LOWELL EMILY JANE.

c.starry eyed. ©

vingt cinq ans ♣ américaine ♣ professionnel

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Lawrence, KS - 18 février 2010 ;

Je n'aurais su dire depuis quand je fixais le plafond de ma chambre à coucher. Ma chambre à coucher, c'était toujours étrange dit de cette manière. Je n'en avais plus l'habitude, ma vie ayant longtemps était rythmé par les motels et le camping en voiture. Mais je ne regrettais nullement ma décision d'avoir acheté cette petite maison à Lawrence, au Kansas. Evan méritait que l'on tente d'accéder à une vie plus posé et normal. Jetant un coup d'oeil à mon radio réveil, je soupirais ; il indiquait déjà huit heure. J'aurais du me lever depuis longtemps pour préparer le petit déjeuner en me construisant un ravissant petit sourire digne des actrices de série télé qui vivent dans de parfaite caricature de petite vie... parfaite comme je le faisais depuis maintenant un mois, mais ce matin avait été le matin de trop. Alors je restais simplement allongé, espérant vaguement que la vie m'oublierai ainsi, caché dans mes draps qui sentaient ridiculement la lessive et la lavande. Alors que je brouillais du noir, la porte s'ouvrit tout doucement et la tignasse brune de ma cadette fit son apparition par l'entrebâillement : « Je vais en cours, tu voudras que j'aille faire les courses en rentrant? ». Je me forçais à prendre une voix normale lorsque je répondis : « Non, je vais y aller. Passe une bonne journée. » Elle hésita un instant puis me rendis la pareille et quitta la pièce, puis la maison. Je lâchais un soupire, promenant mon regard autour de moi, celui-ci s'arrêta sur un petit carnet noir à l'aspect bien miteux posé sur mon bureau. Mon journal, je le tenais depuis que j'étais gamine, c'était mon père qui m'avait offert le premier, ce que je ne savais pas à l'époque c'est que ce n'était pas pour que je lui livre mes sentiments sur un garçon pour lequel je craquerai ou mes ambitions de petite fille à devenir une princesse. Non, il s'agissait d'un journal de chasseur et si on y retrouvait des créatures dites fantastiques pour la plupart des gens, elles n'avaient rien à voir avec des licornes et des fées à jupette à fleurs. Je me revoyais encore lorsque je l'avais feuilleté pour la première fois...

Sewardfield, NC - 16 mai 1993 ;

Je terminais avec empressement de défaire le papier d'emballage et découvrit avec ravissement un carnet noir flambant neuf à la magnifique reliure de cuir, se fermant à l'aide d'un lacet de la même matière. L'ouvrant avec délicatesse, je restais émerveillé devant les plus que nombreuses pages blanches. J'adorais écrire depuis que j'en étais capable. Pour cela était tout simplement la plus belle invention de l'homme. Sautillante, j'embrassais mon père, puis ma mère pour les remercier de ce cadeau d'anniversaire. « Il te sera très utile. Tu devras y inscrire tout ce que tu "vivras". Il deviendra vite ton meilleur ami, tu verras... » M'avait dit William Lowell, mon cher paternel, les yeux brillants de fierté. Je n'avais pas compris ce jour ce qu'il entendait par là exactement. J'étais montée dans ma chambre au grand galop et m'étais installé à mon petit bureau pour le débuter. Très concentré, la langue pointant de mes petites lèvres dans une pure expression de concentration, j'écrivis les mots suivants, après avoir inscrits la date du jour en haut à gauche : " Cher journal, je m'appelle Emily et aujourd'hui, j'ai exactement sept ans. C'est mes parents qui t'ont offert à moi comme cadeau d'anniversaire. Ils s'appellent William et Lena Lowell. Ils ont tous les deux un travail très spécial, ce sont des chasseurs mais pas d'animaux - ça c'est nul! - mais de monstres! Et plus tard, je ferai comme eux car pour le moment, maman dit que je suis trop petite et que je dois au moins attendre de pouvoir atteindre les placards du haut de la cuisine. J'ai hate! Sinon, je vais bientôt avoir une petite soeur ou un petit frère. En novembre d'après le docteur. Bon c'est tout pour le moment. Bisous. Emily. " Je l'avais soigneusement refermé et rangeais dans la boîte ou je rangeais mes trésors sous mon lit.

Lawrence, KS - 18 février 2010 ;

Je me décidais enfin à me lever lorsque le soleil vint m'éblouir depuis la fenêtre dont j'avais oublié de fermer les volets. Pourtant, en y regardant de plus près, je constatais que la journée était tout juste grise et que de nombreux nuages parcourraient le ciel. Morose, je traînais des pieds jusqu'à la cuisine et constatais qu'Evan avait pris soin de me préparer mon petit déjeuner : le café était près et des pancakes trônaient fièrement à côté d'un pichet de sirop d'érable. Je ne pus retenir un léger sourire en repensant à la fois ou je lui avais appris à faire les fameux délices... Mais celui-ci se fana bien vite lorsque d'autres détails de la fameuse journée me revinrent en mémoire. Elle avait alors sept ans et moi-même, j'en avais presque quinze déjà...

Dawson, AL - 24 avril 2001 ;

Nous étions toutes les deux dans la minuscule cuisine qu'offrait le petit appartement loué par notre paternel. Nous avions chacune passé une journée à l'école et pour ma part, cela c'était plutôt mal terminé, car je m'étais battu avec une des cheerleaders de mon collège. Bien sûr, si on me le demandai, je dirai que c'était elle qui avait commencé mais pour dire vrai, j'aurais pu simplement faire la sourde oreille et passer mon chemin comme à mon habitude, puis elle avait alors reporté ses critiques sur mon père, qu'elle avait aperçu le matin même sur le parking et là, cela avait été la goutte d'eau. Je m'en étais sortis indemne, mais la blonde avait écopé d'un magnifique coquard qui m'avait valu plusieurs heures de retenue - sur quoi j'avais répondu à la directrice que je m'en fichais étant donné que je serais certainement parti avant de toutes les avoir faite. Ca ne lui avait pas beaucoup plus. Mais j'avais d'autres chats à fouetter, ou plutôt de la pâte à pancakes! Evan riait aux éclats car je venais de lui mettre un peu de la mixture sur le nez, elle en fit de même avec moi et je pris un air scandaliser avant de lui courir après et de l'attraper, la tête en bas : « Lâches moi! Nan! Maman, lâches moi! » Je stoppais brusquement mes gestes et la reposais sur le sol alors qu'elle riait encore. Ce fut seulement au alentours de dix heure du soir que William Lowell ne fit son apparition, l'air fatigué et groggy, il se laissa tomber dans le canapé à mon côté sans dire un mot. Pour ma part, je me levais, prête à aller me coucher mais me retourner. « Aujourd'hui TA fille m'a appelé "maman"... » Il se retourna, une expression ahuris peinte sur le visage. « Ca m'a pris plus d'une heure pour lui faire comprendre que même si c'était moi qui m'occuper d'elle, j'étais sa soeur et que tu étais son père et non pas son grand-père comme elle le pensait... Elle m'a aussi demandé ou était sa maman... » Il reporta son attention sur l'écran de télévision, essayant de paraître blasé. « Et que lui as-tu dis? » Je me retournais également, me dirigeant vers la chambre que je partageais avec Evan. « Qu'elle était morte, ça m'a paru mieux que "elle est parti refaire sa vie en tant que démone"... Oh et j'ai été renvoyer du collège. » Et je quittais la pièce, le laissant cogiter mes paroles. Une fois allongé dans mon lit, je ne loupais pas le bruit du pâque de bières que l'on sortait du frigo...

Lawrence, KS - 18 février 2010 ;

Une fois que j'eux terminé la vaisselle, je montais un peu le son de la radio et aller m'installer au salon avec mon ordinateur portable. La chasse était certes une activité à pleins temps et absolument "délicieuse" et "passionnante" mais ce n'était pas elle qui payait les factures, aussi m'étais-je trouvé un petit boulot dans un journal ou je tenais une rubrique sur les nouveautés littéraires. Contrairement à ce que l'on aurait pu croire, j'adorais lire, peut-être même plus qu'Evan qui avait la caractéristique de petite intello de service. Je n'avais écrit que trois lignes sur le nouveau best-seller de Sophie Audouin-Mamikonian - une histoire de loups-garous - lorsque mon esprit divagua pour de bon et me replongea dans un souvenir précis. Ma première "chasse", je n'avais que douze ans à l'époque...

Willow Creeks, NJ - 4 Août 1998 ;

La petite famille Lowell, composé désormais de William, Evan et moi-même, se trouvait ce soir là dans un bar du New Jersey. Mon père se tenait au bar, tentant de faire mangeait la cadette de ses filles, qui s'amusait à refuser de se nourrir depuis le matin même parce que ce n'était pas de la pizza que l'on lui donnait. Pour ma part, je me tenais à côté du billard ou un groupe d'habitués - et surtout, de chasseurs - était occupé à jouer. Parmi eux, se tenait un jeune garçon brun d'environ quinze ans que j'observais sans le savoir avec admiration. Je rougis lorsque son père me désigna avec un sourire en coin et que le jeune homme se tourna vers moi ; il avait des yeux bleus tout simplement magnifique. Prenant mon courage à deux mains, je le rejoignis et me présentais. Il me sourit alors narquoisement et dit : « Seth, mais je ne parle pas avec les gamines! » Ce sur quoi, je l'avais frappé et qu'il avait écopé d'un bleu sous les regards ahuris et les quelques rires de l'assemblée. Et finalement, il était devenu celui que je considérais comme mon meilleur ami, tout comme il avait été mon premier baiser et même ma première fois. Lorsque nous avons quitté le bar ce soir là, mon père avait emmené Evan, endormis sur son épaule jusqu'à notre voiture - une magnifique mustang d'un rouge vif des années soixante et je traînais à l'arrière, jouant avec un briquet - paternel très responsable que voulez-vous - lorsqu'un bruit attira mon attention du côté des poubelles. Curieuse comme pas deux, je m'y étais dirigeais à pas de loup. Je restais figé sur place en découvrant l'homme... occupé à en mordre un autre! Je sais à quoi vous pensez bande de pervers mais en réalité, j'avais devant moi ce que l'on appel communément un rougarou. Je paniquais quand celui-ci se tourna vers moi, alerté part mon halétement de frayeur et lui lancé le briquet allumé au visage... Lorsque les cris de douleurs de la créature rameutèrent les chasseurs et mon père, cette dernière était déjà morte et finissait de se consumer sur le sol, sa pauvre victime légèrement ensanglanté et en pleure quelques mètres plus loin. Je n'avais jamais vu au tant de fierté dans le regard de William que ce soir là.

Lawrence, KS - 18 février 2010 ;

Je fus tiré de mes pensées par une mélodie familière et reconnue rapidement le thème de ma chanson préférée : " ♪ ... Hey, hey, hey ,hey... Ohhh... Won't you come see about me? I'll be alone, dancing you know it baby. Tell me your troubles and doubts. Giving me everything inside and out and. Love's strange so real in the dark. Think of the tender things that we were working on. Slow change may pull us apart. When the light gets into your heart, baby. Don't You Forget About Me. Don't Don't Don't Don't. Don't You Forget About Me... " Me pinçant la lèvre inférieure, je résistais quelques instants avant de me lever et de monter le son pour finalement me mettre à danser. Je devais purement et simplement ressembler à une folle ainsi mais ça avait le mérite de me défouler et même de me redonner la pêche. Au fur et à mesure des paroles, je sentais l'adrénaline se distribuer dans mes veines et ma morosité s'envoler. Mais je fus vite rappeler à l'ordre par la réalité lorsque l'un des nombreux téléphones sonna dans ma pièce spéciale "chasse". Me précipitant, je décrochais un téléphone rouge annoté "FBI" : « Bureau d'investigation fédérale que puis-je pour vous? ... Mr Hansler? Bien sur, c'est certainement l'un de nos meilleurs agents. ... Je comprends parfaitement, on est jamais trop prudent de nos jours. ... Bonne journée à vous aussi. » Et je raccrochais en soupirant. Je détestais jouer les "assistante" mais le système était pratique et si je ne le faisais pas pour les autres, alors personnes ne le ferait pour moi. Alors que j'allais quitter la pièce, mon regard tomba sur une photographie accroché au mur : elle nous représentait Evan, notre père et moi quelques jours à peine avant la mort de celui-ci face à un démon aux yeux jaunes. Cela faisait maintenant cinq ans... Me secouant, je retournais à mon "travail", prenant bien soin de fermer l'accès à la pièce derrière moi. Il était né dans la chasse et était mort dedans, je savais parfaitement qu'il en serait de même pour moi mais je ferai mon possible pour qu'Evan accède à une vie normale ou tout du moins la moins anormale possible.

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Bonjour à tous, je suis le petit nouveau membre de ce sympathique forum et sur le web, on me connaît sous le doux nom de captain lena. Je suis bien content d'arriver parmi vous et je m'engage en postant cette fiche à la terminer dans les plus brefs délais comme stipulé dans le règlement d'où je sors ce mot de passe : on nous utilise bon grès malgré pour arriver sur la fin. Je serai présent parmi vous environ trois à quatre jours par semaine. La célébrité sur mon avatar est sophia bush mais ne vous en faites pas je penserai à la recenser une fois ma fiche terminée. Au plaisir de vous croiser en rp !

Ce que je pense du forum : il est vraiment beau, à l'air bien tenue et sympa, mon seul problème a était au niveau de cette fiche, l'italique qui change uniquement la couleur du texte, ça ne tranche pas assez je trouve de plus, du coup les codes de couleurs pour différencier ne marche pas. Sinon, je n'ai rien à redire ^^ (beh ouais, sinon je serais pas là haha!)