourire en toute circonstance ou presque, et même cette fois où l'une des serveuses de Jack' lui avait renversé sur le pantalon la carafe qu'elle tenait, remplie d'eau gelée dans laquelle flottaient des glaçons. Dean ne s'était pas départi de son sourire, et c'était l'une des choses que Jackson appréciait chez lui, même si se mettre à faire la liste de tout ce qu'il aimait chez Dean se révélerait avoir un petit quelque chose de féminin, d'embarrassant aussi. Disons qu'à défaut de faire une quelconque liste, Jack' reconnaissait lorsque telle ou telle chose émanant de Dean lui plaisait. Il ne le disait pas, bien sûr, parce qu'après tout, sortir ça comme ça, d'un seul coup d'un seul pourrait sonner plus que flippant, et qu'en plus, ce n'était pas son genre. Dans le registre flippant sur les bords, il y avait aussi la réponse de Dean à la question que lui avait posé Jackson. Dean avait beau être un amateur de bière, le jeune homme doutait fort que, parce qu'il était en manque de cette fameuse boisson alcoolisée obtenue par fermentation, fabriquée à partir d’eau, et des deux céréales qu'étaient le malt et le houblon, boisson vieille comme le monde -ou presque- puisqu'on en buvait déjà au temps des Sumériens, en - 4000 av. J.-C et ultra populaire à travers le monde, Dean soit sur le point de rendre de l'âme et de sauter dans le trou creusé pour sa tombe des deux pieds joints ! Forcément, le facteur « bière » entrait en jeu, Dean n'aurait jamais inventé un tel truc si, effectivement, il n'avait pas eu envie de boire une bière avec lui, mais sans nul conteste, la bière n'était sans nul doute qu'un prétexte utilisé pour se substituer à la vraie réponse et pour éviter d'avoir à répondre à d'autres questions qui viendraient sanctionner une réponse lancée par dessus la jambe, sans que celui qui ne l'ai sorti ne se soit creusé un seul instant le ciboulot pour trouver quelque chose qui tienne la route. Peut être que les autres fois aussi, Dean avait lancé des réponses pas réellement adéquates aux questions que lui posaient Jackson, mais jusqu'alors, ce dernier n'en avait pas fait le constat, ou alors si, mais dans ce cas là, il avait simplement refusé d'accepter la vérité et s'était caché derrière la certitude que Dean ne lui répondait jamais à côté de la plaque, ou pas trop. C'était tellement plus évident de se raccrocher à des croyances, de se persuader de mensonges, de non dits, plutôt que de chercher sans relâche à connaître la vérité, parce que ça blesse énormément, dans certains cas, la vérité. Alors, oui, peut être qu'au fond, c'était lâche, facile, petit de se contenter de ça, d'accepter de se cacher derrière les mensonges, mais cela évitait tellement plus de souffrir. Pas un seul instant en tout cas Jackson ne se disait sur le moment que si Dean ne lui offrait pas la réponse véritable à sa question, c'était parce qu'il ne lui faisait pas confiance. Tous les deux parlaient de tout et de rien entre eux, sauf de certaines choses. Ils ne s'engageaient en effet pas dans de longues conversations touchant de près ou de loin à certains sujets. Dans un sens, tous les deux gardaient leur petit jardin privé, et se satisfaisaient d'une telle chose.

    Parfois, le jeune homme se disait que cela lui ferait sûrement un bien fou de parler à quelqu'un de ce qu'il pouvait avoir connu par le passé, de ce qu'il avait ressenti et ressentait parfois encore toujours à l'heure d'aujourd'hui. Mais la plupart du temps, il se raisonnait en se disant qu'il n'avait nullement le droit de se comporter comme un égoïste qui a une vie tellement plus passionnante et intéressante que celle d'un autre, qui mérite plus que l'on s'intéresse à lui au lieu d'accorder du temps et de l'attention à ceux qui l'entouraient. Il n'avait jamais été du genre à parler à tord et à travers de ce qu'il pouvait ressentir, cela était même assez problématique dans certains cas. Mais c'était ainsi depuis toujours. Il n'avait jamais accepté de l'ouvrir jusqu'à tout dire pour certains sujets. Il savait que sa vie était fracassée, et que si elle tenait encore en un seul et unique morceau au jour d'aujourd'hui, c'était uniquement parce qu'il pouvait compter sur quelques personnes qui jouaient le rôle de lien, de petit bout de ficelle tendu entre deux trucs et passé dans deux petits trous, histoire de tenir ensemble les deux morceaux de papiers déchirés, alors que s'ils disparaissaient soudainement, tout se déliterait, et l'ensemble ne ressemblerait soudainement plus à rien qu'à un tas de papiers éparsses, sans signification aucune, qui ne méritaient même pas d'être de nouveau liés ensemble parce que rien d'excellemment bon ne pourrait soudainement ressurgir. Pourtant, dans certains domaines, s'il l'avait ouvert en grand, il en aurait eu des choses à dire ! Mais ce genre de choses, ça ne se fait pas. Inutile de punir ceux qui n'ont rien à se reprocher en leur infligeant le récit d'horreurs passées, d'horreurs comme on aimerait ne jamais en vivre et pourtant que lui avait vécues. Inutile de peupler leurs rêves de cauchemar. Les siens étaient bien assez nombreux comme ça pour alimenter le commerce en somnifères de la pharmacie d'Ellington. Parfois, c'était dur à supporter, non, c'était TOUJOURS dur à supporter, mais il s'y était fait, tout comme il s'était fait à tout un tas de choses. Il suffisait de se convaincre que ne pas faire comme tout le monde ne signifiait pas qu'il allait soudainement être regardé étrangement par ceux qui l'entouraient et vivaient un temps soit peu en sa compagnie. Et puis parfois, on nous pose des questions tellement cons en espérant que l'on va alors livrer des révélations pour toute réponse qu'il vaut mieux pour nous dévier et aller répondre autre chose plutôt que d'être franc et de jouer cartes sur table. La veille au soir, au resto', un jeune homme était venu dîner avec ses grands parents qui lui offraient le repas en guise de cadeau d'anniversaire pour ses 21 ans. Entre parenthèses, Jack' se disait qu'ils devaient réellement n'avoir aucune imagination pour faire un tel cadeau. Mais, bref ... Les deux septuagénaires avaient demandé à leur petit fils ce qu'il ressentait, comme il allait alors qu'il soufflait ses 21 ans. Le jeune homme avait répondu à côté, évitant de répondre franchement, mais pas un seul instant ses grands parents ne semblèrent noter une telle vérité. Jack' s'était alors souvenu qu'on lui avait à lui aussi poser la question lorsqu'il avait fêter ses 21 ans. Il était alors à l'infirmerie de la base militaire où il avait été rapatrié, et était grièvement blessé. Il aurait bien envoyé boulet le petit malin qui s'était pensé intelligent en lui posant une telle question, alors qu'un simple coup d'oeil pouvait largement renseigner de l'état du jeune homme fêtant son anniversaire, mais le petit malin était le tout puissant de la base, et il n'aurait pas été très malin de la part de Jackson de sortir les gants et de foncer dans le tas. Comment il allait ? Mal, très mal, mais par pudeur, il n'en disait rien. Ce n'était pas tant la douleur physique, pourtant présente et tenace qui le faisait souffrir, c'était surtout la douleur psychologique. Il fêtait ses 21 ans, âge auquel son père était mort. Cela signifiait que, dans un an, il serait plus âgé que son père ne l'avait jamais été. Cela pouvait paraître stupide, mais à lui, cette simple pensée, cette simple vérité faisait très mal. Pourtant, de ce père, il ne se souvenait de rien, ce qui était logique. Il percevait son père comme quelqu'un de plat, photographies obliges, lui qui ne l'avait jamais vu. Il était incapable de dire quel parfum Kélian mettait, ce qu'il sentait, comment c'était lorsqu'il vous touchait. Il n'avait aucune idée de ce à quoi pouvait ressembler le son de sa voix, ou bien encore si son rire était franc, jovial, joyeux, plein de vie et de tonus. Son père était mort seul, alors que, pourtant, certaines personnes tenaient à lui plus que tout, qu'elles se seraient damnées pour lui. Jackson savait que si ces personnes avaient pu, elles l'auraient aidé, sauvé, secouru, mais elles n'avaient pas pu, et Kélian était mort. Tout seul. Tout seul, dans cette rue, abattu par des soldats Anglais qui venaient de faire ce que l'on appelle tellement bien une « erreur d'appréciation ». Il était mort, seul, comme tous ces soldats qui avaient perdus la vie aux côtés de Jackson lorsque tous, ils s'étaient retrouvés dans les griffes de la mort. Jackson avait manqué tout comme son père de mourir seul, alors que nombreux auraient été ceux qui l'auraient sauvé, et après tout, tous auraient pu dire qu'il avait agi selon l'adage, « tel père, tel fils » ... Jackson savait des tas de choses sur Kélian, choses qu'il avait apprises par autrui, mais tous étaient bien incapables de répondre à cette question qui le hantait : s'il savait quelle vie son fils menait depuis toujours, quelles épreuves il avait traversé, est ce que, malgré tout ce que Jack' avait pu faire, malgré les erreurs qu'il avait pu commettre, Kélian serait fier de son fils ?

    « Okay ! Suis moi, ou pas d'ailleurs, tu connais le chemin ... »

    Jackson adressa un signe de la tête à Dean, ainsi qu'un petit sourire, sourire qui voulait dire tellement de choses et rien de particulier à la fois. Sourire qui signifiait bien qu'il ne croyait pas tout de la réponse de Dean, mais qu'il n'allait pas jouer les castrateurs en se jetant directement sur lui et en l'assommant de question pour tout comprendre du pourquoi du comment de la vérité. Sourire qui voulait aussi dire qu'il comprenait, que lui aussi n'était jamais réellement nu devant les autres, qu'il ne retirait pas son armure, sachant très bien que les coups, ils ne préviennent jamais avant de s'abattre sur vous, et qu'enlever son armure, c'était accepter le fait que l'on en avait donc et reconnaître que l'on en avait besoin, ce qui impliquait tout un tas d'autres vérités tout aussi gênantes et dérangeantes. Il tourna les talons et se dirigea vers la cuisine après s'être délesté de sa veste et de l'avoir envoyée voler jusqu'au canapé, canapé sur lequel elle tomba, tant bien que mal, pendant tout de même un peu dans le vide. Poussant du pied la voiture de poupée que Jude avait décidé d'emmener dans la cuisine dans la journée, prenant alors la pièce pour le dernier mini Manhattan et ses rues quadrillées, voiture qui risquait de faire chuter l'un des deux jeunes hommes pour peu qu'ils aient la tête ailleurs et soient plongés dans leurs propres maux, ce qui était tout de même un peu beaucoup le cas, Jackson se dirigea ensuite vers le frigo. Il en ouvrit la porte, tira le bac à légumes et en sortit deux bières. Il les planquait là, car Jude n'avait pas assez de force pour tirer le bac et n'avait pas le bras assez long pour l'y plonger, ce qui évitait que la petite ne s'alcoolise par mégarde en décidant de goûter à la boisson de Papa. Et puis, elle était parfois brusque lorsqu'elle refermait le frigo et claquai parfois un peu trop fort la porte, faisait dégringoler un peu de lait du pichet lorsqu'elle se la jouait Wonder Woman pleine de force ! Bien sûr, elle avait besoin de grimper sur le petit tabouret rouge pour être à niveau du frigo', mais elle était casse cou, et déterminée, et avec elle, le jeune homme savait toujours qu'il fallait s'attendre à tout, y compris au plus invraisemblable ! Il tendit l'une des deux bières à Dean, avant de retourner dans le salon, et de s'adosser au meuble de bar qui s'y trouvait, entrainant alors le jeune homme à sa suite. Après avoir tiré de derrière le meuble deux décapsuleurs, il ouvrit sa bière, en but une gorgée, avant de regarder Dean, et de lui adresser un petit sourire amical.

    « Je sais qu'il n'y a jamais besoin d'occasion particulière pour se faire une bonne bière mais ... Tu veux oublier quoi ? Que ton ami Jackson craint à mort, ou bien, définitivement, que les habitants d'Ellington sont pas les plus futés qui soient ?! Ou bien alors, que certaines personnes n'ont strictement aucun bon goût musical pour acheter le dernier album de ce Justin quelque chose ? »

    Y aller par la plaisanterie, et jamais directement, sans pour autant se perdre et y aller par quatre chemins ... C'était une tactique comme une autre, qui avait fait ses épreuves, mais qui avait aussi essuyé quelques échecs, un peu comme toutes les autres tactiques en fait ...
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MessageSujet: Re: Once Upon A Time There Were Two Guys & So Much Alcohol •• pv dean   Once Upon A Time There Were Two Guys & So Much Alcohol •• pv dean Icon_minitimeDim 23 Mai - 4:59

    C’était sans doute stupide de ma part de prétendre que je n’avais plus de bière, parce que d’une, j’avais quasiment toujours de la bière, après tout un bon chasseur ne peut chasser sans sa bière, ouais vous vous attendiez à un chien mais nan, c’est de bière, bref, c’était nul, la deuxième raison pour laquelle je n’aurais pas du dire ça c’est simplement parce que ça sonnait horriblement faux, après tout les gens vont chez leurs voisins quand il leur manque un œuf pour faire leur gâteau, mais ils ne traversent pas la ville pour emprunter une bière alors que la supérette du coin est bien plus proche de l’endroit où ils logent que ne l’est la maison de leur ami. Évidemment c’était faux, et je n’étais pas encore assez stupide pour penser que Jackson me croyait, mais je savais qu’il n’était pas du genre à insister, c’était l’une des qualité de Jackson, je pouvais lui dire « j’ai fais une connerie et maintenant on est dans la merde » sans qu’il cherche à savoir que c’était l’apocalypse parce que j’avais permis l’ouverture des sceaux en torturant des âmes lors de mon séjour en enfer. D’ailleurs, Jaelyn était comme lui, quand je lui parlais d’erreur et de culpabilité, elle n’avais jamais vraiment chercher le pourquoi du comment, jusqu’au jour où elle avait juger qu’elle méritait des explications, c’était l’une des raisons pour lesquelles je m’étais facilement attaché à Jackson et à Jaelyn, on pouvait leur parler de façon abstraite, sans qu’ils insistent pour avoir des choses vraiment concrète. Bien sûr, c’était normal de demander mais si je répondais que je ne pouvais pas où que je ne voulais pas en parler la discussion s’arrêtait là où partait vers une autre direction. Avec Sam c’était plus compliqué, on se connaissait trop bien l’un l’autre pour s’arrêter là, et puis l’amitié ou l’amour c’est différent de la fraternité, quand c’est une histoire de sang, on ne peut pas juste se contenter du minimum parce qu’en principe le minimum suffit pour comprendre plus de chose qu’il n’y parait, alors mes discussions avec Sam était différentes, il fallait dire les choses clairement parce que l’autre insistait toujours. Alors les discussions avec Sam c’était bien pour parler de chasse ou de choses qu’on pouvait qualifier de vraiment important mais parler sentiments, c’était pas vraiment top, et puis même, j’avais tendance à préférer me lamenter d’un échec amoureux en compagnie de Jackson qu’en compagnie de Sam, parce que je savais bien que cette histoire aurait fait marrer Sam, après tout, il me connaissait très bien et il savait autant que moi que je méritais ce qui m’arrivait, non seulement parce que j’avais trompé Jaelyn et que par conséquent, ça fait de moi un gros connard qui ne mérite pas son amour mais aussi parce qu’avant ça j’étais déjà un gros connard avec les femmes avant de rencontrer Jaelyn alors du coup c’était encore plus bien fait pour ma tronche, j’avais sans doute fait souffrir certaines fille et maintenant c’était à mon tour de souffrir, je pouvais être sûr que ça aurait pensé comme ça et bien sûr il n’aurait pas eu tord, ceci dit j’en avait tellement conscience que je n’avais pas du tout envie d’entendre les choses dites comme ça. En fait, je n’avais pas non plus envie qu’on me plaigne parce que je ne le méritais pas, je sais pas du tout ce dont j’avais envie, une chose était sûre par contre, je n’avais plus envie de passer mon temps enfermé au motel à ruminer sur mon sort comme une pauvre loque ! Ce genre de comportement ne m’allait pas du tout et j’avais l’impression d’avoir atteins le paroxysme de la « pitoyabilité » - la joueuse ne trouvant pas de moyen plus français de dire, vous avez ici le droit à un beau néologisme - je ne pouvais donc plus rester à m’apitoyer sur mon sort, il fallait que je bouge un peu, il fallait que je redevienne moi-même et que je laisse tomber le vieux déchet que j’étais venu ses derniers jours, c’était à peu prés ça la véritable raison de ma présence chez Jackson, ce n’étais pas juste parce que j’avais envie de boire une bière c’était surtout parce que j’avais bien envie de me bourrer la gueule en compagnie d’un pote ! Parce que si j’avais juste eu envie de me bourrer la gueule, j’aurais très bien pu le faire tout seul, je n’avais besoin de personne en principe pour me bouffer une bonne cuite, sauf que tout seul, c’est tout de suite beaucoup plus pitoyable qu’à deux et puis même j’en avais marre de rester tout seul comme un con.

    Le sourire que m'adressa Jackson quand il me dit de le suivre voulait bien dire ce qu'il voulait dire, c'était clair, il ne me croyait pas et c'était tout à fait normal, de toute évidence je ne m'étais pas attendu à ce qu'il croit à mes bobards alors bon. Mais je savais qu'il me comprenait car c'était le genre de sourire qui disait tellement de choses à la fois et que Jackson maitrisait parfaitement. Je renvoyais un sourire du même genre à Jackson, même si le mien voulait plutôt dire « désolé de raconter n'importe quoi mais merci de pas insister » et puis je le suivis jusqu'à la cuisine dans laquelle il du dégagé la voiture de poupée de sa fille, cette vision me fit sourire, c'était amusant de voir un ami pousser des trucs de barbies de son passage plutôt qu'un fusil à pompe ou un gros bouquin traitant de magie noire, en principe, j'étais plus habitué à ça de toute évidence, Jackson était l'un de mes très rares amis à avoir une vie normale, normale parce qu'elle n'était pas réellement pleine de choses complément loufoque comme pouvait l'être la mienne, il avait eu une histoire difficile, il avait était victime des choses surnaturelles qui remplissent notre monde il avait connu la guerre et les pertes humaines, mais au fond, il s'en sortait plutôt bien, on pouvait même dire que je l'enviait, malgré le fait que j'étais sans conteste plus doué avec un fusil à pompe qu'avec une couche culotte ! Mais maintenant que je me rendais compte que ma vie avait toujours était merdique, j'aurais aimé pouvoir avoir une vie comme celle de Jackson, une vie qui paraissait vraiment banale et commune à mes yeux juste parce que la mienne était complétement hors norme. Enfin bon, qu'importe le genre de vie que j'aurais voulu avoir, il était trop tard pour que je puisse m'en construire une nouvelle. J'avais trente balais, j'avais trompé la seule femme que j'avais vraiment aimé dans toute ma vie et maintenant elle refusait catégoriquement de me parler et en plus, et, j'avais une apocalypse à arrêter alors c'était vraiment trop tard pour espérer avoir une vie un peu plus banale, bien que parfois, les semaines que j'avais passé aux côtés de Jaelyn m'avais donné l'illusion d'avoir une vie un peu moins bizarre qu'avant de la rencontrer, mais ce n'était qu'une illusion, ma vie était ce qu'elle était et rien ne pourrait changer ça, surtout maintenant que j'avais perdu Jaelyn. Cette pensée me fit lâché un petit soupire certes pas très discret tandis que j'attrapais la bière que me tendais Jackson, je lançais un petit « merci » à son adresse avant de le suivre de nouveau jusqu'au salon, j'attrapais le décapsuleur pour décapsuler – ça c'est quand même formidable xD – Ma bière tout en écoutant la remarque de Jackson qui d'ailleurs me fit décrocher un sourire.

    « J'me suis pas pris de cuite depuis un moment, mais j'pense que c'est pas une raison valable, après, c'est sûr que mon ami Jackson craint à mort parce qu'il à pas l'air au courant du dernier potin que racontent pourtant sans cesse les gens si peu futé d'Ellington et la dernière fois en allumant la télé j'suis tombé sur un clip d'un certain Justin quelque chose qui avait l'air d'avoir à peine 12 ans et qui se la jouer beaucoup trop en chantant de la merde alors une chose est sûre, moi je n'achèterais pas l'album ! »

    Sur ce, j'avalais une gorgée de ma bière, tout en pensant qu'en effet le nabot que j'avais vu à la télé la dernière fois, faisait vraiment pitié, en plus j'avais bien du mal à considérer qu'on puisse qualifier sa merde de musique mais bon, après tout chacun ses goûts. Ensuite, je devais avouer que j'étais surpris que Jackson n'ait pas l'air au courant de ce que j'avais fais à Jaelyn, il était son meilleur ami, j'avais pensé qu'elle lui en aurait parlé et puis les commères d'Ellington parlaient, ce n'était pas rare au coin d'une rue d'entendre dire que l'un des nombreux étrangers qui squattait la ville avait tromper la petite Miller, la fille du bar, ce genre de nouvelles ça circulaient vite à Ellington, les gens étaient comme ça ici, ils adoraient les potins et les commérages après tout, on pouvait les comprendre, ça venait combler l'ennuie qui constituait leur quotidien. Moi qui avait tendance à envier les vie calmes et normales, je n'enviais pas forcément toute la population d'Ellington parce que dans cette ville, il n'y avait pas grand chose et vivre ici, ça devait vraiment être ennuyeux au bout d'un moment, ensuite, la majorité de la population ici était chrétienne et passait donc leur temps à prier un dieu qui ne leur répondrais jamais, ils passaient leur temps à penser que les anges veillaient sur leur quotidien et ils se rendaient complétement aveugle à la réalité ...

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MessageSujet: Re: Once Upon A Time There Were Two Guys & So Much Alcohol •• pv dean   Once Upon A Time There Were Two Guys & So Much Alcohol •• pv dean Icon_minitimeSam 26 Juin - 23:53

Dans ce monde, au jour d'aujourd'hui, il était bien compliqué et complexe de se faire des amis, des vrais de vrais, de ceux qui ne vous lâchent pas, jamais, même lorsque vous êtes dans la panade, la merde la plus noire, des amis qui acceptent de leur plein grès de plonger eux aussi, avec vous, pour que vous ne vous sentiez pas seul, pour que vous vous sachiez secourable à tout moment, pour que vous soyez assuré d'avoir quelqu'un prêt à vous retenir si jamais soudainement vous ne vous mettiez à tomber encore plus bas, car c'était bien étrange la vie, lorsque vous vous disiez que vous aviez touché le fond, que quoi qu'il advienne, vous ne pouviez pas connaître pire, et bien, justement, pile à ce moment là, vous connaissiez pire. Oui, si vous aviez un peu de chance, vous étiez entouré, par plusieurs personnes, et ainsi, vous ne passiez pas pour un asocial ou un mal aimé. Mais malheureusement, dans la grande majorité des cas, ces amis là n'étaient que des pions, des acteurs, des marionnettes bien trop passionnées par le paraître pour réellement avoir engagé un quelconque sentiment vrai et fort dans la relation qu'elles avaient tissées avec vous, qui s'évanouissaient dès le premier souci venu, ou dès le deuxième, étant restées auparavant auprès de vous car pas bien sûres que ce soit réellement dangereux pour leur petit jeu de s'attarder encore un peu auprès de vous. En réalité, si tous fuyaient devant les soucis, c'était par lâcheté, et après tout, personne ne pouvait réellement se prétendre totalement vierge de lâcheté. Il y avait toujours un moment dans la vie où on tournait bien vite les talons, où l'on faisait demi tour, reniant certaines promesses, bafouant certains serments, brisant quelques coeurs, réduisant à néant quelques espoirs. Cela faisait grandir que de se rendre compte que, depuis le début, en réalité, on était seul, et en soit, c'était quelque chose de bien, au moins, on ne restait pas trop longtemps naïf et stupide. Mais d'un autre côté, cela ne faisait jamais du bien, et si notre coeur s'endurcissait, c'était uniquement au détriment d'une once supplémentaire d'humanité. Peu à peu, on devenait des machines, et une machine, ça n'a pas d'état d'âme, pas plus que cela n'éprouve de sentiments ou ne pleurent lorsque ça a mal. Personne n'avait réellement envie d'atteindre cet état d'insensibilité dans le fond, mais si on n'y prêtait pas garde, si on ne faisait pas attention, on s'y retrouvait, les deux pieds dedans. Alors, chaque jour, il fallait lutter, lutter pour faire en sorte de toujours rester conscient de ce qui se passait, lutter pour sans cesse rester maître de son destin comme de sa vie, lutter et ne pas lâcher prise, sans cesse espérer de trouver un jour quelqu'un qui sera prêt à aller au bout du monde pour et avec nous, quelqu'un qui rien n'arrêtera jamais dans son souhait de toujours rester auprès de nous, de sans cesse être dispo' pour nous en cas de pépin, gros comme petit.

Dean était de ces amis là, rares et précieux, de ceux qui n'ont jamais peur de rien, ou du moins qui le prétendent, de ceux qui sont toujours disponibles même si vous les appeliez à 4 heures du mat', de ceux qui ne vous lâchent pas et ne vous enfoncent pas la tête sous l'eau en jurant leurs grands dieux dès que vous vous étiez bien loupé, tout ça parce que eux allaient devoir rattraper vos conneries et prendre part à cette chute. C'était surtout le genre de personne qui ne se plaignaient jamais de ses propres problèmes, qui gardaient le sourire, même si vous leur annonciez que vous veniez d'emboutir leur voiture. Quoi que, dans le cas de Dean, il ne garderait sûrement pas le sourire, sa voiture étant son petit bébé. Mais au moins, Jackson savait que lui ne se ferait pas démolir de suite si jamais il emboutissait l'Impala, parce que Dean lui demanderait d'abord des explications, en vociférant, sans doute, mais en prenant tout de même la peine de demander à en savoir plus sur l'accident, ou l'incident, afin de comprendre. S'il s'agissait d'un autre, Dean lui referait sans doute directement le portrait. C'était donc là un avantage d'être l'un de ces amis. Plus sérieusement, avec Dean, on pouvait tout autant parler de choses légères que de choses sérieuses, même si ces dernières n'étaient pas réellement perpétuellement traiter sur le même ton que celui qu'ont tous ces hommes politiques, ces banquiers, ces hommes publiques, qui semblent sans cesse venir vous annoncer la mort de quelqu'un. C'était quelque chose de précieux que de pouvoir traiter des informations pourtant pas bien gaies et euphorisantes sur un ton léger, sans se faire traiter d'irrespectueux ou de petit con. Croyez en l'expérience de Jack', tout le monde n'était pas comme Dean, et nombreux étaient ceux qui vouaient un sacro saint respect à tous ces thèmes tristes à en crever, nombreux étaient ceux qui vous feraient bien rôtir au bûcher si vous vous aventuriez à un temps soit peu usé de légèreté pour démystifier tous ces tracas que sont ceux de la vie. Cela faisait un bien fou, plus qu'on ne pouvait l'imaginer, que de savoir que sur cette terre, il y avait quelqu'un qui nous comprenait et était notre ami, que quelqu'un serait là, toujours, au moindre ennui. Au final, Jack' les plaignait, tous ceux qui n'avaient pas un Dean Winchester dans leur vie, tout comme il plaignait ceux qui n'avaient pas de Jaelyn Miller, de Louisa Delacroix, ou de Maëlys Millerini, parce que, sérieusement, sans eux, il ne savait pas ce qu'il ferait, où il en serait rendu exactement, s'il serait encore en vie, debout sur ses deux jambes. Alors, le simple fait de savoir que d'autres sur cette terre avaient sûrement connu expériences semblables aux siennes et n'avaient pas forcément quelqu'un pour les soutenir, c'était affreux. Sa vie craignait, pour bien des raisons, mais il se savait chanceux pour tout un tas de choses. Et même si elle craignait, ce n'était pas une raison suffisante pour ne penser qu'à soit et pour ne pas soutenir tous ceux qui nous soutenaient, lorsque c'était à leur tour d'avoir besoin d'aide, quoi que Dean pas plus que les autres proches de Jack' n'était du genre à exprimer clairement, à haute et intelligible voix qu'ils avaient besoin de soutien. Comme quoi, on a tous une fierté bien accrochée, n'est ce pas ?! Peut être que faire sourire Dean, c'était déjà pas mal, aux vues de ce que le jeune homme pouvait savoir de ce qu'était la vie de son ami.

« Le plus sidérant, c'est qu'il y ait des gens pour acheter cette daube ! Ils sont tous soudainement devenus sourds et décérébrés ou quoi ?! Heureusement pour moi que Jude a d'excellents goûts musicaux, parce que je sais pas ce que je ferais si, soudainement, elle se mettait à elle aussi devenir fan du Playmobil !
Tu sais, y a tellement de potins qui courent à Ellington, et les trois quart d'entre eux sont basés sur du vent, alors, j'ai pris l'habitude de ne plus forcément croire tout ce que j'entends, d'autant plus que y a de sacrées vérités qui restent totalement méconnues, bref ... Mais si c'est vrai ... Si ce que j'ai entendu dire est vrai, mec, t'as foiré en beauté sur ce coup là ! Je la connais depuis que je suis ici, c'est une fille géniale, mais pas du tout le genre à se caser, alors si elle l'a fait, c'est qu'elle était vraiment accro. Et tu sais comment c'est, plus t'es haut dans l'extase plus la chute fait mal ... Je vais surtout pas te lancer la pierre, c'est pas comme si j'étais pas plus ou moins passé par là moi aussi, mais ... Sérieux, pourquoi ?
T'es pas obligé de répondre hein ... »


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MessageSujet: Re: Once Upon A Time There Were Two Guys & So Much Alcohol •• pv dean   Once Upon A Time There Were Two Guys & So Much Alcohol •• pv dean Icon_minitimeSam 10 Juil - 2:53

    Y avait il toujours des raisons à toutes les erreurs commise par les être humains ? Voilà une bien bonne question, je suppose que la plus part d’entre nous est du genre à agir sans vraiment réfléchir aux conséquences tout en étant persuader d’agir pour la bonne cause. C’était mon cas lorsque que j’avais trompé Jaelyn, je m’étais dit bêtement qu’il fallait que je l’oublie, qu’il fallait qu’elle s’éloigne pour ne pas être victime de toute la merde qui m’entoure et au final on ne peut pas dire que j’avais eu totalement tord car désormais, elle me détestait sans doutes. La haine qu’elle éprouvait envers moi devrait l’éloigner et elle serait en sécurité, enfin, plus en sécurité qu’en étant avec moi, au fond, c’était à peu prés ça l’idée, sauf que dés que je m’étais éloignée d’elle, les démons en avaient profité pour s’en prendre à elle, alors, d’une, mon idée avait l’air d’être stupide même si je continuais de penser que loin de moi elle risquait moins de choses que prés de moi, disons, qu’elle était moins en danger quand elle n’était pas la petite amie de Dean Winchester le type que les démons ne veulent pas tuer mais seulement faire souffrir parce que c’est plus drôle et parce que si on le tuait, les anges le ramènerait parce qu’ils ont trop besoin de leur pantin préféré ! Bref, en plus de ça, le problème dans ce plan à la con c’est que moi, je ne pouvais pas me détacher d’elle, j’étais amoureux pour la vraie première fois de ma vie et j’avais l’impression que jamais je ne pourrais me détacher de ce sentiment et pourtant je savais que c’était stupide de penser comme ça, bientôt j’allais me mettre à parler d’âmes sœurs et du grand amour qui n’arrive véritablement qu’une seule fois dans la vie et blablabla tous les discours des grands romantiques ! C’était bête, ce n’était pas moi du tout ça, moi j’étais cet espèce de tocard qui s’envoie en l’air avec une jolie fille et qui le lendemain disparait pour finir dans un autre lit, c’est comme ça que j’avais fonctionné pendant bien des années, même s’il y avait eu quelques exception à la règle du genre Grace, Cassie, Anna et aujourd’hui, la grosse exception : Jaelyn. Elle m’avait envouté, elle était magnifique, elle était simple, elle était souriante, elle était drôle, elle était attentive, elle avait été là au moment où j’avais besoin qu’on m’aide, elle avait cette capacité à me faire oublier toutes mes erreurs et toutes mes responsabilités en un seul regard, c’était la première personne que j’avais rencontré dans cette ville pourrie et il avait suffit d’elle pour qu’Ellington semble beaucoup plus agréable, elle était cette serveuse qui m’avait aidé le premier soir et puis le second et puis celui d’après, alors que j’étais totalement ivre, incapable de tenir debout et que parfois j’avais besoin d’aller vomir mes tripes dans les buissons, ça ne faisait sans doute pas de moi le type attirant et séduisant dont elle pouvait avoir envie et je le savais vu qu’elle avait systématiquement refusé mes avances et elle avait eu raison parce que qu’importe le pourcentage d’alcool qui avait coulé dans mes veines et annihiler mes souvenirs à courts terme, je m’étais toujours souvenu d’elle, elle était entrée dans ma vie, dans mon esprit et dans mon cœur et rien ne semblait vouloir la faire partir. Alors, j’avais commis une erreur qui semblait irréparable, encore une fois, à croire que plus les conneries sont graves, plus je prend plaisir à les commettre ! Je l’avais trompée et je pouvais bien le regretter, lui envoyer des tonnes de messages pour lui dire à quel point je m’en voulais et que je la suppliais de me pardonner, il n’y avait rien à faire, ça ne servait à rien, et je comprenais qu’elle ne veuille plus me parler, plus entendre parler de moi, mais, j’aurais voulu qu’elle me le dise plutôt que de me laisser languir dans un silence bien plus douloureux que ce qu’aurais pu être son mépris, alors j’étais resté enfermé des heures durant à déprimer ou a me demander ce que je pouvais faire pour qu’elle me pardonne, j’aurais pu finir par devenir un ermite, mais ce soir, j’avais décidé de sortit pour voir Jackson, tout en ignorant s’il s’agissait d’une bonne, ou d’une mauvaise idée.

    Jackson Miller, il avait fait la guerre, il était revenu, entier, mais sans doute détruit en son fort intérieur, il n’avait sans doute pas eu une vie toute rose tous les jours mais il lui restait encore des éléments auxquels s’attacher et Jaelyn en faisait partie, hormis le fait qu’ils s’appelaient tous les deux « Miller », ils se connaissaient sans doute depuis de nombreuses années et avant d’être celui que je considérais comme étant mon meilleur ami, ou tout du moins, le seul véritable ami excepté Bobby, que j’avais réussis à gardé aussi longtemps, il était surtout, son meilleur ami à elle, il la connaissait depuis plus longtemps qu’il ne me connaissait moi et qu’importe ce qui pouvait nous lier tous les deux, je m’étais dit, qu’après ce que j’avais fait à Jaelyn, il aurait sans doute envie de me remettre à ma place en me collant une bonne trempe, que j’aurais, vraiment mérité, mais non, même pas au lieu de ça, il s’était montrer accueillant comme toujours, c’était sans doute l’une des nombreuses qualité de Jackson que de ne pas prendre parti pour l’un de ses amis, même si l’erreur à était commise par l’un d’eux et qu’on ne peut pas nier son entière responsabilité et que l’autre souffrait à cause de cette connerie, peut être qu’au fond, inconsciemment j’étais venu le voir uniquement pour me prendre la trempe que je méritais, parce qu’au moins, ça m’aurait permis de me réveiller ! Enfin bref, au lieu de ça nous étions en train de parler du nouveau chanteur à la mode, qui soit dit en passant était carrément nul et que pour l’écouter de son plein grès, il faudrait se lancer un paris du genre « si j’ai mon bac, j’écoute tout l’album de Justin Bieber ! ». Jackson me demanda aussi pourquoi j’avais commis une telle erreur, face à cette question, je soupirais, le regard poser sur ma bière, avant de relever les yeux vers Jackson.

    « Méfie toi, peut être que quand elle sera adolescente, elle se mettra à écouter ce genre de musique totalement ridicule, mais que beaucoup de jeunes apprécient, ils savent malheureusement pas ce qu’est la vraie musique, peut être que c’est parce qu’ils sont trop jeune et donc incapable de reconnaitre les vrais tubes .. »

    Et oui, j’avais commencé par répondre au nouveau phénomène de mode musicale parce que c’était plus ou moins une façon de fuir le reste de la conversation même si je savais bien que je devrais y venir, parce que je devais m’expliquer même si tous ce que je pourrais dire ne servirait certainement pas à me pardonner mon erreur, rien ne pourrait me pardonner, même pas moi-même, même pas Jackson et encore moins Jaelyn, j’avais complètement merdé et je ne pouvais pas vraiment dire que j’assumais complètement, sinon, j’aurais été capable de garder la tête haute et ça ne me toucherais pas autant, mais je devais quand même prendre mes responsabilité, ne pas nier l’erreur et ne pas non plus rester enfermé sur moi-même quand un adolescent en pleine puberté qui vient de se faire plaquer et qui se console en écoutant justement, de la musique de merde, enfin bref, après avoir avalé une nouvelle gorgée de ma bière je laissais échapper un nouveau soupire avant de reprendre la parole, non sans hésitation.

    « Ouais, malheureusement, pour une fois, les gens d’Ellington ont raison, la jolie serveuse du bar s’est faite cocue par l’autre espèce de connard d’étranger … »

    Je marquais quelques seconde de silence, après cette phrase qui faisaient vraiment passé les habitants d’Ellington pour des racistes, mais ils en avaient vraiment l’air en plus, ils n’aimaient pas plus que ça les étrangers mais bon, le « connard » c’était surtout moi qui le pensait, je n’avais pas la preuve que les gens d’Ellington était d’accord avec moi sur ce point, mais c’était sans doute le cas, c’était un grave péché que l’adultère dans une ville où tout le monde croit en Dieu plus qu’en tout autre chose, enfin bref, après une nouvelle gorgée de bière et un haussement d’épaules, je me lançais dans la réponse du « pourquoi ? ».

    « Je suis loin d’être l’homme idéal pour elle, je suis dans une sacrée merde, j’ai fais des choses horribles qui ont entrainées un tas de bordel contre lequel je dois me battre, même si j’en ai pas envie, parce que j’ai l’enfer et le paradis sur le dos, j’ai une vie carrément instable, je ne peux pas dire avec certitude que je sortirais vivant d’Ellington et je peux rien lui offrir, je crois qu’elle mérite mieux alors j’ai voulu m’éloigner, c’était stupide mais j’ai cette impression que si elle reste avec moi, elle risque sa vie et j’ai pas envie qu’il lui arrive quelque chose à cause de moi alors j’ai bêtement pensé qu’une nuit avec une autre ferait ressortir le Dean que j’étais avant de la connaitre et que je pourrais l’oublier et qu’elle, elle me détesterait et que tout rentrerait dans l’ordre, mais ça marche pas comme ça alors, oui, j’ai carrément merdé et j’arrive pas à me résoudre à l’oublier … »

    Après ce long discours, j’avalais une nouvelle gorgée de bière, avant de soupirer devant ma propre bêtise, c’était ridicule d’avoir agit comme ça, mais en même temps je ne voyais pas comment faire pour la protégée c’était une véritable impasse, je voulais rester avec elle mais je savais que ça pouvait lui coûter la vie et je ne pouvais pas m’éloigner sans doute par égoïsme, même si au font, je me plaisais à croire que c’était parce que je ne voulais pas la faire souffrir, mais de toute évidence, pour ça, il était déjà trop tard …
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