NOM		PRÉNOM(S)
ÂGE		NAISSANCE
EMPLOI		FEATURING

✾ SEE THE SUPERNATURAL - La première fois où Remy a eu affaire au surnaturel, il a rencontré Louisa, une jolie brune vive et surprenante, puisqu’elle l’a défendu alors que lui n’était… qu’un homme d’affaire. Qu’aurait-il pu faire en réalité ? L’attaquer à coup de mallette ? Bien sûr que non. Et il n'avait pas spécialement l'habitude de se promener avec une arme, quelle qu'elle soit, à l'exception de son stylo et de son attaché case. Ainsi, il croit à toutes ces histoires que beaucoup prennent pour des fables, d’une part parce qu’il en a été lui-même la victime, et d’autre part, parce que Louisa est devenue sa petite amie pendant un certain temps avant qu’elle ne disparaisse. Et puisqu’elle était chasseuse, à moins de remettre en doute la santé mentale de la demoiselle, il fallait bien accepter l’évidence : les créatures existent, et la fille qu’il aimait les chassait.

brillant ◈ travailleur ◈ charmeur ◈ obstiné ◈ taquin ◈ sûr de lui ◈ secret ◈ passionné ◈ rusé ◈ ambitieux ◈ arrogant par moment ◈ attentif ◈ un requin dans son travail ◈ sociable ◈ charismatique

✾ TICS & TOCS -
• Place une main sur ses lèvres lorsqu'il réfléchit tout en étant concentré.
• A pour habitude de fumer une cigarette après l'acte, alors qu'il ne fume jamais en dehors de ça.
• Adore relever les défis.
• A pris pour habitude de coucher avec des filles, blondes pour la plupart, pour oublier la femme qui lui a sauvé la vie et a passé deux années avec lui.
• Est du genre à faire du sport pour se maintenir en forme, et s'est arrangé pour apprendre un sport de combat et être en mesure de défendre la femme qu'il aime. Il n'a pas arrêté quand elle l'a quitté.
• Déjeune toujours des œufs brouillés et un café le matin. S'il peut se passer des œufs, en revanche, c'est hors de question pour le café.
• Mauvais joueur, il déteste perdre.
• Aime le travail bien fait, et est du genre à ne pas lâcher une affaire quand elle est à sa charge, sauf exception de cas extrême.
• Obstiné, il est rare qu'il lâche facilement le morceau.
• Garde toujours un œil sur Louisa depuis qu'il a retrouvé sa trace en ville, où il s'est rendu à son tour sans se douter de ce qu'il se passe.

supernatural geek

✾ BEHIND THE SCREEN - Kelkechose ◈ La majorité est dans mon sillage ^^ ◈ La France ◈ 3/7 ◈ 7/10 ◈ TON AVIS SUR LE FORUM : J'aime beaucoup le forum, il est clair, intéressant, et les informations bien rédigées :D ◈ D'OU TU VIENS : Louisa m'a montré le chemin (a)


2. humain

✔ fiche terminée

« Remy, si nous t’avons fait venir ce matin, c’est pour une raison particulière. »

Fort bien, le jeune homme les regardait sans réellement comprendre, lui qui était sorti avec une mention très bien de ses études de droit, qui avait commencé ici en tant que simple stagiaire et formé par ceux que l’on qualifiait comme faisant parti des meilleurs avocats de la ville. Pourtant cela restait un homme amusant, naturel en somme, même s’il savait pertinemment ce qu’il voulait.

« Nous voudrions te proposer de t’associer avec nous.
- Au cabinet ? » demanda-t-il par acquis de conscience, mais cela semblait grotesque de penser à un autre endroit. Néanmoins il manquait l’un des associés, et il ne comprendrait qu’après qu’il les quittait justement pour une autre ville, et qu’ils avaient pensé à lui pour le remplacer. Etrange comme la vie apprend à vous sourire, à vous raconter des histoires étranges… Pas si étrange que cela en l’occurrence, puisqu’on lui offrait l’opportunité de gagner plus d’argent, mais également d’avoir plus de responsabilité. Il n’eut pas à réfléchir bien longtemps, pourquoi l’aurait-il fait au fond ? C’était une occasion en or, et il ne voyait aucune raison de refuser.

Associés. Il le devint officiellement à la fin de réunion, signant un nouveau contrat qui lui plaisait bien plus, mais il n’y avait rien d’étonnant à cela au fond. Si Remy n’avait jamais été du genre à vouloir se mettre en avant, faisant justement capoter des accusations avant même leur mise au tribunal, une position de ce genre… il fallait être idiot ou fou pour cracher dessus, alors que vous étiez capable de l’assumer pleinement.

••••

« Alors nous sommes d’accord. » renchérit Remy en laissant un sourire fier et conquérant étirer ses lèvres.

Il fallait bien reconnaître qu’il venait de faire un marché plus qu’acceptable pour son client… Il serrait d’ailleurs la main de ce dernier, la chevalière à son doigt marquant sa peau de sa fraicheur. Charles Desgardes était un riche homme d’affaire d’origine française, mais habitant la Nouvelle Orléans depuis plusieurs années déjà, et il ne faisait aucun doute qu’il méritait la prison plus que n’importe qui en ce bas monde. Remy savait qu’il devait avoir quelques cadavres dans son placard, quelques affaires louches et autres malversations à son actif, mais c’était un gros client de son cabinet, et il n’était pas là pour juger ses clients, mais pour les défendre. Boulot qu’il faisait à la perfection, puisque quelques billets verts parfaitement ridicules avaient juste été retirés de sa bourse pour que la plainte finisse à la corbeille. Peut-être que la disparition du témoin y était aussi pour quelque chose, mais cela n’intéressait pas vraiment l’avocat, sinon il ne défendrait plus aucun de ses clients et il serait à la rue.

« Merci O’Neill, toujours aussi efficace. Surtout, n’oubliez pas que si jamais vous avez besoin d’un service, je suis là. » Bien sûr qu’il le savait, mais devoir ensuite un service à Desgardes n’était pas dans son intérêt. Même s’il vivait à la frontière de la loi, il s’arrangeait toujours pour ne pas la franchir.

Remy, c’était l’homme charismatique qui en jetait lorsqu’il se trouvait dans une pièce, qui d’un clin d’œil charmeur, d’un sourire enjôleur, savait s’attirer les regards bienveillants d’un jury, plus précisément lorsqu’il leur sortait son boniment, sérieux, mais drôle. Cassant chaque argument de l’accusation avec une assurance nullement surfaite. C’était un rôle, une composition qu’il avait appris à faire sienne, lui le fils d’une famille de médecins n’ayant jamais manqué de rien, toujours brillant, travailleur, il n’était même pas étonnant qu’il en soit arrivé là. Bien évidemment, il n’avait pas voulu suivre la tradition, attiré par une autre forme de carrière toute aussi lucrative que la chirurgie. Contrairement à son frère qui n’avait rien d’un être ambitieux, incapable de suivre la tradition familiale. Mais non par choix, seulement bien plus par son envie de contredire et de déplaire au patriarche des plus exigeants. Mais il serait toujours temps de parler de lui par la suite.

Bien que le plus gros du problème était peut-être de naître dans la famille O’Neill, d’avoir cette impression de devoir toujours prouver quelque chose à quelqu’un, chose que Remy n’avait jamais eu besoin de faire. Il aimait la richesse de sa famille, les facilités que l’argent et les relations offraient. Pourquoi aurait-il renié tout ça quand ses résultats et l’argent de son père lui permirent de suivre de prestigieuses études à harvard. Il était arrivé troisième de sa promotion, résultat tout à fait acceptable pour ensuite rejoindre une ville aussi petite que la Nouvelle Orléans. Elle était vaste, influente, mais n’avait rien à voir avec New York, Las Vegas, ou bien encore Los Angeles, où des cabinets lui avaient fait des offres. Ils ne sont pas idiots, et ce sont eux qui proposent, eux qui cherchent à attirer les meilleurs. Mais inutile de dire le contraire, Remy était de Louisiane, et ne comptait pas ne plus l’être. C’était ancré dans ses gènes, dans sa façon de vivre, et il aimait le climat lourd de sa ville d’origine, et surtout il n’avait pas envie de s’éloigner trop loin de sa famille. Et ce même si sa mère semblait espérer qu’il lui offre bientôt des petits enfants.

••••

Puis il y eut une nuit, l’une de celles que l’on peut qualifier de différente, il venait de garer sa voiture devant chez lui, de commencer à prendre l’allée qui le mènerait jusque chez lui, lorsqu’il entendit un bruit non loin de là. Un coup d’œil à sa montre lui confirma l’heure tardive, et l’improbable possibilité que quelqu’un puisse se promener de manière inoffensive dans les parages.

Il ne possédait peut-être pas d’arme à feu, et ne savait d’ailleurs pas les utiliser, mais il était tout de même capable d’aller vérifier ce qu’il se passait. Il était du genre sportif et se maintenait en forme dans un club, alors s’il se passait un truc louche, il pourrait toujours intervenir, dans le cas contraire, il avait déjà commencé à sortir son portable, composant le 911 sans appuyer encore sur la touche appel.

Mais en vérité, il n’en eut tout simplement pas le temps, finissant dans un vol plané légendaire par atterrir sur une voiture, et perdre connaissance. Quelle force mes amis ! Vouloir sauver la veuve et l’orphelin et terminer sur un capot, complètement sonné. Il ne vit la silhouette d’une jeune femme qu’à la dernière minute avant que sa vision ne disparaisse. Et quelques secondes, minutes… guère plus, il reprit connaissance, laissant un gémissement s’échapper de ses lèvres, attirant l’attention d’une bien jolie brune… Mais Remy n’était pas vraiment en état de profiter de la vue, dommage, ne dit-on pas qu’avant de mourir il faut profiter un maximum ?

Mais c’était peut-être un peu tôt, alors qu’elle lui demandait où il habitait, l’aidant à marcher jusqu’à l’intérieur. Elle n’aurait tout simplement jamais pu le porter, néanmoins, lorsqu’il ouvrit les yeux, un peu plus tard, sur son lit, il découvrit d’une part qu’il était aussi nu qu’un vers de terre, et d’autre part, que la jolie brune était encore là, même si sa tête lui faisait un mal de chien.

« Qu’est-ce qu’il s’est passé ? C’était quoi ?
- Un démon. » notion sommes toutes plus simple que le terme de créature, et puis s’il ne le savait pas encore, il aurait véritablement tout le temps de la remercier par la suite, et surtout d’en apprendre plus. Il aurait pu remettre en doute ce qu'elle venait de lui dire, pourtant, qui avait ce genre de force ? Et qui ressemblait à 'ça' ?
« Et il est où là ?
- Ne vous inquiétez pas.
- OK… et c’est vous qui m’avez déshabillé ? »

Sincèrement ? Remy n’avait jamais pensé avoir envie de ce dont sa mère le serinait depuis des années avec désespoir, il n’avait même jamais cru tomber si simplement amoureux d’une fille qui lui aurait sauvé la vie, d’une fille qui prenait sans cesse des risques pour elle-même, partant à la chasse aux monstres. Il avait pris son temps, d’abord pour simplement coucher avec elle, puis cela avait été là, il avait voulu la garder près de lui, l’effeuiller comme si elle était d’une fragilité redoutable, ou bien encore l’aimer passionnément chaque jour que Dieu fasse ! Il était devenu sa part de tendresse, celle qu’il ne destinait qu’à elle quand il se faisait redoutable au travail, et qu’il prenait quelques cours de combat, histoire de combler le manque évidant de capacité à se défendre contre les créatures et autres bestioles qui peuplaient le monde. Et également défendre la femme qu’il aimait. Il détestait la voir partir, mais rien de ce qu’il aurait pu dire ne l’aurait empêché de le faire, aussi se contentait-il de lui arracher la promesse d’être prudente, de faire attention, de ne prendre aucun risque inutile. Mais il la connaissait.

Et puis vint un matin, au bout de deux longues années à être ensemble, où il songeait… peut-être à officialiser les choses en la présentant à sa famille, et il se moquait bel et bien que ses parents l’apprécient. Une nouvelle rébellion visiblement : pour elle. Mais à quelques jours de le lui dire, elle partit… pour ne tout simplement pas revenir. Elle l’avait quitté, mais pas pour un autre. Ou peut-être que si. Elle lui avait brisé le cœur, et c’était presque comme si elle s’était arrangée pour le lui arracher et le découper en un million de petits morceaux.

••••

Louisa était devenue comme une ombre dans sa vie, gardant toujours un œil sur la jeune femme, même si c’était elle qui l’avait quitté, elle qui avait voulu disparaître. Aussi avait-il compensé son absence en cumulant les aventures, les histoires brèves et passionnées, qui le laissaient s’afficher à la une des canards du coin au bras d’une superbe créature que l’argent, sa notoriété, mais également son physique attiraient. Bien trop vénales, aucune n’étaient parvenues jusqu’à lui faire totalement oublier la jolie petite brune avec laquelle il avait partagé deux années de sa vie. Aucune. Et ce matin-là ne faisait nullement exception, tandis qu’il s’éveillait, tiré de son lit par la sonnette d’entrée. Il fit donc basculer ses jambes en direction du sol, passant une main sur son visage, alors qu’un visage à la chevelure blonde et ondulée venait l’effleurer d’une main, l’autre dérivant sur son torse, quand ses lèvres gourmandes de gourgandines s’attardèrent sur son épaule.

« Tu attends quelqu’un… sinon laisse sonner... » lui proposa-t-elle en lui arrachant un sourire sous ses gestes. Ce n’était pas idiot, et cela le tentait vraiment, lorsque l’on commença à tonitruer à sa porte. Pas moyen d’être tranquille dans sa propre maison ! S’arrachant au baiser qu’il offrait à la blonde qu’il venait d’allonger, il poussa un grognement de frustration, passant rapidement un boxer pour gagner la porte à grandes enjambées, et se retrouver face à son frère.

Comment décrire ce qu’il avait sous les yeux : une loque. Il n’y avait pas d’autres mots. Ses vêtements étaient misérables, ses yeux hagards, ravagés par une trop grande prise de drogue le rendait nerveux, anxieux. Remy avait déjà essayé de le faire décrocher, même en tentant de le faire suivre une cure, mais cela n’avait rien changé, et…

« Peter. »

… ne venait que lorsqu’il avait besoin d’argent. S’étant fait virer d’un énième boulot pour s’être camé pendant ses heures de travail. Son frère ne savait même pas comment il trouvait encore de quoi être embauché.

« Salut Rem’… tu sais… j’prends des nouvelles… je…
- Te fatigue pas. Combien tu veux ? » répliqua le jeune avocat en l’interrompant.

Inutile de s’appesantir là-dessus. Leurs parents s’en moquaient, lui pas, Peter était son grand frère, celui qui aurait dû être son modèle, un musicien raté qui s’était rabattu sur du bonheur en pilule, tandis que Remy s’était rabattu sur du sexe facile lorsque son bonheur avait disparu. Ainsi le comprenait-il, sans pour autant être d’accord. Mais il ne savait plus quoi faire, et le priver d’argent pour le retrouver dans un caniveau, n’était pas plus au programme.

Aussi lui donna-t-il ce qu’il réclamait, tout en lui offrant une tasse de café et mettant la sulfureuse blonde à la porte. Il n’avait de toute manière plus envie, la vision de son frère lui avait coupé ses moyens, et puis… Il le poussa à prendre un bain, lui donna des vêtements qu’il avait pour ces cas-là. Et Peter repartit avec une meilleure apparence, mais tremblant comme jamais. Ou plutôt si, Remy l’avait déjà vu dans un état bien pire quand il avait cherché à le faire arrêter, cela n’avait duré que deux semaines, deux frêles semaines avant que leur père laisse à nouveau claquer une remarque sarcastique et que Peter replonge.

••••

Ainsi la vie continuait… et Remy se trouvait dans son bureau, à plancher sur sa plaidoirie finale d’un dossier dont l’audience aurait lieu d’ici trois jours. Néanmoins, lorsque l’on regardait le grand avocat, l’on remarquait les cernes sombres, ses traits tirés, comme s’il dormait mal, ce qui était effectivement le cas : Louisa avait disparu. Et bien évidemment, il ne comprenait ni le pourquoi, ni le comment, c’était comme si elle s’était juste volatilisée. Comment pouvait-il en être si sûr ? Il avait demandé à l’un de ses collègues de la police de vérifier si elle avait utilisé sa carte de crédit. Aussi était-il véritablement inquiet, jusqu’à ce matin… le téléphone sonna et il prit naturellement le combiné.

« Oui Juliette ?
- L’inspecteur Monroe désire vous parler.
- Passez-le moi. » répondit-il à sa secrétaire.
« O’Neill, j’ai retrouvé sa trace. »

Et la conversation se poursuivit en de brèves indications : la ville, quand, etc. Et une fois cela terminé, Remy s’arrangea pour refiler son affaire à quelqu’un d’autre, et prendre la route direction Amityville pour s’assurer que c’était bien elle qui avait utilisé sa carte, et surtout qu’elle allait bien.

Une attitude d’amoureux transi ? Non… Remy avait tourné la page, en parti seulement, mais il l’avait fait, cherchant à l’oublier dans une multitude de bras, même s’il était indéniable qu’il tenait encore à elle, qu’il… et puis peu importait ce qui était vrai ou ne l’était pas, il allait la retrouver, un point c’est tout.