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| Do They Have Nothing Better To Do ? ... Nope ! {PV Sam | |
| Auteur | Message |
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Phoenix H. Lawrence
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✾ MON PSEUDO : Twix ✾ MA CÉLÉBRITÉ : DiannaSexyAgron ✾ MES CRÉDITS : Me, I & Myself ✾ MON MOI² : None ✾ MA DATE D'ARRIVÉE : 22/07/2009 ✾ MES MESSAGES : 470
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| Sujet: Do They Have Nothing Better To Do ? ... Nope ! {PV Sam Mer 4 Nov - 6:55 | |
| Le souci principal lorsque vous avez une fille de 5 ans, c’est que c’est curieux comme tout et que ça vous fait sans cesse des caprices, alors même que vous, vous ne pourrez jamais vous résoudre à leur tenir rigueur de leurs sales habitudes et de leurs crises enfantines plus de 15 minutes ! C’est comme ça, vous n’y pouvez rien, vous maintenez la punition fixée, lorsqu’il y en a une, pour apprendre à votre enfant les bonnes manières, et surtout, le respect des règles et des demandes, mais au fond de vous, vous savez que vous ne lui en voulez déjà plus … La dernière lubie de Jude ? Mademoiselle voulait lire, oui, tout à fait, lire, lire et encore lire, tout et n’importe quoi en plus, surtout n’importe quoi d’ailleurs. Mais de toute façon, quelle pouvait bien être l’importance du titre de ce qu’elle lisait, puisqu’elle n’avait que 5 ans et que, donc, elle savait tout au plus déchiffrer son prénom et son nom. En gros, lorsque Jude prétendait vouloir lire, elle se contentait de prendre le premier truc avec « des gribouillis dessus », comme elle disait si bien, et se mettait à raconter des histoires, à inventer des choses, juste pour faire comme les grands, elle qui voulait sans cesse devenir une grande fille juste pour pouvoir enfin faire toutes ces choses qui lui étaient encore défendues sous prétexte qu’elle était encore trop petite. Et peu importait s’il s’agissait du programme télé, de la notice du téléphone ou d’une publicité pour les jambons ! Et puis, peu importait aussi si elle tenait l’objet qu’elle voulait lire à l’envers ! Cela n’avait aucune, mais alors aucune importance pour elle, surtout parce qu’elle prétendait faire ce qu’elle voulait, et que si vous vous avisiez de lui faire la moindre remarque, elle levait les yeux vers vous et vous lançait un « Papa, parle moi pas, je lis et je vais perdre l’endroit ! », tout ça avec un air bien sérieux sur son petit visage, ses petites mains toujours cramponnées au livre. Le truc, c’était que, voilà, elle avait décrété qu’elle avait tout lu chez elle, et elle voulait des livres, d’autres livres, des mieux, des où les « gribouillis sont pas tout petits comme des fourmis ». C’est vrai, si elle sortait les ouvrages que lisaient son père, cela ne lui plaisait pas. Mais qui en voudrait à une pitchounne de même pas 6 ans de ne pas éprouver plus que ça d’attirance particulière pour Emmingway, Henley ou Shakespeare ?! Alors, le seul moyen pour qu’il ai un peu la paix, et qu’il n’achète pas un livre qui ne servirait à sa fille qu’une seule fois, Jackson s’était rabattu sur la solution la plus pratique et la moins coûteuse : emprunter des livres à la bibliothèque de la ville. Oui, le jeune homme savait où elle se trouvait, ne le prenez donc pas pour un ignorant voulez vous. Il était intelligent le sieur, un peu trop même, parce qu’il se prenait la tête pour des choses futiles et sans plus d’importance que cela. Mais attention, il refusait de reconnaître ce fait véridique, alors ne cherchez pas à le faire approuver, il va pas réellement apprécier votre petite intention !
Allez, c’était donc parti ! Il avait intérêt à se dépêcher, avant que Jude ne change encore d’envie et se décide, par exemple, à lui demander de lui faire visiter un zoo. Il n’y avait pas de zoo à Ellington, sauf si l’on considérait que les habitants étaient tout de même tous de sacrés phénomènes. Mais du coup, cela reviendrait à faire de l’ethnologie et pour le coup, Jude ne comprendrait sûrement pas ce mot, ni même ce en quoi il constituait ! Le plus gênant restait le fait qu’elle était tout à fait capable de marcher dans la rue et de se retourner sur tout le monde, en pointant chacun du doigt et en confiant à voix haute à son père à quel animal chacun lui faisait le plus penser. Sérieux, dans ces cas là, Jack’ ne savait pas trop comment réagir, partager entre l’envie de coller une bonne fessée à sa fille et celle d’éclater de rire devant la naïveté enfantine et la réalité du propos ! Alors, oui, pour éviter toute situation semblable, autant qu’il presse le pas et ramène vite fait de nouveaux livres à sa fille. Il connaissait assez bien la bibliothèque, mais n’y passait pas non plus son temps. Très peu pour lui de rester des heures enfermer ici, dans ce lieu clos, de rester des heures sans bouger de sa table, penché au dessus d’un livre, au risque de presque faire corps avec l’ouvrage, lunettes vissées, ou presque, sur le nez. Très peu pour lui, aussi, de rester immobile durant de longues, très longues heures, au risque, cette fois ci, de devenir aussi desséché qu’une momie, et de ne pas parler, de faire autant de bruit que le vent dans les arbres et encore, à coup sûr, ça, ça devait déjà faire trop de bruits pour les oreilles de la Cerbère Numéro 1, à savoir la dirlo de la bibliothèque ! Et croyez le, sur ce coup là, être le cousin de l’une des employées ne servait strictement à rien ! Lou’, de toute façon, jubilait trop à chaque fois de le voir se faire passer un savon parce qu’il avait eu l’inconscience d’esprit suprême de laisser tomber un papier sur le sol dans un bouquant horrible ! En parlant de Lou’, elle allait nettement moins rire dans les semaines à suivre … Pourquoi ? Parce qu’elle était enceinte la Miss ! Il le savait, elle le lui avait dit, avant même de le dire au principal concerné, c'est-à-dire, si vous suivez, au père. Fallait pas chercher la logique dans tout ça hein, c’était Lou’, et tout comme Jack’ lui-même, elle avait un sens de la logique et du raisonnable assez déconcertant. Elle allait sûrement devenir encore plus incisive avec lui, mais bon, il avait de l’entraînement et n’avait pas vraiment le choix, surtout qu’il ne serait pas son principal défouloir, l’homme sur lequel elle préférerait se défouler lorsque ses hormones de femme enceinte lui diraient merde et qu’elle aurait les nerfs à fleur de peau, nan nan nan … A coup sûr, elle réservait ce traitement de faveur au futur papa !
Bon, alors, il avait pris, au hasard, il fallait le dire, des livres au rayon enfant, en évitant tout de même les ouvrages trop imagés, puisque Jude les refoulerait obligatoirement, juste parce qu’elle trouvait qu’il s’agissait là de livres pour bébé et que, « Pouah !! », elle n’était plus un bébé depuis longtemps ! Les filles, est ce encore plus étranges à l’enfance que ne peuvent l’être les garçons ? Le jeune homme ne préférait pas se prononcer, parce que, pour tout vous dire, il n’en savait trop rien. Il n’avait qu’une fille, n’avait pas eu de petite sœur, ne pouvait donc pas se référer à son expérience personnelle pour fournir une quelconque réponse. Il était tout fier de lui, parce qu’il avait mis moins de temps que prévu et que dans 15 minutes maximum, il serait chez lui, apportant les ouvrages sur lesquels se jetterait Jude comme s’il s’agissait là du Saint Graal ! Il n’y avait pas grand monde dans les rues à cette heure ci, on était en heure creuse, les gens bossaient, et ne faisaient déjà pas de vieux os dans les rues lorsqu’ils avaient du temps libre. Il n’y avait que les feux rouges pou vous faire chier, mais bon, on ne peut certainement pas tout avoir dans la vie. Il était à quoi, quelques mètres du chemin vers la sortie lorsqu’un coup d’œil sur sa gauche l’alerta, et lui hérissa les poils. Sam … Evidemment, c’était trop beau pour être vrai d’avoir tant de chance, il fallait forcément qu’un truc vienne merder pour dérégler tout ! Tss … Sam ? Pour info, c’était lui, le futur papa, et surtout, c’était lui qui … Yeurk, Jack’ ne préférait pas y penser, juste parce qu’il sentait déjà sa mâchoire se serrer compulsivement et son cœur accélérer brusquement dans sa cage thoracique. Sam, c’était pas réellement son meilleur ami, si vous comprenez la situation. Sam, c’était celui dont Lou’ disait être amoureuse, celui avec qui elle passait tant de temps, alors qu’autrefois, Jack’ et elle étaient plus souvent ensemble que maintenant. Certes, c’était sa cousine et non pas sa petite amie, et, sur le papier, elle ne faisait rien de mal à trainer avec Sam, ne trahissait personne, ne brisait aucun lien sacré, mais dans la vraie vie, c’était bien plus compliqué. Jack’ ne supportait tout simplement pas que quelqu’un puisse le supplanter en importance dans le cœur de Lou’, surtout s’il s’agissait d’un homme. Sam était tout simplement dangereux pour lui, c’était ainsi, Jack’ ne supportait pas ça, pas du tout même. D’ailleurs, Lou’, pour une fois, avait beau y faire, cela ne changeait rien. Elle lui tapait des scandales, c’était normal, elle lui remontait les bretelles, mais lui, en tête de mule qu’il était, il ne changeait pas du tout de point de vue et gardait la même attitude depuis le début, c'est-à-dire celle de montrer les crocs dès qu’il voyait Sam, de toujours se tenir près en cas de besoin.
« Vous avez besoin d’un renseignement peut être ?! »
Il s’était fait surprendre par l’une des bibliothécaires, planté au milieu d’un des couloirs de passage situé entre les rayons, à ne pas bouger. Peut être avait elle pensé qu’il attendait le déluge, ou un truc dans le genre. Il la remercia d’un signe de la main et d’un sourire, lui indiquant poliment que s’il avait besoin d’aide, il saurait où venir pour la faire bouger, qu’il était assez grand pour venir demander s’il avait besoin, qu’il ne l’avait pas sonné. Ouais, sauf que cette bibliothécaire devait être nouvelle, puisqu’elle parla fort, trop fort pour ne pas être entendue à plusieurs rayons à la ronde. D’ailleurs, elle devint légèrement cramoisie lorsqu’elle se fit reprendre par une bibliothécaire un peu plus âgée, assise derrière son bureau, remontant ses lunettes à chaine, et qui toussota faussement, tout en lui faisant les gros yeux. Booo, mais c’est qu’elle ferait peur cette vieille chouette !! Bon, comme Sam devait être loin d’être sourd, lui aussi avait sûrement entendu la voix de cette toute nouvelle employée, alors, plutôt que de se barrer et de prétendre que, nan, décidément, il n’était jamais venu dans cette bibliothèque, et que, oui, Sam avait des hallu’ visuelles et sonores, Jackson préféra s’approcher de Sam.
« Tu sais qu’elle bosse pas aujourd’hui ? … » |
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Sam Winchester
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| Sujet: Re: Do They Have Nothing Better To Do ? ... Nope ! {PV Sam Mar 10 Nov - 8:40 | |
| La bibliothèque... pourquoi est-ce que Dean restait persuadé que c'était le lieu de prédilection de Sam ? En découlait alors la question logique du : pourquoi est-ce que c'était toujours Sam qui se tapait des allers-retours dans cet endroit de merde ?! A Ellington, il fallait bien le dire, la bibliothèque n'était pas très fournie, en livres, bien entendu. Sans compter que c'était un endroit où le cadet Winchester n'avait pas vraiment envie de mettre les pieds en ce moment... pas à cause des bouquins, et même pas à cause du long rayonnage sur la religion chrétienne qui le foutait bien en boule à chaque fois qu'il passait devant. Non, pas pour tous ces facteurs, qui pourtant, avaient pas mal influencé son point de vue sur la bibliothèque il y a de cela quelques temps maintenant. Aujourd'hui, c'était tout autre chose qui le maintenait loin de la bibliothèque d'Ellington. Ce "tout autre chose", vous l'aurez deviné, s'appelait Louisa. Et ce "tout autre chose" s'avérait être enceinte de lui... Non pas que l'idée même en principe même le dérange, il... se sentait proche de Louisa, et il avait été prêt à construire quelque chose avec elle... avec le temps, pas au bout de trois mois à peine. Certes, le contexte actuel des choses ne leur donnait certainement pas beaucoup de temps pour construire quelque chose de bien concret... mais de là à ce que tout aille si vite... Oui, c'est bien Sam Winchester dont la vie défile à cent à l'heure qui pensait ça et qui avait un léger besoin de prendre le temps de poser ses pensées pour être capable de choisir autre chose que la fuite continuelle. Heureusement pour lui, Louisa ne travaillait pas aujourd'hui, sous insistance de sa ô combien attentive patronne avait-elle dit dans le rapide message qu'elle avait laissé sur son répondeur alors qu'il s'évertuait encore une fois à devoir réfléchir plus qu'à agir. Il perdait du temps, beaucoup trop de temps à se poser sans cesse des questions, et au fond, derrière son esprit sans cesse dérangé par des questions de paternité, il le savait. Mais pour le moment, la petite voix qui lui disait de se "bouger les miches BON DIEU !" n'était encore qu'un tout petit murmure, comparé à tous les doutes qui l'assaillaient jour et nuit... il en était presque à faire des cauchemars plein de bébés, un peu comme Shrek, si vous suivez les aventures de l'ogre vert fort attachant. Tout ce petit laïus cinématographique pour exposer la vie de Sam, quel détour ! Bref, pour finir le raisonnement, heureusement que Louisa ne travaillait pas, parce qu'aujourd'hui, les Winchester avaient des recherches à faire, et le principe voulait que ce soit Sam qui se tape les recherches dans les bouquins de la bibliothèque, comme le voulaient les habitudes instaurées par les deux frangins avec les années.
Donc non, Sam n'était pas là pour voir Louisa, et pas non plus pour trouver des livres bidons du genre "devenir parent, challenge ou bonheur ?" ou encore "comment être un bon père ?", livres qu'il avait eu l'occasion de voir dans le minuscule rayonnage psychologie, pas si loin de "religion", justement. Alors... devenir parent, challenge ou bonheur ? Ahem, franchement, le cadet Winchester n'avait pas envie de se pencher sur la question pour le moment, tout ce qu'il voyait à chaque fois qu'il y réfléchissait, c'était le fait qu'il s'était mis dans des emmerdes plus grosses que lui, qu'il allait de toute manière forcément mourir dans cette ville pourrie qu'était Ellington et que, par-dessus le marché, il n'avait encore jamais parlé, en trois mois, de Louisa à Dean ! Bon, il se doutait bien qu'à partir du moment où il dirait à son frère "je vois une femme depuis quelques mois" avec un peu plus d'explicité dans le langage, il n'aurait droit qu'à un sourire en coin du genre "eh bah, c'est pas trop tôt"... là où ça finirait par se corser, c'est à partir du moment où il devrait lui dire "et puis... elle est enceinte", chose que l'aîné Winchester avalerait moins facilement. Toute personne connaissant un tant soit peu Sam Winchester depuis des années savait très bien qu'il n'était pas du genre à se lancer corps perdu dans des affaires dans ce genre, et qu'il était encore moins du genre à s'engager dans une histoire - encore moins amoureuse - alors que son heure allait venir d'ici bien peu de temps. Et pourtant... Ellington l'avait changé, un peu comme si elle avait eu une quelconque influence sur lui, sur la manière dont il voyait la vie, sur la manière dont il verrait sa mort. Après tout, cette foutue ville avait aussi changé Dean d'une certaine manière... c'était bien la première fois que Sam voyait son frère passer plus d'une nuit avec la même fille, et même si cette fille était Jaelyn Miller, une fille avec qui, lui, il n'avait pas d'anicroche bien spécifique, il était assez content pour son frangin, vous savez, comme dit le dicton, mieux vaut tard que jamais hein ? Ouais, bon, ce dicton ne devait pas être très adapté pour les époques comme celle qu'ils traversaient en ce moment, la dernière étape d'une vie trop courte sans doute... après tout, le "mieux vaut tard", ils auraient peut-être du le passer à la trappe, et se contenter du "jamais", rien que parce que ça ne valait pas la peine, au fond, de construire quelque chose pour disparaître à peine cette "chose" construite.
Ou peut-être que si, ça valait le coup, rien que de garantir un petit bout d'avenir, là où rien ne semblait enclin à indiquer que quelque chose pouvait encore vivre. Mais faire vivre quelque chose dans un monde qui tombait dans le chaos, était-ce dans le fond aussi une bonne décision ? Louisa avait dit vouloir garder le bébé, lui, dans un sens, il était plus perdu que prêt à répondre sincèrement que lui aussi, il en voulait de ce fameux petit bout d'avenir. Peut-être ne voulait-il pas s'attacher au fol espoir de voir cet être grandir, ou tout simplement naître. Les choses avançaient tellement vite, le couperet finirait forcément par tomber, brusquement et brisant toute la tranquillité apparente qui continuait de régner sur la ville, si bien que Sam ne savait même pas s'il serait capable de garantir la sécurité de Louisa, et encore moins la survie de l'enfant qu'elle portait. Même s'il était prêt à tout donner, qui sait ce qui pouvait arriver, alors oui, c'était toujours préférable de ne pas trop s'accrocher à ce qui n'était pas encore concret, ce qui n'était encore qu'hypothétique et qui menaçait de disparaître du jour au lendemain. Dans le cas présent qui tournait dans son esprit, Sam ne voyait que les menaces, l'horreur et les démons qui menaçaient aussi bien Louisa que l'enfant qu'ils pourraient avoir ensemble... parce que ce qui ne devait jamais se savoir, se savait toujours très vite chez les démons, à croire que ces crétins avaient un sixième - voire même plus - sens pour percevoir ce que leurs victimes essayaient vainement de leur cacher. Quelle vie pourrie franchement, il avait beau lutter, il aurait beau lutter de toute manière, quelque chose, un instinct en lui, lui disait que profilé comme c'était, les choses étaient trop belles pour qu'il n'y ait pas quelque chose qui surgisse d'ici peu pour tout faire basculer. Alors mieux valait qu'il brise un peu ce trop plein de "bien", peut-être.
Une voix brisa l'épais silence de mise dans la bibliothèque, comme pour sortir Sam de ses pensées alors qu'il n'était là que depuis quelques minutes à peine, encore presque à hauteur de l'entrée, son papier à la main ; papier sur lequel était griffonnées quelques idées pour orienter un tant soit peu ses recherches, des époques, des noms plus ou moins connus à Ellington. Et puis, comme pour voir qui venait de le couper ainsi dans ses pensées envahissantes, il leva le regard, sans réprimer un haussement de sourcils alors qu'il voyait la jeune femme... et surtout, la personne à qui elle venait de poser sa question, question qui avait résonné dans tout l'espace restreint, faisant aussi lever le regard à l'autre femme à l'air de chouette. Elle rentrait vraiment dans le cliché celle-là, avec son air frigide et son regard perçant à glacer le sang au plus brave des types... Enfin, là, la seule personne que Sam voyait, était la seule personne - ou presque - qu'il n'aurait pas voulu voir, ni ici, ni aujourd'hui, ni jamais même. Jackson, ou le cousin envahissant qui se croyait dans un remix du Parrain pour un nouveau chapitre dans lequel il découvre que sa jolie fille est devenue une femme, avec des envies de femme, et des fréquentations de femme. Encore, s'il était le père de Lou, l'idée en elle-même aurait pu passer, non ? Mais nan ! Lui, c'était juste un chieur possessif et collant qui n'aimait pas qu'on marche sur ses plates bandes, et qui le montrait clairement, le genre de mâle qui lève la patte pour marquer son territoire... bref, pas de quoi pour être le meilleur ami de Sam hein ? Et au fond, plus le temps avançait, plus la situation devenait inextricable, et moins le Winchester avait envie d'arranger les choses. Finalement, il s'y était fait à ses petites paroles acerbes, à ses regards mesquins et narquois à chaque fois qu'ils se croisaient, si bien, qu'il s'arrangeait pour le croiser le moins souvent possible. Ellington était un petit bled, mais bien heureusement, pas encore assez petit pour que eux deux, ils en viennent à se croiser trop longtemps. De toute manière, maintenant, Sam avait l'autorisation officielle de Lou de casser le nez de Jackson si la pulsion lui traversait l'esprit à un moment donné. C'était pas mal un avantage, il fallait avouer.
Détournant le regard alors que monsieur le rital sorti d'un film des années 80 où la femme était encore propriété de celui qui posait le panneau "à moi" en premier, Sam tenta de se concentrer à nouveau sur son papier, serrant la mâchoire et déglutissant pour contrôler le long frisson qui lui parcourait tout le corps comme pour traduire la réaction épidermique qu'il ressentait dès qu'il le voyait. La situation n'était vraiment pas prête d'évoluer entre eux... dans un premier temps, le Winchester aurait été prêt à faire quelque chose, rien que pour Louisa, mais plus il tentait, plus il se rendait compte que si de l'autre côté, il n'y avait aucune intention d'apaiser les tensions, il ne pouvait pas tout arranger tout seul. Alors tant pis, au fond, ça ne le dérangeait pas d'avoir quelqu'un d'autre que les démons et les Anges à détester dans cette ville... dommage juste que leur machisme débile doive intégrer Lou dans toute cette histoire et encore plus maintenant alors que... Bref. Trop peu absorber par son petit bout de papier, Sam sentit "l'aura" remplie de testostérone de Jackson le possessif se rapprocher, levant d'avance les yeux au ciel tout en essayant de deviner quelle serait sa phrase de bonjour aujourd'hui. Petite pique acérée qui ne se fit pas attendre, et encore heureux, il n'avait pas que ça à faire, servir de défouloir à un crétin aux bras chargés de bouquins pour enfant, il avait vraiment mieux à faire... quoique... ce "mieux à faire" c'était des recherches inutiles qu'il savait déjà aboutissant à rien du tout. "Elle", oh et puis un ton, tout ce qu'il y a de plus agréable en signe de bonjour, mais c'était peut-être une petite habitude qui s'était instaurée entre eux deux, comme si la désinvolture ne les quittait plus à partir du moment où ils s'adressaient mutuellement la parole. Qu'il ne se berne pas, il n'était pas le seul à connaître un bon nombre des activités de Louisa et sur ce point là, Sam pouvait même se vanter d'en savoir plus que lui, mais là n'était pas la question, ils n'allaient pas faire un concours de "où est Louisa ?" en plein milieu de cette foutue bibliothèque !
« Je sais... ça peut paraître fou comme idée, mais je n'ai pas besoin d'un informateur pour savoir ce genre de choses... »
Oui, quand Sam n'aimait pas quelqu'un, l'ironie allait loin, même plus loin parfois qu'avec les démons. Il économisait cet effort d'être sarcastique avec eux, sachant très bien que ça ne les avait jamais atteints, là c'était toute autre chose et blesser l'égo de Jackson ou tout simplement le foutre en boule, c'était vraiment le cadet de ses soucis, même au milieu de cette bibliothèque ! Accordant un rapide coup d'œil au ô combien charmant cousin de Louisa, Sam se décida à bouger, rien qu'histoire d'aller commencer ses recherches, et puis rien que pour s'éloigner du regard glacial et tranchant de l'autre vieille qui le surveillait du coin de l'oeil... ou peut-être de Jackson, qui sait.
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Phoenix H. Lawrence
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| Sujet: Re: Do They Have Nothing Better To Do ? ... Nope ! {PV Sam Jeu 12 Nov - 7:10 | |
| Vous n'avez jamais remarqué à quel point les choses sont mal faîtes ? Il suffit que vous ayez besoin d'aide où que ce soit, dans un magasin, à la gare, dans la rue, dans une administration, dans un lieu public, bref, n'importe où pour qu'il n'y ai personne dans le coin, que vous soyez presque seul au monde, condamné à vous débrouiller seul, en grand garçon ou grande fille que vous étiez. Et même si vous n'étiez pas en mesure de gérer tout ça tout seul, et bien, tant pis pour vous, cela n'allait strictement rien changer à la situation, le seul changement résiderait dans votre ressenti personnel à vous, vous vous sentirez encore plus seul et perdu, encore plus à la dérive, comme allant à contre courant. En revanche, entrez dans un magasin avec la simple intention de fouiner, et donc, pas dans l'optique d'obtenir un renseignement ou de recevoir de l'aide, et aussitôt, vlan, on vous tombait dessus, sans que vous ne compreniez ni comment, ni pourquoi. Vous souriez alors le plus gentiment possible, en évitant les sourires trop forcés, rendez vous compte que ça fâche les gens, et vous remerciez gentiment la personne qui s'était proposée, même si, en fin de compte, dans ce cas là, c'est un peu son boulot à cette brave personne. Alors, oui, vous ne l'envoyez pas sur les roses parce que vous ne pouvez pas trop lui en vouloir de faire ce pour quoi il était payé ce sympathique St Bernard, mais ça vous ravissait pas non plus plus que ça on va dire ! Ils n'avaient donc personne d'autre à venir emmerder tous ces gens qui se proposent pour vous aider à vous relever lorsque vous êtes assis au pied d'une belle fontaine en pierre, et que vous ne voulez rien faire d'autre qu'observer les gens qui passent dans la rue, que prendre des photos d'un point de vue différent, en changeant du braquage habituel de l'optique de votre appareil photo ... Ils n'avaient donc personne d'autre à incommoder avec leur BA de la journée, sûrement motivée par une quelconque envie de se faire bien voir, de qui, on sait pas, mais de se faire bien voir tout de même. Justement, sur le moment, Jackson se demandait bien quelle mouche avait pu piquer cette nouvelle employée de la bibliothèque, parce que ce n'était pas réellement le genre d'ici d'aller emmerder les gens, nan, on contraire, tout le monde avait tendance à rester là où il était et à attendre que les autres viennent à lui. Bah, ils avaient toute une philosophie de vie les habitants d'Ellington, une philosophie bien à eux, une fois qu'on s'y était fait, au fond, on s'en accommodait. En même temps, on pouvait difficilement faire autrement, n'est ce pas ? Elle voulait peut être se faire bien voir de sa supérieure mais là, étrangement, sans savoir pourquoi, il avait simplement envie de lui dire, le plus élégamment et poliment possible d'aller, justement, se faire voir ! Vous voyez dans quel état le met Sam ? Et sans rien dire ni rien faire en plus, nan mais, c'est pas possible !
Sam ... Toute une histoire celui là ! Jackson ne savait pas exactement quand le plus cadet des deux frères Winchester avait commencé à fréquenter sa cousine, en d'autres mots, plus crus (nan mais, on prévient, histoire que les yeux sensibles ne lisent pas les mots qui suivent, on sait jamais, les groupes de pression aux Etats Unis ont un pouvoir fou, et surtout le cerveau bien dérangé pour voir le mal partout, sans cesse, et pour un rien !), depuis quand il avait commencé à se faire Lou. De toute façon, au fond de lui, il ne voulait pas le savoir, tout simplement parce que, à la base, il ne voulait même pas d'une quelconque histoire entre Sam et Lou impliquant plus que les simples mots « bonjour » et « au revoir ». Il ne fallait pas que Sam prenne totalement pour lui toute cette tension et cette envie de lui sauter au cou qui couvait en Jack', parce que le jeune homme avait été ainsi avec tous les hommes qui avaient fréquenté Lou et qu'il avait eu le « grand bonheur » de rencontrer ... Sauf que, les autres hommes, ils avaient des défauts et croyez bien que cette vérité ne sortait pas QUE de la bouche de Jack'. Hors, pour une fois, sa cousine ne moufetait pas, ne se plaignait pas de ceci ou de cela, se contentait de sans cesse paraître plus heureuse, avec, même, osons le dire, quelques petites étoiles dans les yeux et des joues plus rouges qu'à la normale. C'était pas normal ça, il y avait forcément un truc qui clochait chez Sam, forcément, n'est ce pas ? Il y avait obligatoirement baleine sous gravillon, anguille sous roche, obligatoirement ! Hors, si lui trouvait sans aucun soucis des tas de défauts et de trucs qui clochaient beaucoup chez Sam (oui, sans le connaître plus que ça, mais il est fort Jackson, très fort même !), Lou', elle, semblait simplement vivre sans cesse quelques millimètres au dessus du sol, comme si elle flottait. Ouais, même quand ils s'étaient vus dans le parc, alors que rien n'était prémédité, et qu'elle lui avait annoncé THE nouvelle, elle était plus joyeuse et moins palote que d'habitude. Peut être qu'il se faisait des idées, qu'il avait des visions, ou peut être pas ! Et ça, c'était bien chiant, devoir sans cesse se reprendre dans les dents ses attaques en règle contre Sam, comme un boomerang vous revenant à pleine poire, tout ça parce que Mademoiselle Louisa Eugénie Delacroix refusait d'aller dans son sens, de reconnaître que, sérieusement, Monsieur Sam Winchester n'était pas bien bavard, qu'il débarquait de nul part et que c'était bien étrange et pas normal ... Quoi ? ... Lui aussi il était arrivé un beau jour en ville, sortant de nul part ? ... Oui, et alors ! Et puis, d'abord, c'est pas la question ! Et puis, d'abord, c'était pas de lui qu'on parlait mais de Sam ! Et, surtout, ne vous mettez pas à confondre Jack' avec Sam, ça va pas du tout aller et vous allez pas vous en faire un copain, loin de là ! Tout ceci s'était compliqué depuis quelques temps, depuis que Lou, sans doute sans réellement le vouloir, avait annoncé à son cousin, c'est à dire à Jack', qu'elle était enceinte. Il n'avait bien sûr pas eu le besoin de demander si oui ou non cet enfant était de Sam, sa cousine avait des défauts, certes, mais pas celui d'être infidèle. Et puis, elle lui cassait bien les pieds, pour ne pas dire autre chose, avec cette histoire avec Sam, si en plus elle décidait du jour au lendemain de changer de canasson, ça allait réellement plus du tout aller ! Et avec un enfant dans le tableau, c'est nettement moins évident, forcément, d'éjecter Sam de ce même tableau. Et Jack' en était réduit à devoir imaginer une potentielle vie future de Lou avec Sam à ses côtés. Quand il y pensait, ça le faisait presque sortir de ses gonds ! Un peu plus et il se mettait à prendre, là, pour punching ball, la pauvre employée qui n'avait rien fait d'autre que de venir lui poser une question à la con avec son air aimable à la con.
Et il se payait sa tronche en plus, de mieux en mieux ! Dossier Sam Winchester, dans la pile des condamnés à la pendaison par les doigts de pieds, direct, avec sanction active de suite ! Si seulement il pouvait être un peu plus comme son frère aîné, Dean, parce que ça voudrait dire qu'il l'ouvrirait souvent, plus que maintenant en tout cas, et qu'il tirerait pas sans cesse une tête de six pieds de long, debout, comme avec un balai ou quoi que ce soit d'autre, pourvu que ce soit long et droit, tout droit, enfoncé dans le cul ! Si seulement il pouvait, en fait, rester loin de Lou, le monde s'en porterait pas plus mal, et Jack' s'en porterait, lui, beaucoup mieux ! Ouais, ça, c'était, sur le coup et sans nul doute, sans nul doute la plus belle qualité de Dean, celle de ne pas s'intéresser à Lou ! D'ailleurs, s'il avait bien tout compris aux maigres infos tombées de ci de là sans qu'il ne les cherche réellement, c'était pas l'amour fou entre son ami de beuverie et sa cousine de ... Sa cousine ! Et, ouais, il préférerait nettement ça, il préférerait de loin que ce soit la guerre entre Dean et Lou plutôt que ce soit l'amour entre Sam et cette même Lou. Il sourit ironiquement à la remarque de Sam, une remarque qui se voulait sûrement acide et blessante. Un autre aurait sûrement envoyé valdinguer Sam dans le rayonnage le plus proche, chargé de bouquins poussiéreux sans conteste encore plus vieux que l'arrière grand père du doyen de la ville, et pesant chacun une tonne, ouais, une tonne ! Une fois, le jeune homme s'était amusé à en sortir un, au hasard, et l'avait ouvert, au hasard aussi, avant de le refermer brusquement ! Ouh, mais que ça faisait peur tout ça ! Nan, pas les mots, enfin, si, puisque l'ouvrage recensait toutes les condamnations à mort à Ellington depuis sa fondation, et s'évertuait à détailler chacune des mises en application de la peine capitale avec, parfois, croquis à l'appui ! C'est qu'on ne rigolait pas avec la morale, la religion et la sorcellerie à Ellington ! Alors, bien sûr, toutes ces morts et toutes ces disparitions depuis récemment, ça n'avait pas de suite inquiété une population habituée à couper des têtes à tout va autrefois. Bref, un autre que Jack' aurait saisi Sam par le col de sa chemise style bûcheron, et l'aurait envoyé voler contre les rayonnages, faisant s'effondrer par là même les rayonnages voisins, parce que, voyez vous, les allées entre chaque était étroite et que ça fonctionne comme des chutes de Domino ces machins là ! Mais le jeune homme se retint, oh, pas parce qu'il n'en mourait pas d'envie, simplement parce que, encore une fois, il était persuadé que cela lui retomberait dessus, que ce serait encore lui qui endosserait le mauvais rôle, celui du sale con qui frappe sans réfléchir ! Et ce serait donné à Lou le bâton pour battre son cousin, à Sam le fouet pour s'attaquer à Jack !
« Vous parlez tous les deux, c'est bien ! C'est très bien même ! Il faut toujours qu'il y ai dialogue entre deux personnes, histoire qu'aucune d'elle ne cache quelque chose à l'autre ... Des fois, on sait pas pourquoi, mais les gens qui sont pas directement concerné par certaines choses se retrouvent au courant avant l'autre moitié de la paire ! »
Etait ce mesquin de profiter ainsi du fait qu'il avait été dans la confidence au sujet de la grossesse de Lou alors même que Sam n'était alors pas encore au courant ? Sans doute, mais on se bat avec les armes qui nous tombent sous la main, et rien ne paraîtrait plus mesquin que de se jeter directement, là, tout de suite, ici et sans tarder, sur Sam ! D'ailleurs, Jack' ne savait même pas si Lou s'était décidée entre temps à avouer à Sam son petit secret, un secret pas si petit que ça en fin de compte. Cela faisait plusieurs jours qu'il n'avait pas vu sa cousine, mais lors de leur dernière entrevue, elle lui avait semblé décidé à tout dire à son ... A l'autr ... A Sam. Mais avouez tout de même que s'il s'avérait que Winchester Numéro 2 n'était toujours pas au courant, cela rendait la chose encore plus amusante et divertissante !
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Sam Winchester
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| Sujet: Re: Do They Have Nothing Better To Do ? ... Nope ! {PV Sam Dim 15 Nov - 3:56 | |
| Il fallait quand même l'avouer, Sam n'était pas très surpris de croiser Jackson. La journée avait commencé sous les pires auspices possibles, donc il fallait bien qu'elle se poursuive de la même manière : par une suite de malchances qui finiraient forcément par le mettre dans une humeur... pas forcément agréable. En apercevant le cousin de Louisa en plein milieu des rangées de la bibliothèque, le Winchester s'était contenté d'un haussement des sourcils, avant de détourner le regard, alors qu'il avait senti sa mâchoire se crisper, et presque chaque centimètre carré de sa peau se hérisser : c'était la réaction épidermique, le minuscule et infime "youpi" que disait son corps à chaque fois qu'il croisait la tronche de ce crétin. Il était presque sûr que Jackson devait penser la même chose de Sam, et au fond, peu lui importait, bien que de pareilles pensées ne faisaient que clairement démontrer que pour devenir les meilleurs amis du monde... la route était encore longue, très très longue d'ailleurs si vous voulez mon avis d'omniscient. Dieu seul, s'il siégeait encore au Paradis, pourrait même dire si cette idée était tout simplement possible. Jackson et Sam ? être des "BFF" comme dirait l'autre ? Même dans la pire période de l'Apocalypse, cette idée semblait incongrue si bien qu'elle en était logiquement... juste impossible, oui, voilà. Et au fond, qui était le fautif hein ?! Sam qui s'est ajouté aux gens auxquels Lou tenait, tout comme elle s'était ajoutée à ses propres faiblesses que les démons sauraient tôt ou tard utiliser ? Ou Jackson, le cousin qui comptait garder sa cousine rien que pour lui, si bien qu'il finirait tôt ou tard par l'attacher à un radiateur pour plus qu'elle sorte ?! Franchement, il était où le problème, c'était où que ça clochait ?!! Comment un mec pouvait être autant imbu de sa personne pour penser pouvoir être unique à la survie de quelqu'un ?! Quel genre de type pouvait penser ça ?! Un italien, fatalement, du haut de son petit mètre soixante dix et de son air ô combien martyrisé par sa pauvre vie et par toutes les épreuves qu'il avait traversées, épreuves soit dit en passant, traversées par des milliers d'autres à travers ce monde ! Le chasseur ne savait pas grand chose sur Jackson et c'était bel et bien le cadet de ses soucis, encore moins que jouer son "BFF", Sam n'avait aucune envie de l'entendre s'aplatir en mille et unes explications débiles et sans intérêt sur le fait du "je ne peux pas te saquer". Eh oui, il y avait parfois des gens capables de tomber aussi bas que terre, au point même de se mettre à vouloir faire pleurer dans les chaumières en trouvant comme prétexte à leur connerie, leur passé et les "dures épreuves" que celui-ci aurait pu imposer ! Mon cul ouais !
Alors oui, pour seul bienvenue, Sam n'avait rien trouvé de mieux qu'une bonne réplique balancée dans ses dents et qui sonnait parfaitement bien dans la catégorie "foutage de gueule", eh bah tant pis pour sa mouille au cousin ! Il avait qu'à pas commencer par lui balancer ses petites remarques acerbes, et il ne se serait pas mangé ladite réplique en plein dans l'égo. A peine sa petite phrase balancée, le Winchester avait tracé sa route vers les rangées de livres, sans demander son reste et espérant presque que Jackson en fasse de même... mais visiblement, c'était mal le connaître, ce sale pot de colle ! Quand il avait quelque chose de bien frais à balancer pour montrer "eheh t'as vu ! Elle m'a dit un truc que tu sais pas !" il ne lâchait pas l'affaire de si tôt, et ça, Sam pouvait faire tout ce qu'il voulait contre ce crétin, ça ne marcherait pas ! Et bien entendu ! A peine le temps pour le chasseur de trouver un premier bouquin qui semblait présenter un quelconque intérêt que voilà "Cousin macho II : la revanche" qui débarque... c'était, au fond, légèrement prévisible. Alors qu'il revenait certainement avec une réplique bien préparée dans son petit cerveau, Sam ne lui prêta aucune attention, sans pour autant prendre le bouquin qui lui faisait de l'oeil, celui sur des trucs qui éveilleraient beaucoup trop les suspicions tordues de ce crétin qui était sûrement occupé à épier chacun de ses gestes pour lui trouver des défauts ou des trucs à redire sur ce qu'il faisait, rien que pour les balancer à Lou et montrer par x+y que le Winchester numéro 2 n'était pas fait pour être son bachelor. C'était super de se sentir sans cesse calculé, vraiment ! Tandis que ledit sympathique cousin prenait la parole d'une voix narquoise qui annonçait que lui aussi ô il avait quelque chose à balancer dans les dents de Sam pour faire faiblir son déjà bien maigre égo. Enfin... Le laissant quand même prononcé son petit laïus, le chasseur eut un haussement des sourcils, bien caractéristique et il se prépara aussi à bien faire comprendre qu'il en avait rien à foutre de ce que Jackson pouvait raconter et ce, par un soupire qui était bien placé. Soupire qu'il réprima à la seconde même où la fin de la phrase tomba, comme un cheveu sur la soupe tandis que son haussement de sourcils devenait un froncement bien prononcé.
Dans sa quête aux petites piques contre Sam, Jackson avait trouvé un bon endroit : That's a bingo comme on pourrait dire ! Bravo et ledit Jackson devrait peut-être penser à aller jouer au loto ce soir, parce que des points qui pouvaient atteindre Sam dont il avait connaissance, il n'y en avait certainement pas des masses. Bon... maintenant, il fallait qu'il réussisse à prendre sur lui pour pas garder cet air de traumatisé plus longtemps... pas la peine d'essayer de feindre quoique ce soit, monsieur cousin avait déjà du capter les différentes expressions qui étaient passées sur le visage de Sam, bien furtivement, mais pas assez pour échapper aux yeux ô combien attentifs - trop même - de Jackson. Bon, allez... on enlève ce froncement de sourcils, et cet air quelque peu... vexé et on fait comme si de rien n'était. Qui aurait cru que le Winchester changeait aussi facilement les expressions de son visage ? Eh bah... Ses traits se détendirent, alors qu'il se tournait pour être face à Jackson, et bien qu'il ne s'arrange pour plus avoir les sourcils froncés ou quoique ce soit d'autre, son regard devait bien traduire la phrase qui lui tournait dans l'esprit à cet instant précis et qui pouvait s'apparenter à un truc du genre : "toi, j'espère pour toi que l'idée de te balader seul en ville ne te viendra pas en tête de si tôt". Il eut un sourire contrit, hypocrite bien sûr... nan, il n'allait pas lui faire le plaisir de lui balancer un livre dans la poire, il fallait qu'il puisse rester dans cette foutue bibliothèque pour pouvoir faire ses fichues recherches !
« Oui, le dialogue c'est important, ça évite que l'un se retrouve avec un gosse dans les pattes du jour au lendemain avec son aventure d'un soir disparue quelques centaines de kilomètres plus loin... sans même avoir su qu'elle était enceinte... hein ? »
Il fit une pause, dans laquelle il eut un haussement des sourcils. Maintenant, Jackson avait tout le loisir de constater à quel point le dialogue passait bien entre Louisa et Sam. Eh oui, Sam et Louisa ne faisaient pas que coucher ensemble, oui l'idée semblait bien abstraite pour Jackson qui ne voyait apparemment que le côté un tantinet pervers des choses. Après tout, s'il était trop con pour constater - sans vantardise de la part du Winchester - que Louisa avait repris un tant soit peu goût en ce que pouvait être la vie avec Sam, tant pis pour lui. Après tout, on ne pouvait pas demander à un crétin égoïste de regarder les autres avant de regarder son pauvre nombril de mec reclassé au deuxième rang dans la vie de quelqu'un... ah nan, troisième du moins, Sam l'espérait. Bon, il lui avait laissé assez de temps pour digérer ses paroles là, hein ? Se retournant donc vers sa rangée de bouquins, le Winchester attrapa son fameux livre, et tant pis pour l'opinion de Jackson dont au fond, il n'avait strictement rien à faire.
« Tu t'ennuyais alors tu as pris sur toi de m'annoncer que Louisa était enceinte, c'est ça ? Je suis content de constater qu'elle peut te faire confiance pour ce qui est de la discrétion... »
Comme c'était délicat et gentil de sa part, mais oui mais, mince pour lui, il arrivait quelques jours trop tard. Il se renfrogna quelque peu à cette pensée. Et dire qu'elle en avait parlé à ce crétin avant de lui en parler à lui ! Il sentit sa mâchoire se crisper légèrement, alors il reprit sa route à travers le rayonnage, sans même plus encore une fois faire attention au cousin de Louisa qui allait probablement encore lui coller aux pattes... parce que hors de question de ne pas avoir le dernier mot sûrement. Savoir que Lou avait donné à ce crétin tout le loisir de se foutre de lui le mettait sacrément de mauvais poil... et il avait encore plus envie d'attraper la première encyclopédie pour le canarder avec et qui sait, le frapper si fort qu'il aurait un traumatisme crânien et qu'il oublierait tout jusqu'à son propre nom... Okay, nan, il fallait faire preuve de... self control, ne pas taper le premier idiot qui venait se vanter d'avoir été le confident de Louisa avant le principal intéressé... même si l'idiot en question s'appelait Jackson.
Dernière édition par Sam Winchester le Dim 18 Avr - 2:39, édité 1 fois |
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Phoenix H. Lawrence
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| Sujet: Re: Do They Have Nothing Better To Do ? ... Nope ! {PV Sam Lun 16 Nov - 7:44 | |
| Parfois la nuit, lorsque le jeune homme fermait les yeux, il parvenait à s'endormir tout de suite, et ces rêves étaient paisibles, sans cauchemars, sans sales souvenirs revenant l'assaillir. Il ne rêvait pas réellement en fait, son cerveau et son subconscient étant bien trop crevés pour ça. Et s'il s'endormait aussi rapidement, c'était tout simplement parce qu'il tombait de sommeil. Il fallait dire qu'il pouvait passer des jours et des jours sans dormir, et trop peu. Et il n'avait pas vraiment de moment dans sa journée où il puisse piquer un petit somme, aussi bref et éphémère soit il, parce qu'il se trouvait qu'il avait toujours quelque chose à faire. Il y avait Jude, qui lui prenait pas mal de temps parce qu'il faut bien s'occuper de cette petite puce dès qu'elle n'est pas à l'école, histoire de s'assurer qu'elle n'en soit pas rendue à boire de la colle liquide ou à fourrer ses doigts dans les prises, histoire qu'elle tienne ses coups de ciseaux loin des rideaux, ou encore de la chemise qu'il a tout juste poser sur l'un des coussins du canapé en attendant d'aller le ranger dans l'armoire. Il fallait aussi gérer le Chiarezza, ce qui demandait énormément de boulot, parce qu'il y a l'envers du décor, comme partout ailleurs. Son job en tant que patron du restaurant ne se limitait pas à ouvrir les portes de ce dernier aux heures de repas, le midi et le soir. Son boulot ne se limitait pas à faire tourner quelques heures seulement tout ça comme il le fallait. Il devait, au contraire, avoir l'oeil sur tout, fourrer son nez partout histoire de s'assurer que tout fonctionnait comme il le fallait et comme il l'entendait. Il fallait savoir mettre la main à la patte et ne pas se contenter de rester planter droit comme un piquet en attendant le déluge et en observant ses employés bosser comme des fourmis, surtout lorsqu'il s'avérait qu'il ne pouvait pas encore se permettre de tourner à effectif complet, puisqu'il avait ouvert récemment. Alors, ouais, il tombait de sommeil, littéralement, et alors, il ne sentait même plus son corps entrer en contact avec le matelas. Et le réveil venait trop tôt le lendemain, comme toujours de toute façon.
Mais le plus souvent, la nuit, le jeune homme dormait mal, ne parvenant à trouver le sommeil qu'après plusieurs heures de lutte contre son insomnie et contre ses draps qui semblaient sans cesse le serrer comme s'il avait été momifié vivant. Et lorsqu'il réussissait enfin à se laisser aller dans les bras de Morphée, ses rêves ne se trouvaient malheureusement pas être peuplés de jolis choses. Ses nuits n'étaient généralement pas faîtes de jolis songes, mais bel et bien de cauchemars, de souvenirs personnels qui sautaient sur l'occasion pour le prendre à la gorge et le faire se réveiller en sursaut, couvert de sueur et les poings tellement serrés que la chaire de ses paumes était toute rouge et douloureuse, parce qu'il y avait enfoncé un peu trop profondément ses ongles pourtant coupés courts. Il se levait alors, et allait boire un verre d'eau, regarder un peu la télé, feuilleter un album photo. Mais il n'en demeurait pas moins que ses certitudes restaient là, ancrées en lui, assurées de leur place dans son quotidien, ne faisant au final qu'être rappelées lors de ses cauchemars plutôt que remontées du fin fond de son subconscient. Il avait perdu pas mal de monde dans sa vie, et il refusait de perdre encore d'autres personnes. Il s'était juré, en revenant du Front, de désormais toujours tout faire pour garder auprès de lui le plus longtemps possible ceux qui comptaient pour lui. Le seul soucis, c'était que, comme d'habitude, il ne parvenait pas à ne pas tomber dans l'extrêmisme. On pouvait assurément dire que, en fin de compte, le gris n'existait pas pour lui, qu'il n'avait pas sa place, nul part, ni dans son vocabulaire, ni dans ses idées, ni même dans sa vie. Le blanc ... Le noir ... Le blanc et le noir, et au milieu, justement, rien. Pas de juste milieu, pas de concession, rien, niente, nada, nothing, que dalle ... Et, pas de pot pour lui, mais Sam se trouvait sans nul doute être fait pour être rangé dans la case gris, pas qu'il est le temps d'une couleur plus douteuse que cela, mais simplement parce qu'il se situait entre menace extrême, du genre, serial killer ou obsédé sexuel ne pensant qu'à une chose, buter Lou, avec le plus de plaisir et de sadisme possible; et entre humain lambda, se moquant éperdument de savoir de quelle couleur serait, aujourd'hui, le sachet de sucre que la jeune femme mettrait dans son chocolat, ne sachant même pas qu'elle existait et n'étant pas plus peiné que cela si elle venait à se prendre la porte coulissante de sa penderie dans la figure parce qu'elle aurait mis trop de temps à choisir sa tenue du jour. Ouais, en fin de compte, Sam était sans doute au milieu de ces deux catégories, se souciant de Lou, beaucoup même et sans doute, mais pas au point d'être fétichiste de toute la personne de la jeune femme, de la vouloir pour lui et lui seul. Mais ça, Jackson ne pouvait pas le comprendre, ou plutôt, non, ne voulait pas le comprendre.
S'il lui collait au derche ? Sans nul doute, mais ce n'était sûrement pas pour lui demander de lui signer un autographe. D'ailleurs, est ce que Sam savait écrire ? ... Sûrement, ouais, mais bon ... Après tout, doit bien y avoir encore des illettrés dans ce pays ! Bref, s'il le suivait, c'était pour faire en sorte qu'il ne se barre pas juste après sa petite tirade perso, se croyant sûrement très drôle et futé. Ouais, autant, le reste du temps, Jackson n'était pas contre rester le plus loin de lui et pas contre non plus ne jamais savoir où Sam était, pas contre du tout même, autant là, il tenait absolument à pas le lâcher. Pas que sa compagnie le ravisse plus que cela donc ... Ouais, c'était visiblement un combat des mots plus que des poings auquel il entendait se livrer et, finalement, les mots, c'est sans doute plus dangereux et pervers que les coups, de poings ou de pieds, ça dépend du genre de combat que vous pratiquez, parce que, de toute façon, chacun à sa méthode. Figurez vous qu'il y en a même qui morde, c'est dire ! Bref, les mots, yep, c'était bien plus blessants que toute autre chose. Et à ce jeu là, Sam avait trouvé un adversaire pas si mal après tout ... Alors, Jackson ne fut pas en reste pour donner un bel exemple de ses capacités, ce qu'il ne manqua donc pas de faire. Après tout, un donné pour un renvoyé en pleines dents, c'était pas si inégal et injuste que ça, n'est ce pas ? Il ne connaissait pas Sam, et en avait strictement rien à faire de le connaître, alors, il se devait d'avouer qu'il devait y aller à tâtons, lancer ça et là des attaques verbales en croisant les doigts pour qu'au moins l'une d'entre elles atteignent sa cible, c'est à dire l'égo, voire le self control de Sam. Mais le jeune homme avait au moins la certitude que le sujet Lou restait sensible. Et, Hallelujah pour lui, il ne sembla pas manquer sa cible. Il avait ajusté sa flèche assez rapidement, avait visé yeux fermés et, paf, visiblement, il avait atteint le mil ! Pas mal n'est ce pas ? Ok, il ne pouvait certes pas crier à la victoire ou hurler touché coulé, mais c'était un bon début, et on se contente de ce que l'on a ! Tindin, d'un coup d'un seul, les sourcils de Sam se froncèrent, alors que ses traits prenaient un petit quelque chose de crisper, comme si on lui avait enfoncé une épine dans les pieds et qu'il se devait de se la fermer, de ne pas crier, de ne pas répliquer en vous bousillant la tronche dans la seconde. Mais il resta pas bien longtemps en mode *épine dans l'pied et j'dois me la fermer*, faisant alors preuve d'une qualité tout de même, d'une qualité que devait lui reconnaître Jack' même si, franchement, c'était pas dans ses envies là maintenant, celle de savoir rebondir et reprendre contenance en moins de temps qu'il n'en faut pour prononcer toutes les déclinaisons latines du mot rosa. Cependant, boowoo, Sam se la joua remake de Jason, ou un truc dans le genre, son regard devenant encore plus offensif que d'habitude. Alors qu'il souriait, aussi naturel que ne l'était la potiche servait de passe plat à tous les animateurs des télé spécialisées dans la télé réalité et les jeux d'argent, Jackson s'apprêtait à ce que Sam lui balance quelque chose, revenant, en gros, à dire « Toi, un jour, toi, j'te crame ta famille », mais finalement nan ... Finalement nan, et, il va vous dire, malheureusement, nan ...
Strike ? Nan, pas du tout, mais fallait avouer qu'il avait quand même viré pas mal de quilles le Sam sur ce coup là ! Pourquoi ? Parce que, si Lou était visiblement le principal sujet sur lequel il ne fallait pas venir le faire chier et lui chercher des crosses, la Lou de Jack', c'était Grace. Mais pour qui il se prenait ce mec sorti de nul part qui semblait être devenu, et pour de bon en plus, le Prince Charmant de Lou ? Un Prince Charmant qui n'avait même pas de destrier blanc, qui roulait dans une voiture pas franchement de la toute nouvelle génération et qui ne conduisait même pas cette même voiture ! Ouais, qu'elle soit vieille, l'Impala, Jack' s'en contrecarrait un peu, surtout que lui roulait en Chrysler LeBaron, pas franchement jeune jeune non plus. Le soucis, c'était que c'était toujours Dean qui conduisait leur Impala, d'aussi loin que le savait le jeune homme, ce qui n'était pas, avouez le, un signe extrême de capacité ! Pourquoi Jack' ne lui colla pas directement son poing dans la face ? Sans nul doute parce qu'il lui restait encore un peu de self control, mais un poil seulement alors, et qu'il se souvenait encore qu'ils se trouvaient être dans une bibliothèque et qu'il ne tenait pas à s'attirer plus d'ennuis que cela pour les beaux yeux de Sam. Cependant, il ne put s'empêcher de serrer les poings, alors que sa mâchoire se contracta furieusement, lui collant par là même un mal aux dents pas si anodin que ça. Mais de quel droit osait il la ramener celui là ?! Il ne savait rien de lui, RIEN ! Alors, pourquoi il se mettait à juger à tord et à travers, pour le coup, surtout à travers, complètement de travers même si vous vouliez tout savoir ! Le coeur de Jack' battait furieusement dans sa poitrine, alors que le jeune homme tendait de se calmer, de garder un maximum son calme. Finalement, il réussit à retrouver ses esprits, et, baissant furtivement les yeux sur le sol, histoire d'enfin voir un peu autre chose que l'autre là, il releva le regard, un mince sourire s'étendant alors sur ses lèvres, un sourire qui grandit peu à peu, mais qui était tout aussi forcé que celui de Sam précédemment.
« Disons que c'est pas franchement évident d'avoir des nouvelles de sa propre cousine alors qu'on est à des milliers de kilomètres d'elle, alors ... Tu devrais postuler au service des Courriers de l'Armée toi, je suis sûr qu'ils adoreraient savoir que toi aussi, tu penses que leurs hommes se retrouvent coupés du bon vieux pays de l'Oncle Sam, y a pas d'humour là dessous, je te rassures ... Et pour ton info, à moi qu'elle se pointe là bas directement ou qu'elle est le bras assez long pour me retrouver si loin, elle pouvait pas réellement faire autrement ... »
Ouais, apparemment, Lou et Sam discutaient, sans doute pas mal, mais sûrement pas de lui et, dans un sens, cela était rassurant. Nan, sérieux, rien que le fait d'imaginer que sa cousine puisse parler de lui alors même que Sam et elle reprenaient leur souffle après avoir ... Bref, cela le débectait, purement et simplement. Le seul truc, c'est qu'il avait beau avoir un petit côté chieur et casse bonbon, Jackson, lui au moins, ne se permettait pas de se lancer dans de pures affabulations sur la supposée vie passée de Sam. Enfin, si, mais il gardait ça pour lui, jetait parfois ça et là des bribes de ces mêmes pensées alors qu'il était en présence de Lou, mais cela s'arrêtait là. Il ne se lançait pas dans un speech sans fondement devant Sam, en raccommodant tant bien que mal les quelques infos qu'il savait sur Sam. Et là, Sam s'y était réellement mal pris ! S'il avait été un gosse faisait du collage, il aurait sûrement été celui avec les doigts plein de colle, et ayant fait du grand n'importe quoi avec les bouts de papier qui avaient été distribué dans l'ambition de faire reconstituer à chacun une sorte de puzzle ! Et en plus, voilà-t-il pas que Môssieur décide que tout cela le gonflait et ne se mette à nouveau à fureter parmi les rayonnages ... Tss ... Le style même du gamin qui lance sa pique et se détourne histoire de faire celui qui n'écoute plus et se moque autant de la réponse que l'on va lui fournir que de l'âge auquel il a pour la première fois mordu dans un caramel dur ... Pathétique ? Vous l'avez dit !
« Disons que, ça va peut être être pour toi la découverte du siècle, mais y a pas que toi dans cette ville, et donc encore moins dans la vie ! Je me suis pas mis à te pister pour savoir où te trouver et te balancer ça comme ça, j'ai autre chose à faire tu sais, parce que je passe pas mon temps à chercher où a bien encore pu passé mon frère ou à bouquiner dans des livres plein de poussière ! Je m'ennuyais pas ... Et puis ... Vu ta tronche, t'es déjà au courant, alors, tapes pas de scandale ! Parce que ça fait tout de même plusieurs jours que je suis au courant ... Alors, ouais, Lou peut me faire confiance, parce que si j'étais tellement délateur que ça, je t'aurais tout balancé dans la minute où elle a quitté le parc et où je pouvais enfin faire autre chose que de ... Bref ... »
Mais bon, une chose était certaine, Sam était bien plus discret que Jack', ça oui ! Il ne bronchait pas, ou si peu, alors que Dean parlait à tout va lui. Il ne faisait pas de vagues dans la ville alors que plusieurs mères de famille étaient déjà venues chercher leurs filles dans le resto de Jack, le trainant vers la sortie alors qu'elles contemplaient encore et encore Dean ... Et c'était un des trucs qui emmerdaient royalement Jack', parce qu'on savait jamais quand Sam allait débarquer, ou l'ouvrir, parce qu'il était cette menace sans nom, qui fait pas de bruit, le truc super plus dangereux que le mec qui tape des pieds comme un dingue et qui vous crie presque qu'il arrive dans le coin et qu'il faut vous planquer !
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Sam Winchester
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| Sujet: Re: Do They Have Nothing Better To Do ? ... Nope ! {PV Sam Sam 21 Nov - 11:56 | |
| Apparemment le message que Sam essayait de faire explicite ne montait pas jusqu'au cerveau de Jackson : la seule chose que le chasseur voulait, c'était que son interlocuteur ait la gentillesse et la dignité de prendre ses cliques et ses claques comme prévu pour aller faire sa petite balade il ne savait où avec ses fameux livres pour enfants. Mais non, sûrement que le cousin rital voyait le message du Winchester comme un petit jeu puérile et débile de "je te lance une vanne, et je pars pour pas que tu puisses me répondre", mais bon, en fait, c'était libre à chacun d'être un peu con-con ou non. Pour ce qui était d'effusions de testostérone et de messages explicites de "casse toi, elle est à moi", Jackson avait les instruments pour ça, mais pour ce qui était de réfléchir un tant soit peu à la menace de se prendre un livre dans les dents à tout moment... c'était une toute autre chose. Tentant tant bien que mal et bien silencieusement de réduire au silence cette envie de faire taire cette tronche de petit frimeur, Sam continuait de faire mine de chercher un livre dans le rayonnage où ils se trouvaient, rayonnage qu'il trouvait bien vide et inintéressant et rayonnage duquel il n'avait qu'une envie : partir. Évitant le plus possible le regard dudit cousin ou même de croiser sa tronche de crétin tout fier à taper sans regret, le Winchester sentit sa mâchoire se crisper, ses dents se serrer douloureusement alors que son interlocuteur lui faisait comprendre d'une manière assez immature un message du genre : "lalala, Lou elle m'a parlé de son bébé avant toi - euh". Yeah, dans tes dents Sam ! Le parfait schéma type qu'il avait besoin d'entendre, un truc qui sonne comme "elle a tellement peu confiance en toi qu'elle doute même de ton intégrité et te prend pour un gros crétin impulsif qui va exiger d'elle de disparaître de sa vie à tout jamais qu'elle ne t'a même pas dit en toute sûreté qu'elle était enceinte de toi"... Merci Jackson franchement ! Et, bizarrement, la nouvelle balancée fièrement par ledit cousin affectait et blessait plus Sam que le fait que Louisa soit enceinte. Ainsi ils en étaient réduits à ça, coucher ensemble, s'échanger quelques paroles, mais tout ça sans aucune confiance réciproque... génial, vive l'environnement pour un gamin ! Si bien que l'idée même qu'un bébé n'était vraiment pas bien placé entre eux deux s'imposait à ses pensées.
Peut-être que, trop pris dans son petit laïus de réponse, Jackson n'avait pas remarqué que le Winchester avait levé les yeux au ciel, dans une expression traduisant que trop bien que le livre qu'il avait en main n'allait pas tarder à atterrir dans ses jolies dents blanches de gentil môsieur à qui on peut avoir toute confiance tellement il est gentil, sincère et attentif. Amen Jackson. Vive Jackson. Jackson président. Sam lui-même ne sentait pas ses mains se serrer autour de son bouquin et s'il avait fait face à n'importe quel crétin du genre qui n'avait aucun lien quelconque avec Louisa, le livre aurait déjà volé avec force et sans aucune maîtrise de violence, tant pis pour les incisives. Se replongeant tant bien que mal dans le parcours de sa rangée, la mâchoire toujours crispée, le Winchester garda le silence quelques secondes. Oh, il n'était pas le centre du monde, mais bizarrement, depuis qu'il avait entamé quelque chose de sérieux avec Lou, il avait l'impression d'être au centre de toutes les pires attentions du cousin rital, collant et tous les défauts possibles et imaginables. Jackson c'était quoi ? Un parfait crétin, qui avait foutu soit disant une femme enceinte, ladite femme qui avait alors ramené le marmot pour le lui coller dans les pattes et disparaître à tout jamais, au gré du vent. Jackson, du point de vue de Sam, c'était un crétin, un arrogant, un sale possessif, un impulsif, et surtout, quelqu'un qui n'avait rien d'autre à foutre - face à lui en tout cas - de chercher des défauts ou des crosses aux personnes face à lui - ou peut-être qu'à Sam mais là n'est pas le sujet... ou, si peut-être, mais tant pis. Il laissa encore quelques secondes s'écouler après le léger "bref" de monsieur Jackson, espérant vraiment au fond que son bref soit une clôture du sujet, un genre de "je vais me retirer maintenant, je crois que c'est mieux". Mais NAAAN elle stagnait la sangsue ! Il lui collait aux miches, il restait dans ses pattes le crétin ! Il voulait quoi ?! Voir Sam prendre un magasine porno ou un livre de kamasutra pour disparaître aux toilettes ?! Merde à la fin ! Les chieurs dans ce monde représentent les trois quart de la population parce qu'ils représentent tous les nabots, bruns et imbus d'eux même avec un soit disant lourd passé !
Et dire qu'il était censé être là pour faire des recherches... la seule chose qu'il tirerait de sa journée sûrement ce serait une plus piètre image de la personne qui lui faisait face, aucune info, et une nouvelle volonté de fuir le plus possible cet endroit qui lui était vraiment maudit, et qui lui apportait toujours une dose de malchance non méprisable. Mais franchement ?! Il avait pas un resto à faire tourner celui là ?! Il fallait forcément qu'il soit dans cette foutue bibliothèque aujourd'hui, à ce moment précis, dans ce foutu coin de cette, certes petite mais quand même, bibliothèque ! Et puis d'abord, pourquoi il aurait pas choisi un jour où sa "cousine chérie d'amouuuuuuur dont je surveille les moindres faits et gestes" était là ! MERDE ! Dans tout Ellington, il devait y avoir bien une ou deux personnes que Sam ne voulait pas voir : Jackson et Jaelyn et pourtant, bizarrement, à chaque fois qu'il foutait les pieds dehors - en ce moment surtout - la malchance, le coup du destin ou ce que vous voulez on s'en fout, s'arrangeait pour le foutre face à une merde pas possible, face à un moment d'une putain de journée qui finirait par bien le foutre en rogne et lui faire comprendre que décidément, Ellington était la ville la plus pourrie possible, la ville à fuir et la ville dont il se ferait un plaisir de disparaître une fois que tout sera fini... si tant est qu'il puisse survivre à une quelconque fin ! Merde alors, il vivait ses derniers mois de vie sur cette planète et il les vivait où ? Avec qui ?! Dans une ville de merde, à tenter de protéger et d'aider des crétins d'habitants qui ne cherchaient en rien à l'aider, ou tout simplement des crétins à l'air benêt sûr de lui qui essayent de l'éloigner d'une gente dame.
Et pourtant il le savait, il le savait ce fameux soir dans ce cimetière de merde, avec cette connasse de nonne qu'il ne devait PAS céder, qu'il ne devait PAS passer la nuit avec Louisa et encore moins revenir, encore et encore pendant des jours et des jours, passer des nuits avec elle, trop s'attacher à elle pour finalement commencer à bien trop s'impliquer, s'engager dans des sentiments qu'il croyait pouvoir réserver à Jessica jusqu'à sa mort, comme un pauvre crétin qui reste fidèle à une morte. C'était un peu con, mais quand on est un chasseur de démons, c'est la meilleure chose à faire ! Aucune attache vivante, aucune famille, aucun but hormis sauver des inconnus et mourir pour effacer le plus de saletés démoniaques de ce monde en réalité pourri par ses propres habitants, par les humains. Finissant par pousser un profond soupire, le Winchester tourna une nouvelle fois son regard, puis le baissa - il faut le préciser hein XD - pour croiser le regard de Jackson et le soutenir toujours avec une once de... oui, de provocation :
« Bon... tu es apparu pour me dire que Louisa n'était pas là, puis qu'elle était enceinte... alors voilà, merci pour de si précieuses informations, mais comme tu l'as si bien dit, tu as certainement d'autres choses à faire et je m'en voudrais vraiment de te retenir... »
D'autant que lui, il avait autre chose à faire que se faire coller par un nabot rital qui veut régler ses comptes. Bah qu'il les règle devant un miroir, parce que il était chez lui, le problème ! Franchement, il comptait dépuceler Louisa ? Arf, il aurait du savoir qu'avant même que Sam débarque, sa chance était passée, alors MERDE qu'il arrête de les lui briser avant de perdre toutes ses dents dans un cri de douleur ! Entamant un mouvement pour s'éloigner, le Winchester le réprima, se retournant une nouvelle fois vers son interlocuteur :
« J'oubliais... je sais aussi ce que tu penses de moi, donc si c'était dans tes intentions de me le faire comprendre, encore une fois... je ne te retiens pas non plus... »
Au fond, si l'opinion de son cousin comptait pour Louisa, Jackson pouvait bien menacer de se suicider si Lou et Sam venaient à vouloir continuer à se voir, le Winchester ne bougerait pas d'un pouce, n'ayant aucune envie de changer quoique ce soit dans sa relation avec Lou... et encore moins pour lui. Provocation, encore une fois ? Non, il n'avait aucunement l'intention de se servir de Lou pour provoquer ce crétin, et il avait dépassé depuis quelques temps déjà le stade d'un lien simple avec Louisa. Maintenant, c'était toute autre chose, un lien qu'il ne voulait pas perdre, et qu'il allait faire durer, ou s'y investir au possible pour le faire durer... et même contre l'avis de Jackson, le cousin de Lou était tout simplement le cadet de ses soucis dans cette histoire là, mais apparemment cette idée n'atteignait pas le sommet du crâne de tout le monde... qui sait, c'est pas parce qu'on est petit que les informations montent plus vite dans le ciboulot... Mais on ne peut quand même pas reprocher à un égocentrique de ne voir que soit dans toutes les histoires possibles et imaginables, toujours obligé de foutre son grain de sel... n'est-ce pas ?
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Phoenix H. Lawrence
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| Sujet: Re: Do They Have Nothing Better To Do ? ... Nope ! {PV Sam Mer 25 Nov - 4:29 | |
| Oui, sûrement, au fond, Sam ne devait pas être un mauvais bougre, il était même fort possible que ce soit une personne formidable, un homme comme on en voit peu, gentil, poli, courageux, loyal, bref, vous avez compris, un homme pas loin d'être l'homme idéal. Mais peut être qu'il n'était en réalité qu'un connard, un sale type, un rustre, un mec qui vous balance sans hésiter à la moindre crasse qui le menace. Mais pour être sûr de tout ça, pour se forger une opinion comme on dit, il faudrait d'abord connaître plus en détail le fameux Sam, ce pour quoi Jackson n'était pas, mais alors pas du tout partant. Nan, lui, voyez vous, il se portait d'autant mieux lorsque Sam n'était pas dans les parages, lorsqu'il ne le voyait pas pendant plusieurs jours, lorsque Lou ne venait pas lui seriner les oreilles avec ce prétendu futur père de son enfant. Voyez vous, là dedans, Jack' était sans nul doute d'une mauvaise foi monstre, mais il s'en moquait bien, oh que oui ! Oui, certes, Dean, lorsqu'il était bourré, s'en laissait aller aux confidences, et entre deux confidences très portées sur la chose, notamment sur une blonde qui, de son propre aveu d'homme depuis longtemps déjà éméché lorsqu'il en arrive à cette partie de son discours, était un super coup, un coup qu'il faudrait tous se faire si seulement c'était pas SON coup à lui, le jeune s'en venait à parler de son frère, à quel point il était fier d'avoir un frère comme lui, et patati et patata ... Mais ça, Jack' s'en contrebalançait littéralement et faisait même exprès de faire réembrayer Dean sur le sujet précédent, et alors, les yeux de l'aîné des Winchester se remettaient à pétiller d'une lueur à mi chemin entre l'extase suprême et la lubricité, il repartait littéralement sur une autre planète. Par contre, impossible de lui faire cracher le morceau concernant l'identité de la fameuse blonde, ce que Jackson ne cherchait de toute façon pas à savoir, parce que, voilà quoi, la vie sexuelle des autres, justement, ça ne concerne que les autres. Il avait déjà droit à des tas de détails et préférait largement tout ignorer de l'identité de la jeune femme plutôt que de se rendre compte qu'il la connaissait et de plus pouvoir alors la regarder droit dans les yeux sans éclater de rire ou filer aux toilettes vomir, parce que, quand Dean vous raconte quelque chose, il n'y va pas par quatre chemins ! Miam miam !
Ouais, le soucis de Sam, c'était d'avoir approcher de trop prêt Lou. Oui, parce qu'avant, voyez vous, Jack' n'en pensait aucun mal, du Sam. Il le trouvait simplement beaucoup moins locasse que Dean, beaucoup plus sérieux aussi, parce que, la première chose que l'on pouvait dire, c'est qu'il était pas celui des deux frères Winchester à avoir observer l'arrière train de toutes les belles jeunes filles qui passent, qu'il n'était pas non plus celui des deux qui avait pratiquement la langue qui se déroulait de la bouche telle un tapis rouge, dans une parfaite imitation du fameux loup de Tex Avery, dès qu'une serveuse passait et repassait devant lui. Ouais, Jack' n'avait pas eu une mauvaise opinion de Sam la première fois qu'il l'avait vu, mais après tout, faut pas toujours se fier aux apparences. ET puis, ça commençait à remonter ça, surtout que, assez vite, Sam s'était fourré dans les jupes de Lou, et même sous les jupes de Lou, si vous voyez de quoi je veux parler. A moins qu'en fait, pendant longtemps, Jack' ne lui ai pas accordé plus d'attention que ça et qu'il en soit venu à minimiser le nombre de jours depuis lesquels Sam et son frère étaient en ville. Ouais, peut être. Au fond, il en savait rien, et puis, surtout, il en avait rien à faire. Ouais, c'était ça : en gros, il se moquait complètement de tout ce qui pouvait concerner Sam, n'avait de préoccupation que pour son histoire de cul ou son histoire d'amour avec Lou, les gens ayant parfois la manie de tout romancer, de verser des gouttes d'eau de rose sur les choses les plus puantes, histoire, justement, qu'elles puent un peu moins. Oui, si seulement Sam et Lou n'étaient pas ... bref, Jack' n'aurait rien eu à faire du fait que Sam fasse du hullahup tout nu en plein milieu d'Ellington, qu'il porte sans cesse tutu rose et justaucorps rose lui aussi, ou qu'il se mette à chanter super faux du Britney Spears avec un concombre dans une main en guise de micro et le vrai micro de la sono' de la mairie dans l'autre main. Ou alors, qu'en réalité, Sam soit gay et qu'il tienne par la main le fils du garagiste tout en lui roulant des patins plus que saliveux dès qu'ils croiseraient quelqu'un ... Ouais, Sam, au fond, était libre de faire ce qu'il voulait, libre d'être qui il voulait, du moment que Lou n'était impliquée ni de près, ni même de loin, de très très très très loin dans tout ça.
Alors, qu'est ce que cherchait Jackson en restant là, sans bouger, enfin si, en bougeant, mais uniquement pour suivre Sam, histoire de pas lâcher le morceau ? Que le cadet des frères Winchester lui présente ses excuses en s'agenouillant à terre, et en levant les bras, de sorte que toutes les 10 secondes, son nez et la paume de ses mains touchent le sol pas super propre de la bibliothèque, un sol sûrement lavé tous les 29 Février de l'année ? Que Sam prenne ses clic et ses clacs et se tire en vitesse de cette ville ? Qu'il déclare devant tout Ellington réuni qu'en réalité, il n'était qu'un gros plouc comme presque tout le monde ici et qu'il avait juste peur d'avouer à tout le monde que, oui, il avait une folle envie d'aller se rouler dans la boue ? Qu'il reconnaisse officiellement qu'en réalité, il ne couchait avec Lou que pour combattre son homosexualité naissante, prouvant alors par la même occasion à tous les petits curieux, à tous les dubitatifs qu'il était bien hétéro ? Rien de tout cela en fait, même si la proposition de se tirer loin de là ne le dérangerait pas plus que ça. En réalité, il ne savait pas où tout cela menait, il ne savait pas ce qu'il allait faire après, comment il allait réagir dans la seconde qui suivrait. Mais de toute façon, il n'avait jamais réellement réussi à comprendre dans quel sens partait sa vie, alors, qu'est ce que cela allait bien pouvoir changer ? En réalité, il ne faisait que rester dans la normalité d'une vie qui lui avait toujours échappé et qui semblait décidé à lui échapper pour toujours, alors, où était le mal là dedans ? Lou avait souffert, énormément, et Jack' savait que quoi qu'il ai pu faire, il n'était jamais totalement parvenu à faire disparaître toutes les souffrances de sa cousine. Il savait aussi que rien ni personne n'y serait de toute façon parvenue, pour la simple et bonne raison que les mots magiques qui font s'envoler tous vos soucis, grands et petits, ça n'existe pas, tout comme n'existent pas plus les solutions et remèdes miracles à la souffrance, au désespoir, à la douleur du corps, à la douleur du coeur, à la douleur de l'âme. Mais, comme c'était dans sa nature, Jackson ne cessait de se dire qu'il n'avait pas fait assez, qu'il n'avait pas assez essayé. Oui, il en était sûr, il aurait pu faire plus. Mais maintenant, tout cela semblait être fini, rangé dans les cases des archives du passé, n'est ce pas ? Mais cela ne signifiait pas pour autant qu'il fallait arrêter là, directement, toutes les tentatives d'aide et de soutien à fournir à Lou, ce serait là une regrettable, très regrettable erreur de la part de Jackson.
« Comme si tu pensais un seul mot de ce que tu viens de dire ... T'en as rien à faire de me faire perdre mon temps ou pas, comme j'en ai rien à faire de te faire perdre le tien, mais bon, t'as pas l'air de glander grand chose. La seule différence, c'est que t'as juste envie que je me casses alors que moi, tu peux bien être là, à fourrer ton nez dans tous ces bouquins que j'en ai carrément rien à faire ! »
Mais, bien évidemment, parlez à Sam et il se barrera dans l'autre sens, loin de vous, hé hé, parce que ça doit être supra plus facile de fuir les choses plutôt que de les affronter. Pour le coup, si pendant longtemps Jackson n'avait pas réellement su ce que c'était que de fuir devant les difficultés et les haléas de la vie, depuis qu'il avait rompu avec Alice, il savait exactement ce que l'on pouvait bien ressentir, il savait quel goût avait cette sensation amère laissée sur votre langue après tant d'autres sensations sucrées. Sauf que pour le coup, Sam devait clairement agir ainsi pour une toute autre raison parce que, voyez vous, les deux jeunes hommes ne se quittaient pas après plusieurs mois de fiançailles. Jackson était sur le point de secouer la tête, un sourire ironique aux lèvres, engendré par la pseudo fuite de Sam, lorsque celui ci se retourna vers lui, dans un mouvement semblant tout droit sortir d'une pub pour le shampooing, destinée aux hommes, vous savez, avec le jeune homme cheveux dans le vent et air super fier de lui sur le visage ? ... Vous voyez pas ? ... Tant pis, sachez juste qu'à cet instant précis, on aurait simplement pu dire que Sam était le dernier mannequin à avoir été casté pour faire partie de la prochaine campagne de spots publicitaires.
« Tu fais dans la lecture du marre de café maintenant ? ... Attend, nan, toi, ce serait plutôt dans la cartomancie que tu virerais plus volontiers ! Clairement, mes intentions, là, sur le moment, ce serait de te casser la gueule, mais on connait tous les deux une certaine personne qui trouverait le moyen de taper scandale ... J'écoute pas tout ce que me dit ma cousine, mais certaines choses échappent à la règle ! »
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Sam Winchester
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| Sujet: Re: Do They Have Nothing Better To Do ? ... Nope ! {PV Sam Mar 8 Déc - 6:15 | |
| Qu'est ce qu'il aurait aimé à cet instant précis remonter le temps, retourner dans sa chambre d'hôtel pour y rester cloîtrer et faire ses recherches comme un ermite solitaire. Le fait étant, qu'il avait abdiqué devant l'insistance de son frère : ils se DEVAIENT de chercher des trucs pour ne passer à côté de rien, bien que ça faisait des mois et des mois qu'ils cherchaient dans tous les endroits possibles et imaginables et ce, pour rien trouver d'autre que de la poussière ! Et des types chiants, dans les bibliothèques qui se baladent rien que pour faire suer leur monde sans la moindre once de remord. Et dire que tous les autres jours où il était venu, il n'était tombé sur personne, restant méconnu au milieu des rangées de livres, bien pénard comme si personne même le ne voyait… ce qui, par rapport à ce qui lui arrivait maintenant, était LOIN pour ne pas dire TRES loin de lui déplaire. Oui, beaucoup de gens s'évertuaient à dire que Sam était décidément un type discret, à la limite de l'insipide alors que Dean, lui, semblait être tout son opposé : dragueur, beau parleur, souriant, extraverti – bref, le type parfait aux premiers abords, celui qui drague à en faire tourner la tête à toutes les blondes sans cervelle mais aux cuisses ouvertes à toute invitation ! Eh ouais, Sam a souvent des pensées vulgaires dans ce genre en ce qui concerne à son frère, et que ça plaise à l'écriteuse d'en face ou même à Jackson tout court, c'était comme ça, point barre. Qu'est ce que Jackson essayait de faire là soit dit en passant ?! Il essayait de le faire fuir à force de le faire chier, de lui coller aux pompes ?! Il fallait vraiment qu'il fasse preuve de plus d'inventivité, et ce n'était certainement pas pour l'emmerder que Sam restait avec Lou… sérieusement, dans toute cette histoire, Jackson était bien LE DERNIER des soucis de Sam, il y avait juste la simple idée qu'il puisse disparaître de la surface de cette planète qui lui plaisait relativement bien… mais c'est tout ! Parfois, dans des vagues d'énervement comme celle qui n'allait pas tarder à arriver, Sam se surprenait à avoir des envies de meurtre contre la personne du cousin de Louisa, mais c'était encore relativement rare, Sam était un type trop gentil… ça lui avait souvent coûté beaucoup, mais qu'est ce que vous voulez, quand on dit qu'il est le parfait opposé de Dean !
Le plus amusant, c'est qu'il paraîtrait même que selon certains dires, Jackson en vienne à reprocher à Sam sa discrétion… vraiment ?! Monsieur aurait préféré voir Louisa dans les bras de Dean pour finalement être jetée comme Dean avait toujours l'habitude de jeter une femme ? A chacun ses choix, et le monde n'était pas fait pour tourner exclusivement autour de Jackson, et encore moins pour ses bons petits désirs… pire qu'un gamin ce type, il était vraiment persuadé d'être le centre du monde autour duquel graviterait la vie de toutes les personnes qui lui adresseraient la parole une fois dans la rue ?! Quelle légitimité il avait à vouloir contrôler la vie de Louisa jusque dans ses aspects les plus intimes voire même scabreux ?! Il avait rien d'autre à foutre, MERDE ! S'il n'allait pas guider la vie de Lou, il allait encore moins guider celle de Sam, et ce, que ça lui plaise ou non… il avait qu'à jouer le rital avec sa fille ou avec n'importe quelle autre personne qu'il croiserait dans la rue ! Bientôt, le Winchester ne serait pas surpris d'entendre de la part de Lou que Jackson lui avait réservé une place dans un couvent, quel crétin j'vous jure ! Pourtant, Dean aimait faire l'éloge de son grand copain Jackson qui lui paye des coups gratuits et à qui il raconte encore une fois une tonne de détails sur leur vie, comme si Dean n'avait que ça à faire… raconter leur vie à Jae, raconter leur vie à une telle autre, et raconter leur vie à Jackson… heureusement qu'il n'avait pas encore parlé de chasse un soir où il était particulièrement pompette… de toute manière, si c'était le cas, il l'aurait su bien vite, Jackson se targuant de dire à Louisa un truc du genre "nan mais tu te rends compte, c'est pas un mec fixe il se promène dans le pays avec son frère pour chasser" et blahblah, il l'entendait déjà de là, avec son air de crétin pas fini… Bref ! A l'instant précis, la seule pensée qui lui traversait l'esprit, c'était de partir, de disparaître de ce foutu rayonnage avec en prime peut-être envoyer un bouquin entre les deux yeux dudit cousin de Louisa pour l'assommer quelques temps… mais apparemment, cette idée de se séparer une bonne fois pour toute pour éviter les clashs plus que de foncer dedans à cent à l'heure, ne semblait pas partagée par Jackson… alors tant pis pour lui, mais qu'il vienne pas pleurer quand il se serait mangé la cote de l'épais bouquin de Sam dans le nez au point d'en mourir d'une hémorragie sûrement… raaah, ça c'était une belle mort, une mort que le chasseur aurait mille fois – depuis qu'ils étaient ensemble dans cette bibliothèque – aimé infliger à Jackson.
C'était la deuxième fois que le Winchester se détournait de son interlocuteur et pourtant, celui-ci revenait à chaque fois à l'attaque, un peu comme une sangsue qui se colle à vous avec la bonne volonté de NE PAS se casser avant de vous avoir pompé tout votre sang, dans le cas de Jackson, toute la patience dont Sam voulait bien faire preuve. Bien entendu que Sam ne pensait pas le moindre mot de ce qu'il avait dit ! RIEN A BATTRE QU'IL PERDE SON TEMPS ! De toute manière, il avait l'air d'encore moins bosser que Dean, alors bon… la seule chose que le chasseur voulait, c'était que cet idiot prenne ses bouquins pour gamins et rentre dans sa foutue maison pour y retrouver sa gamine et lui donner son goûter et sa grenadine avant de lui lire un paquet d'histoires ! Mais apparemment le gentil Jackson semblait se déplaire dans son rôle de papa, puisqu'il n'était définitivement pas décidé à quitter sa petite occupation de la journée, à savoir, Sam… sauf qu'il allait vraiment finir par être assassiné à coups livre… et ça devenait de moins en moins une blague, c'était peut-être ça le pire dans l'histoire… ça et le fait que ledit Jackson ne s'en rende même pas compte et continue d'insidieusement retourner le couteau dans la plaie. Aux premières paroles de l'agréable cousin, Sam avait décidé de ne rien répondre, se décidant à continuer de canaliser cette envie prenante de lui briser les reins que de chercher ses mots pour le rembarrer à peine l'espace de quelques secondes. De toute manière le gentil Jackson trouvait toujours quelque chose à répondre, quelque chose de plus ou moins bien placé auquel Sam ne pouvait que sourire. La nouvelle réplique dudit gentil monsieur arracha d'ailleurs un nouveau sourire ironique au Winchester. Oh, il écoutait Lou maintenant ? Franchement, s'il se retenait de taper sur Sam, c'était sans doute parce qu'il se doutait qu'au premier coup, il se retrouverait assommé contre une étagère sans avoir pu esquiver quoique ce soit. Il avait été dans l'armée, certes, mais même malgré leur différence d'âge, Sam avait commencé à se battre et à être élevé à la militaire avant même Jackson, alors, est-ce qu'il voulait vraiment continuer à pousser le bouchon de plus en plus loin, si bien que ça en devenait FRANCHEMENT énervant. Si les intentions dudit cousin étaient à ce moment précis de "casser la gueule" de Sam et ce, sans doute bien comme il faut, les idées de Sam n'étaient pas bien différentes, resterait à voir qui saurait faire le plus preuve de sang froid… le chasseur était très doué pour ça, faut dire, à avoir grandi avec Dean, il fallait en apprendre un bon rayon sur ce qui était du sang froid et de la patience !
« Tu sais, dans le genre "y'a des choses qui échappent à la règle", t'es pas vraiment bien placé pour dire quoique ce soit… j'ai surtout l'impression que tu fais tout pour empêcher Lou d'avoir une vie... et j'lui en ai jamais parlé, mais t'as quand même du bol qu'elle reste avec toi malgré tout ce que tu lui fais en ce moment… »
Sam détestait Jackson et Jackson détestait Sam le fait était juste là devant vos yeux avéré, démontré et planifié. Seulement, il y avait bien une chose à laquelle tous les deux tenaient, et ce, sans doute l'un autant que l'autre. Même s'il ne se sentait pas capable de faire le bonheur de qui que ce soit, la seule chose que le Winchester voulait en ce moment, c'était qu'elle soit heureuse, qu'elle aille bien de préférence quand elle était avec lui, mais dans un sens, il était aussi prêt à disparaître si elle venait à le lui demander… non pas qu'il puisse maintenant sortir de sa vie sans se retourner et sans avoir le moindre remord bien entendu, mais comme si, dans un sens, lorsqu'elle finirait par tout savoir sur lui – ce qui arriverait forcément à un moment donné – il était prêt à devoir affronter la réaction que tout le monde avait eue, que Louisa aurait sûrement, et que n'importe quelle personne censée aurait. Il avait parlé d'une voix modérément posée à Jackson, comme s'il était soudainement fatigué de ce trop long duel verbal… c'était pas pour ça qu'il était venu, et ce n'était encore moins ce à quoi il voulait s'abaisser alors qu'il ne savait pas vraiment combien de temps encore il resterait de plénitude dans cette ville, ou n'importe où dans le monde. En son fort intérieur, Sam haïssait le comportement de Jackson, cet égoïsme dont il faisait preuve, sans vouloir se vanter – bien sûr – à croire que ledit cousin de Louisa était trop obnubilé par son petit monde et sa petite personne pour voir que dans un sens, Sam apportait quelque chose à Louisa, tout comme elle, elle apportait quelque chose à sa vie en proie à une fin dont lui-même ne savait pas la raison… l'Apocalypse sans doute, mais de là à savoir quel démon tordu ou quel plan foireux allait lui tomber sur le coin de la tronche pour le faire mourir, il y avait tout un vide qu'il n'avait même pas envie de franchir.
Enfin, après tout, le cousin de Lou ne savait rien sur la vie que Sam avait pu mener, et quand bien même, il serait trop occupé par son petit centre d'intérêt personnel qu'était sa propre personne pour se pencher un tant soit peu sur la vie des autres… alors il savait que dans un sens, il ne comprendrait pas les paroles qu'il venait de dire… et qu'il les comprenne ou non, ça, le Winchester s'en contrefichait, pourvu juste qu'il finisse par se casser loin de cette bibliothèque pour aller chercher des crosses à quelqu'un d'autre… quel rêve !
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Phoenix H. Lawrence
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| Sujet: Re: Do They Have Nothing Better To Do ? ... Nope ! {PV Sam Dim 13 Déc - 1:34 | |
| Il parait que la meilleure défense, c'est l'attaque. Plus jeune, Jackson avait trouvé cette expression vraiment conne, il ne comprenait pas comment les gens pouvaient bien s'enorgueillir de s'en prendre si férocement aux autres, comment ils pouvaient venir s'en vanter par la suite, comme si c'était la chose la plus héroïque qui soit d'attaquer autrui ... Mais sans aucun doute permis, sans aucun doute possible, dans tout ça, la chose la plus stupide, c'était que ça passait, que personne ne disait grand chose, comme si c'était tout à fait normal, et, pire, lorsque cela produisait des acclamations et des félicitations, cela tombait dans l'héroïque, ce que cela n'était en réalité surtout pas. Mais tant qu'il y aurait des gens pour acclamer ceux qui vous rentrent dedans alors même que vous n'avez rien fait, tant qu'il y aura des gens pour jouer les groopies et les fanas de ce genre de réaction, et bien cela continuerait, et l'adage aurait toujours cours. Cependant, en grandissant, il avait réalisé que l'on ne peut se tenir loin de certains comportements stupides, débiles et puérils, parce que, tout simplement, on est humain, on fait partie de la race humaine, une race qui possède malheureusement, semble-t-il, le gène de la connerie. Il n'y avait pas un jour où quelque chose ne venait pas vous le rappeler, comme pour que vous ne puissiez jamais oublier. Il n'y avait pas à faire grand chose pour rencontrer une preuve de cette stupidité chronique, il vous suffisait, par exemple, de vous saisir de votre télécommande et d'allumer la télé. Très rapidement, et sans avoir réellement besoin de changer de chaîne pendant des heures et des heures, vous tombiez sur une émission tout ce qu'il y avait de plus débile, portant même parfois un titre haut en couleur, qui vous disait clairement que ce que vous regardiez alors, ça allait sûrement pas être une création d'un grand écrivain, style William Shakespeare ou Victor Hugo, ni même celle d'un grand penseur, qu'un homme sage et intellectuel. Mais si ces émissions avaient leur place sur les programmes de tous les canaux ou presque, c'était la preuve qu'il y avait des gens pour les regarder, le pire étant que bien souvent, ces personnes ne réalisaient même pas à quel degré d'abrutissement elles étaient tombées ... Stupides et aveugles ... Génial ...
Cependant, Jackson était comme tous les autres, lui non plus n'assumait pas toujours la stupidité de ses actes, lui aussi tentait le tout pour le tout en se saisissant d'excuses bidons et stupides pour détourner les soupçons de la personne face à lui, pour endormir celle ci et faire qu'elle cesse de pointer du doigt tous ces petits paradoxes en lui. Il avait tout de même compris qu'attaquer pour se défendre, c'était une réaction parfois logique. Après tout, sur une terre où seuls les plus forts semblent s'en sortir, en tirant tout un tas de ficelles, en disant un grand merci aux coups de piston et aux connaissances un peu partout qui vous permettaient de vous en sortir pas trop mal, parfois, on pense simplement à sauver sa peau, sans réfléchir plus que cela à ce que ça nous couterait, aux moyens qu'on allait employer pour y parvenir. On n'avait pas le temps pour s'attarder dans de telles considérations, parce que le temps fuyait, pire que du sable dans un sablier, pire que le liquide bleuté dans la clepsydre. La vie était un combat, le temps notre pire ennemi, et avec ça, il fallait composer, faire en sorte de survivre, histoire de ne pas être relégué avec tous ceux qui, soit disant, avaient manqué leur vie. Vous vous rendez compte, tomber plus bas que terre, ce serait la déchéance suprême ... On ne savait jamais qui boufferait en premier l'autre, il fallait alors tout faire pour ne pas laisser le temps à la personne face à vous de montrer les crocs et de tenter de vous planter dans la gorge, là où la chaire est si mince, là où la moindre petite blessure peut vous être fatale. Il vous fallait alors ranger votre fierté de côté, cessé de vous penser meilleur que les autres et différent, il vous fallait ranger vos croyances et vos espoirs au placard, les enfermer dans un coffre et balancer la clef bien loin de vous. De toute façon, qu'est ce que ça pouvait bien faire, vous n'iriez jamais réouvrir ce coffre, parce que vous étiez tout à fait conscient que désormais, il n'y avait plus de retour en arrière possible, que ce que vous perdiez à l'heure actuelle, vous faisiez une croix dessus, définitivement. Jackson avait été un peu lent à la détente pour comprendre cette idée, le contre coup avait alors été plus que dur à encaisser, parce que tout lui était arrivé dans les dents, sans qu'il ne le prévoit un seul instant, sans qu'il ne comprenne exactement tout ce qui lui arrivait, comme assommer. Il avait été plongé dans cette réalité dès qu'il avait posé le pied en Afghanistan, et elle lui avait collé à la peau, comme le sable chaud de ce pays privé d'eau. Cela s'était insinué en lui, comme la poussière de sable rouge qui vous entre dans le nez, dans la bouche, qui vous colle aux poumons et au palet. Impossible de s'en débarrasser, même une fois que vous étiez rentré au pays. On en perd des choses lorsque l'on devient soldat, en premier lieu son innocence et ces belles illusions ... Mais quand il fermait les yeux la nuit, se préparant à passer une courte nuit de sommeil, un sommeil qu'il savait déjà avant même de s'y plonger épouvantable, trop léger et épuisant, pour se rassurer, il se disait qu'il y avait pire que lui en ce monde. Il y avait tous ces enfants qui eux aussi se battaient depuis longtemps, qui n'avaient rien demandé, qui étaient obligés, pour des raisons différentes selon les cas, de prendre une arme, réelle ou pas, et de se lancer dans un combat contre la vie.
Alors, oui, attaquer ainsi et sans cesse Sam, cela faisait sans nul doute partie d'une sorte de prolongement du combat qu'il menait, au fond, depuis toujours, contre la vie, le destin et tout ce que ses deux fils de p*te foutaient dans ses pattes, histoire qu'il s'effondre au sol et que l'on puisse définitivement le déclarer HS, mort, fini. Sam, ouais, ce n'était au fond par le premier grain de sable à se glisser dans les rouages, mais c'était sans nul doute le grain de sable de trop. Et le jeune homme n'avait qu'une seule envie, pas trop dure à exaucer en plus, mais seulement sur le papier : virer rapidement Sam des rouages, l'envoyer au loin, très loin même de préférence, et enfin pouvoir un peu mieux vivre, sans avoir sans cesse la peur panique que tous les rouages, tenant jusqu'alors tant bien que mal emboîtés les uns dans les autres, ne se barrent tous chacun de leur côté, le laissant sur le cul, complètement amorphe et bien emmerdé, sa vie ayant fichue le camp sans qu'il n'ai été capable de faire quoi que ce soit pour empêcher cette bérézina ! Et Sam ... Jackson ne savait pas réellement si en face de lui, on avait bien capté tout, on avait réussi à déchiffrer le moindre de ses gestes, la moindre de ses actions pour découvrir la vérité, mais en tout cas, si ce n'était pas le cas, et bien cela voulait dire que Sam était un sacré archer, qu'il arrivait à mettre quasiment dans le mile sans savoir où ce mile se trouvait avant même de décocher sa flèche ... Nan, Jack' ne faisait pas tout pour empêcher Lou d'avoir une vie, il faisait simplement tout pour que ... Il faisait simplement tout pour qu'il y ai toujours une place pour lui dans la vie de sa cousine, pour que tout reste comme aujourd'hui, pour que jamais il ne perde l'importance qu'il espérait avoir pour elle, pour que jamais ils ne perdent tout ce qu'ils partageaient tous les deux. Sam était dur, infiniment trop dur. Il jugeait sans savoir ce qu'il s'était passé ... Jackson serra les dents, ses traits se durcirent, et il sentit la moindre de ses phalanges se resserrer, se crisper. Comment pouvait il dire ça ? Comment pouvait il prétendre que Jack' faisait tout pour empêcher Lou d'avoir une vie, quand le jeune homme avait été là pour sa cousine, lorsqu'elle était plus que malade, lorsqu'il restait des heures entières à la regarder, allongée dans son lit d'hôpital et shootée par tout un tas de substances visant à la maintenir dans cet état quasi végétatif, pour la shooter afin qu'elle ne ressente pas la douleur ?!!! Et là, s'en était tout simplement trop pour Jackson. Non seulement Sam avait poussé lé bouchon beaucoup trop loin autour du sujet Grace/Jude, mais en plus, il venait tout juste de persévérer avec le sujet Lou ... S'en était trop, beaucoup trop. Le saisissant par le col de la chemise, Jackson plaqua Sam contre le premier rayonnage empli de livres venu. Peut être était ce parce qu'il profitait du fait que Sam ne s'attendait pas à ça, mais Jack' n'eut pas trop de mal dans sa démarche.
« Ne parles jamais, JAMAIS, de ce que tu ne sais pas ! Tu n'as AUCUN droit de me juger pour certaines choses ! AUCUN ! Je donnerais ma vie pour ma cousine, tu m'entend, ma vie ! Et jamais, jamais je ne ferais quoi que ce soit qui la prive d'une vie pour laquelle elle s'est tant battue il y a plusieurs mois, jamais ! Parce que quand elle était dans ce lit d'hôpital, inconsciente, lorsque j'ai failli la perdre, crois moi, je me suis promis, encore et encore, de toujours tout faire, TOUT FAIRE, pour qu'elle puisse vivre encore et encore, qu'elle puisse continuer à respirer et à me charier ! Alors ... Ne parles jamais de ce que tu ne sais pas ... Jamais ... »
Relâchant le col de Sam, et Sam par la même occasion, Jack' lança un regard noir et lourd de sens au jeune homme, avant de commencer à tourner les talons, les bras désormais redescendus le long de son flanc, les poings serrés, tant et si bien que les jointures de ses mains étaient devenues blanches, qu'il sentait presque ses ongles s'enfoncer dans la chaire de ses paumes. Il avait laissé ses nerfs prendre le dessus, certes, mais il pensait que cela n'était qu'une réaction logique, qu'il pouvait être fier d'avoir réussi à se contenir malgré tout, quand un autre aurait depuis longtemps déjà refait le portrait de Sam et ce plus d'une fois. Il sentait dans sa bouche un goût de sang, réalisa alors qu'en serrant les dents, il avait peut être coincé un peu de pulpe de ses joues entre ses deux mâchoires. Mais cela n'était pas grave, cela n'avait aucune sorte d'importance. Il avait lâché ces mots, ces mots qu'il pensait depuis longtemps déjà, ces mots qui n'avaient fait que réveiller en lui un flot de souvenirs, douloureux et peu appréciables ... Mais cela était sans doute le prix à payer. Malgré tout, il se sentait tout, sauf apaisé. Ouais, il sentait à peine sa colère et sa rage diminuées, et c'était tout, sauf rassurant. Tout, sauf rassurant, carrément même ... S’il n’arrivait même plus à se sentir soulagé d’un poids alors même que s’en prendre à Sam, c’était ce qu’il voulait depuis pas mal de temps déjà, en fait, depuis qu’il savait que Sam et Lou étaient ensembles, c’était franchement mal barré pour lui. Ouais, et en plus de ça, il se disait que ça allait sûrement lui apporter encore plus d’ennuis, pour aucune satisfaction, c’était tout simplement injuste. Oui, parce que, soyons réalistes, Sam n’allait sûrement pas resté sans réagir, s’il avait un temps soit peu d’amour propre et de fierté. Et puis, à en entendre le petit cri outré de la vieille chouette de la bibliothèque, il allait sûrement se faire taper sur les doigts de ce côté ci aussi. Pas même la peine de penser l’amadouer celle là, elle ne voulait rien entendre, jamais, et puis, franchement, si certains hommes ne reculeraient pas devant un petit flirtage en règle, pas honnête du tout hein, juste pour s’en tirer sans engueulade, Jackson, non merci, mais ce n’était réellement pas son truc. Il laissait la gérontophilie aux autres, et sans se faire prier en plus. Et puis, sincèrement, qu’elle hurle si ça lui faisait plaisir, ce ne serait pas la première fois, et puis, elle ne courait pas assez vite pour l’attraper s’il décidait de fuir alors qu’elle se serait saisie de sa vieille bible reliée pensant trois tonnes et sans cesse posée à côté d’elle sur son bureau.
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Sam Winchester
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| Sujet: Re: Do They Have Nothing Better To Do ? ... Nope ! {PV Sam Jeu 24 Déc - 1:17 | |
| Il aurait probablement mieux valu qu'à un moment donné, Sam réussisse à tourner les talons, à semer Jackson pour le laisser pourrir tout seul comme un con au milieu de ces foutus rayonnages. Parce que bon… là, les choses étaient à deux doigts de dérailler, si ce n'est pour dire qu'elles déraillaient sérieux ! Après tout, ce n'était pas pour déplaire au Winchester dans un certain sens parce que son interlocuteur n'avait certainement pas idée de la manière dont il pouvait se retenir de lui refaire le portrait en bonne et due forme, gratuitement, mais sans possibilité de remboursement. En bref, Sam n'était pas contre continuer ladite petite provocation pour avoir ne serait-ce que l'once d'une occasion de régler ses comptes avec cet espèce de crétin borné et rital en plus de ça ! Remarquez, dans un sens c'est relativement ironique, le petit copain et le cousin de Louisa qui se disputent – voire même en viennent aux mains – en plein milieu du lieu de travail de la jeune femme… ça pourrait presque relever du comique, ou être placé dans n'importe quel film bidon, mais naaan, là, c'était bel et bien la réalité de la vie de merde du chasseur, c'était bien devant lui, pour bien le faire chier, pour bien qu'il ne puisse pas résister à l'irrésistible envie de… de… de lui faire bouffer son putain d'ego surdimensionné qui faisait plus pourrir la vie de Louisa qu'autre chose ! Il croyait quoi ?! Qu'il pouvait la plonger en ostracisme pour toute sa vie ?! Il allait faire quoi ?! L'expédier sur une île déserte des régions septentrionales du globe ?!! A certaines époques de sa vie, Sam n'aurait pas lésiné sur les moyens pour casser les dents de Jackson et ce, en bonne et due forme… sauf que maintenant, il était un tant soit peu plus conscient de ses actes et des conséquences qu'ils pouvaient avoir… une chance pour ledit Jackson me direz-vous ! Enfin, plus pour très longtemps, il fallait quand même se l'avouer. Sauf qu'apparemment, le cousin de Lou était bien le seul à se rendre compte que dans le cerveau de son interlocuteur, la pression commençait lentement mais sûrement à augmenter pour frôler le raz bord. Les choses avaient été tellement plus simples entre Lou et lui quand Jackson n'était au courant de rien… et dans un cas pareil, comment voulait-il que Louisa continue de lui faire confiance, si, à chaque fois qu'elle lui livrait quelque chose sur son bonheur, monsieur s'immisçait en plein milieu pour foutre sa petite merde ?!! Même Dean qui pourtant, se retrouverait définitivement seul si son frère venait à décider de consacrer le restant de sa vie à ce qu'il pourrait construire avec Louisa, ne serait pas aussi con dans sa réaction, c'est dire à quel point le rital de cousin commençait à bien joliment et dûment dépasser les bornes ! Pourquoi est-ce qu'il avait fallu qu'il le sache d'abord ?! Elle était où la confiance si Lou devait lui cacher tout ce qui pouvait la rendre heureuse à son cousin pour ne pas risquer de frustrer ou de vexer monsieur ?!! Et puis, merde quoi !
Alors que Sam s'apprêtait à quitter son ô combien sympathique interlocuteur, ne voilà-t-il pas que celui-ci en rajoute une couche, cette fois-ci, en passant le cran au-dessus et en attrapant le Winchester par le col pour le plaquer contre le rayonnage de bouquins avec lesquels il avait depuis un certain nombre de minutes, une furieuse envie d'éclater le crâne de Jackson ! Sam n'avait pas trouvé l'occasion de protester, ou d'esquisser un mouvement pour esquiver… et ce, probablement parce que venant d'une si grande gueule, il ne s'attendait pas à une attaque aussi lâche ! Il aurait pu tout aussi bien oser le faire quand il lui faisait face, mais non, apparemment, dans des moments pareils, ledit Jackson perdait pas mal de sa fierté de paon et attaquait comme un lâche ! Pire qu'un démon ! Ce n'était alors pas pour rien que le chasseur avait encore plus envie de l'égorger qu'il avait envie d'égorger un démon ! L'Humanité avait franchement un côté bien similaire à celui de ces saloperies démoniaques, entre les chasseurs d'humains carnivores et les cons qui ne trouvent rien de mieux à faire que pourrir la vie des autres, elle était carrément belle la création de dieu ! Un peu comme les Anges quoi, foirée du début à la fin ! Soutenant le regard de Jackson pendant tout son petit speech, Sam sentait sa mâchoire se crisper nerveusement, alors que dans un sens, rien ne l'empêchait de lui envoyer un coup dans l'estomac pour le balancer dans les bouquins et se défaire de son emprise… et l'idée ôôô elle était bien tentante, mais non, il ne ferait que s'imaginer en train de le faire parce que voilà, il n'avait aucune envie de un, se salir les mains et de deux, devoir rendre des comptes à Louisa… ce qui arriverait automatiquement s'il devait refaire le portrait du cousin de celle-ci ! Dans le genre "je parle sans savoir", Jackson n'était – à l'humble avis de Sam en tout cas – pas le mieux placé pour parler, parce qu'apparemment, ça y allait bien sur son compte quand il s'agissait de parler sans savoir ! Après tout, sur quoi ce crétin pouvait bien se baser pour savoir que Sam ne pourrait rien amener de bon à Louisa ?! Depuis quand il connaissait toute l'existence de MERDE du Winchester pour savoir comment il devait mener sa vie ?! Depuis QUAND il avait le droit de dicter à Louisa ce qu'elle devait faire ?!! Plus les questions naissaient dans son esprit, plus le chasseur serrait la mâchoire, résistant à la brûlante envie de se défaire de l'étreinte du cousin de Louisa, étreinte qui ne faisait que plus augmenter la pression qui bouillonnait déjà dans son cerveau. Heureusement, ce fut Jackson qui lâcha sa prise sans même que Sam ait eu à faire quoique ce soit. Le Winchester eut un profond soupire, non pas de soulagement, mais bien pour tenter de faire diminuer l'envie de l'envoyer valser à travers la pièce ! Et c'est peut-être le fait qu'il tourne les talons à cet instant précis, alors qu'ils étaient à présent loin d'en avoir fini qui déclencha la suite des événements. Ne prenant même pas la peine de faire quoique ce soit pour rattraper Jackson, Sam s'écarta du rayonnage de livres, sans même prendre la peine de jeter un coup d'œil à l'autre folle à la tronche de chouette qui ne faisait que suivre l'entrevue des deux hommes depuis l'action irréfléchie dudit Jackson.
« Et depuis quand c'est toi qui décide ce qui peut faire le bonheur de Louisa ?! Qu'est ce que tu sais de moi ou même de ce que j'peux faire pour elle ?! »
En parlant, le Winchester était resté sur place, se contentant juste de hausser le ton, sans même plus se préoccuper de ce qui pouvait se trouver autour… et encore moins de l'autre bique qui pourtant, le fixait et ce, encore plus intensément que son interlocuteur même. Même si les paroles de Sam étaient justifiées, elle ne semblait pas apprécier des masses que le silence religieux de sa bibliothèque soit brisé par deux crétins qui ne trouvent rien de mieux à faire que régler leurs comptes en public. Mais bon, Sam n'avait rien demandé, après tout, c'était l'autre idiot qui avait cherché la merde en premier, alors voilà, il ne faisait que récolter ce qu'il avait semé ! Que ça lui fasse plaisir ou pas, après tout, s'il était si grande gueule, il devait bien être capable d'assumer ses actes et les conséquences qu'ils pouvaient entraîner ! Laissant le temps à ses paroles d'atteindre son interlocuteur, Sam resta sur place, continuant de le fixer sans ciller, sans montrer le moindre signe traduisant une attente, une impatience bien qu'il crevait toujours autant d'envie de lui casser les dents à la première occasion qui se présenterait à lui.
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| Sujet: Re: Do They Have Nothing Better To Do ? ... Nope ! {PV Sam Sam 26 Déc - 6:27 | |
| Jackson avait peu être du sang Italien dans les veines, mais il ne partageait pas toutes les particularités de ces presque compatriotes. S’il était d’un naturel assez possessif, il ne s’énervait pas pour un rien toutes les trente secondes, du moins, il savait se maîtriser et n’envoyait pas tout valdinguer sans cesse. Mais, bien sûr, tout n’avait pas toujours été comme ça, malheureusement. Lorsqu’il était au lycée, par exemple, il était connu comme le loup blanc, pour des tas de raisons d’ailleurs, l’une d’entre elles étant qu’il était adulé des filles, l’autre consistait dans le fait de savoir qu’il ne valait mieux pas tenter de l’énerver, parce qu’il partait au quart de tour et que bien souvent, cela faisait mal, voire très mal. Nombres de portes de casiers s’en souvenaient, et l’infirmière n’avait sûrement jamais eu autant de visites de ses locaux que lorsque Jack’ était élève ! Bien sûr, il n’était pas particulièrement fier de ça, et il savait que cela déplaisait à sa mère, mais qu’y pouvait il ? C’était comme si c’était dans ses veines, qu’il n’y pouvait rien, que cette colère, cette envie de frapper montait en lui, comme les bulles et le gaz montent dans la bouteille de soda une fois qu’on l’a ne serait ce qu’un peu secouée. La comparaison n’était pas des plus brillantes, mais elle avait le mérite d’être claire et parfaitement compréhensible, en plus d’être visuelle. Il se battait pour un rien, parce que, de toute façon, lorsqu’on est ado, on a tendance à faire des montagnes d’un rien, d’un pas grand-chose, qu’on a tendance à penser que, de toute façon, on vit les choses les pires au monde et que tout ce que les autres connaissent, ce n’est rien, ou juste un petit rien du tout sans aucune sorte d’importance, un petit rien que nous, on surmonterait en moins de deux. On avait aussi tendance à tout prendre de travers, à grossir les choses et à les dramatiser, à voir le complot et la moquerie partout. Et le fait d’avoir face à nous des ado qui connaissent les mêmes déformations contextuelles que nous, et bien c’est loin d’aider, ça oui. C’est comme un jeu, on en rajoute, pour le plaisir, pour le défi, parce qu’on se sent super bien, parce que cela nous booste et nous donne dans le même temps une raison de frapper. On se dit que si on en vient à nous demander des comptes, si une autorité supérieure vient à avoir vent de l’affaire et cherche à en savoir plus, on ne pourra qu’être le protagoniste avec la meilleure défense, en accusant l’autre d’avoir pousser le bouchon loin, d’avoir attisé la chose alors que nous, on avait juste tenter de rester calme et en paix le plus longtemps possible. Bien sûr, on prenait tout et on faisait en sorte de tourner cela à notre avantage, histoire de ne pas perdre la face et aussi, d’impressionner tout le monde, de les dissuader de recommencer parce que, sérieux, se mesurer à nous, c’était juste un truc qui allait apporter des soucis, et ce à tout le monde, sauf à vous bien sûr.
Mais on ne reste pas toute sa vie adolescence, tant mieux et dommage dans le même temps. On grandit, on comprend alors qu’on a sérieux pas mal déconner, qu’on a fait trop de remue ménage pour des choses qui, finalement, n’avaient pas tant d’importance que cela. Et Jack’, lui, il s’était pris ce constat en pleine face, trop tôt, plus tôt que tous les autres d’ailleurs. Lorsqu’il avait perdu sa mère, que celle-ci était morte dans ses bras, devant tout le lycée ou presque, il avait compris que rien d’autre n’avait plus d’importance que la famille, et que tout le reste, au final, devait être traité après. On devait d’abord s’occuper de protéger les siens, et une fois que ceux-ci seraient en parfaite sécurité, et seulement à cet instant là, on pourrait penser à sortir les gants de boxe pour autre chose. Et à ce moment là de notre vie, on comprend alors qu’on ne peut pas coller des uppercut pour tout et n’importe quoi, parce qu’on n’avait déjà pas le temps d’envoyer tout au tapis, alors, maintenant, avec toutes nos nouvelles préoccupations qui nous prenaient la majorité du temps, on devait apprendre à faire le tri, à discerner l’important du futile. On n’avait pas le temps de s’attarder sur ce qui était loin de valoir la peine, on devait savoir se concentrer sur l’essentiel, évacuer donc, dans le même temps, des tas de choses. En quelque sorte, cet apprentissage faisait partie d’un ensemble, d’un ensemble qui avait pour ultime finalité de nous faire grandir, progresser, comprendre qu’on devait avancer dans la vie, ne pas passer son temps planter au même endroit, à attendre que tout nous tombe dans le mec, que tout le monde se bouge pour nous et nous satisfasse, jusqu’à ce que la mort vienne nous emporter, nous faucher, pour nous emmener ailleurs, un ailleurs qu’on ne comprenait pas encore et que l’on ne pourrait jamais expliquer à personne, tout simplement parce que lorsqu’on est mort, on est mort, et qu’il n’y a aucun retour en arrière possible. On devait se recentrer, cesser de s’éparpiller, et c’était beaucoup moins évident qu’on ne le pensait en fin de compte. Alors, Jack’ avait cessé de sortir les crocs pour un rien, et s’était concentré sur les siens, qui, au final, se résumaient à être sa petite sœur et cette cousine, Lou, qu’il venait de rencontrer. Et bien vite, les événements de la vie s’étaient enchaînés. Il avait été diplômé, avec assez de réussite, il fallait le dire, et puis, il avait signé ses papiers pour s’engager dans l’Armée, chez les GI’s pour être plus précis. Et la vie était passée par là, comme toujours, avec son frère jumeau le destin. On était en 2001, et quelques semaines seulement plus tard … Enfin, bref, tout le monde savait pertinemment ce qui était advenu en ce matin du 11 Septembre 2001, aucune utilité d’en rajouter une couche. Pour le jeune homme, les choses s’étaient enchainées à un rythme plus que rapide, il s’était retrouvé sur le terrain avant même de réaliser qu’il n’avait que 18 ans à peine, et que sa vie venait de prendre un sacré virage. Mais cela n’avait pas d’importance pour lui. Il se devait de continuer à apaiser son caractère et son cœur, et, au fond, s’il avait tant peur de mourir, ce n’était pas tant pour lui, mais plutôt pour tous ceux qu’il avait laissé derrière lui, tous ceux qui voulaient qu’il rentre, en un seul morceau de préférence, et pas trop brisé. Il s’en faisait pour eux, énormément, mais il se disait qu’il ne devait pas laisser ses pensées trop dériver, au risque de mourir par inattention. Il se devait de survivre, pour eux, mais il se devait aussi de se battre, pour eux également. Bien sûr, il n’était pas seul, et il n’y avait pas que pour les siens qu’il se battait, il se battait également pour tout le monde, mais ne se pensait pas héroïque pour autant. La guerre n’était pas un jeu, encore moins une rampe de lancement vers la glorification à outrance. Ce n’était certainement pas à lui qu’il fallait expliquer ça, lui qui, après tout, avait perdu son père dans ce qui n’était qu’une guerre dissimulée sous de plus ou moins beaux atours …
Mais si Jack’ s’était calmé sur les coups de sang, de gueule et d’adrénaline, il n’en demeurait pas moins qu’il restait très chatouilleux sur certains sujets, en premier lieu, sur sa famille. Il ne devait certainement pas y avoir plus emporté que lui à ce sujet, mais après tout, c’était tellement dur pour lui de déjà avoir une famille bien décimée pour qu’il laisse en plus quiconque s’en prendre à ceux qui lui restaient. Et il était vrai que, de ce côté-là, son comportement était loin de s’arranger de jour en jour. Lorsqu’il était plus petit, sa mère le surnommait son louveteau, et, dans un certain sens, Chiara avait su voir clair en son fils. Et petit louveteau était devenu grand, il avait perdu de son caractère joueur pour gagner en fureur. Petit louveteau avait appris à montrer les crocs, à grogner. Petit louveteau avait compris qu’il se devait de protéger les siens, et de ce côté-là, clairement, Jackson considérait un peu qu’il avait une meute, un groupe de personne qu’il se devait de protéger, un groupe composé des siens, oui, mais également de ses plus proches. Il tenait à eux comme à la prunelle de ses yeux. Et dès que l’un d’entre eux manquait de lui être enlevé, le jeune homme mettait toutes ses forces dans la bataille pour le garder près de lui. C’était la raison pour laquelle il avait mis tant de hargne à sans cesse protéger Jude lorsque, tout bébé encore et lui encore blessé, il avait reçu à plusieurs reprises la visite d’employés de la protection à l’enfance. Comme si, juste parce qu’il était revenu brisé de la guerre, que Grace avait déguerpi et que sa petite puce était encore petite, il n’allait pas être capable de s’occuper d’elle correctement. C’était aussi la raison pour laquelle il n’avait pas lâché sa cousine lorsque celle-ci avait manqué d’être emporter par la maladie. Le souci était qu’il ne devait sans doute pas réaliser à quel point il pouvait parfois trop être possessif, à quel point il devait parfois abuser. Mais lui avait toujours manqué de toutes ces personnes présentes pour l’aimer, l’encourager, le protéger. En réalité, il n’avait eu que sa mère, et sa sœur, oui, sa cousine aussi, après, plus tard, mais toutes les deux, Maëlys et Lou, elles n’avaient jamais été là pour le protéger, dans le sens où ce n’était pas à elles de faire ça, pas à elles de tenir ce rôle. Il devait se protéger lui-même, se rassurer lui-même, et pour y arriver, il n’avait même pas d’exemple paternel pour y arriver, pas même d’exemple masculin, tous ses beaux pères ayant tous plus ou moins agis différemment, et puis, aucun d’eux n’était resté assez longtemps auprès de lui pour que Jackson arrive à savoir quoi faire, quoi dire, comment agir et comment réagir, quelle marge de liberté laisser aux gens qu’il voulait protéger.
Et là, sérieusement, sans nul doute venait il encore une fois d’aller trop loin, mais il s’en moquait, éperdument même. Tout ce qui comptait pour lui, c’est que plus jamais, plus jamais il ne sente le goût amer des regrets sur sa langue, le goût salé de ses larmes de remords. L’essentiel, pour lui, c’était qu’il agisse comme il le voulait, qu’il ne se freine pas, qu’il dise ce qu’il avait sur le cœur, pour que rien ne reste dissimuler, pour que plus jamais il ne s’en prenne à lui-même qui n’avait pas dit ce qu’il avait toujours pensé, qui avait laissé sa mère partir là où on ne revient pas sans jamais être parvenu à lui dire à quel point il l’aimait, à quel point il l’adorait et l’adulait, à quel point elle avait tout d’un héros, à quel point il lui était reconnaissant d’avoir été ce qu’elle avait été pour lui, de l’avoir élevé, de lui avoir donné la vie … Mais étrangement, avoir collé Sam contre cette rangée de livres, lui avoir dit ce qu’il avait sur le cœur, cela ne l’avait pas du tout soulagé, sans nul doute parce que tout en se sentait bien d’avoir toujours été en accord avec lui-même une fois de plus, il venait de comprendre qu’il avait fait des erreurs, qu’il en faisait encore, et qu’il ne pourrait jamais avoir tout ce qu’il désirait, sans doute aussi parce que Lou n’hésiterait pas un seul instant à prendre partie pour Sam si elle venait à apprendre tout de ceci. Il n’avait plus rien à faire ici, parce qu’il savait qu’il venait simplement de mettre le doigt dans un engrenage, et qu’il sentait déjà la fatigue de toujours devoir se battre l’envahir peu à peu. Mais bien sûr, il ne pouvait pas s’en tirer exactement comme ça, si facilement, parce que Sam n’était pas l’un de ses mannequins utilisés à l’armée pour s’entrainer, incapables de répondre et de répliquer aux attaques, aussi bien physiques que verbales … Sam était humain, et un humain, quand ça a un temps soit peu d’amour propre, ça réagit. Et cela ne manqua pas … Et le moins que l’on pouvait dire, c’est que Sam avait le mérite d’avoir plus de self contrôle que Jack’, good point, sans nul doute … Et qu’en plus, il n’avait pas tout à fait tord en sous entendant que Jack’ ne connaissait rien de lui, another good point … Cessant alors de marcher vers la sortie, d’un pas décidé, le jeune homme fit volte face, et regarda à nouveau Winchester n° 2.
« Je sais rien de toi, c’est vrai … Et j’ai pas pris le temps d’en savoir beaucoup sur toi, parce que ça m’intéressait pas et que, d’une certaine façon, c’était mieux comme ça, j’avais toutes les raisons du monde de t’affubler de sales travers … Je sais pas ce que tu peux faire de bien pour elle, comment tu veux que je le sache, quand je sais même pas comment … Comment agir au mieux pour elle ?! Je suis déjà incapable de savoir comment mener ma propre barque pour être heureux moi-même ! Tout ce que je veux c’est que … C’est que Lou soit heureuse … C’est tout … »
Brusque envie de rentrer les griffes ou simple subterfuge ? Fallait pas le lui demander, parce que dans sa tête, à cet instant précis, c’était la zone. Sans doute, pour la première fois depuis que Sam et lui « parlaient » avait il employé un ton dénué de toute mesquinerie, ironie ou autre haine. Il avait simplement voulu laisser sortir les mots tels qu’ils lui venaient à l’esprit, il voulait simplement que Sal comprenne qu’il sous entendait qu’il aurait aimé que ce soit différent, mais qu’agir ainsi, c’était la seule façon qu’il connaissait pour que les choses ne partent pas a volo, dans tous les sens. C’était la seule façon qu’il connaissait pour que les choses restent telles qu’elles étaient, sous contrôle, sous son contrôle …
« La vie a fait tellement de coups durs à Lou que j’ai tendance à croire que, comme pour moi, jamais elle va lui donner de répit … C’est un tord, sans nul doute, mais d’un côté … Peut être est ce tout simplement parce que je ne veux pas que ma cousine soit heureuse sans moi, qu’elle soit heureuse et pas moi … Peut être … »
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Sam Winchester
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| Sujet: Re: Do They Have Nothing Better To Do ? ... Nope ! {PV Sam Ven 8 Jan - 13:37 | |
| Depuis le début de la conversation, s’il y avait bien une chose que Sam n’avait pas soupçonné, c’était l’hypothétique – trèès hypothétique même – possibilité que le ton s’apaise un tant soit peu entre eux deux. Non pas que ça lui plaisait d’être à deux doigts de casser le nez du cousin de Lou à chaque fois qu’il le croisait, mais bon, s’il n’avait pas le choix, eh bah qu’il en soit ainsi je dirais ! Longtemps, Sam Winchester était le petit protégé de son grand frère, Dean qui tapait les gars qui cherchaient des crosses au petit Sammy, Dean qui remballait tous ceux qui s’approchaient un tant soit peu menaçant de son petit frère, bref, Dean qui, aujourd’hui, n’avait plus besoin de protéger Sam, bien qu’il le faisait encore trop souvent au goût du Winchester, la preuve étant, qu’il était allé en Enfer pour lui. Dans un sens, le chasseur ne comprenait pas pourquoi son aîné continuait d’être constamment sur son dos… bien que les choses aient relativement changées depuis… depuis les événements à Sainte Marie, mais toujours est-il que les souvenirs plus que marquants du sacrifice de Dean restaient une bonne raison pour laquelle Sam hésitait à parler à son frère des soucis qu’il pouvait bien avoir à un moment dans sa vie ! Il n’avait aucune envie de voir son frère retourner en Enfer… la première fois avait déjà été dure… plus dure que ce que l’aîné Winchester imaginait sans doute… Souvent, Sam fermait les yeux et ce, uniquement pour se ressentir une nouvelle fois plaqué contre ce mur, impuissant face à la puissance de Lilith, ne pouvant rien faire d’autre que contempler la longue, douloureuse et bien sanglante agonie de son frère. Ces images revenant devant ses yeux pendant des semaines et des semaines après la mort de Dean n’avaient une nouvelle fois fait qu’alimenter la haine de Sam, une haine qui était alors devenue viscérale, une pulsion… la seule chose qu’il voulait, c’était lui faire la même chose à cette saloperie… et il avait été prêt à tout pour la faire souffrir au moins autant que ce qu’elle avait pu faire subir à Dean… bien que ce ne soit au fond, que pour servir une bien mauvaise cause. Finalement, l’aîné Winchester aujourd’hui, n’était pas là pour aider son cadet… et Sam ne s’en trouvait pourtant pas pour autant désarmé, il avait bien fallu qu’il apprenne à faire sans son frère, même si, à cette époque là, il avait eu ce qui pourrait être un genre de soutien, venant inopinément avec la personne de Ruby… enfin, de « l’aide », c’était vite dit et plutôt un peu… naïf de dire qu’elle l’avait aidé. Sauf que bon, dans un sens c’était vrai ! Elle l’avait sorti de l’alcool, elle lui avait donné une raison de continuer, de pouvoir occulter Dean pendant quelques temps, le temps tout simplement de se venger… elle lui avait fait don d’un pouvoir que nul autre ne pourrait posséder sur terre… mais nan, comme si les choses avaient été trop belles, elle s’était retourné contre lui pour finir, le trahissant, lui faisant commettre l’irréparable et détruisant encore un peu plus sa vie déjà pas mal ruinée ! Dans cette bibliothèque, Sam se retrouvait donc seul et combat versus Jackson, et pourtant, il n’était pas prêt à jeter l’éponge, oui, il n’était pas prêt à laisser un petit merdeux jaloux lui pourrir la vie ! Nan ! Il avait résisté aux esprits, au démon qui avait tué ses parents, à Lilith, à Ruby, sa relation avec Dean avait survécu à tous les pires travers alors NON ce ne serait certainement pas un CONNARD DE RITAL JALOUX qui allait lui barrer la route maintenant encore moins quand il en venait à considérer que sa durée de vie ne se comptait peut-être même plus en année !
Et pourtant, peut-être comme s’il avait senti la pression encore une fois monter chez Sam et le bouquin qu’il tenait menacer méchamment son nez, ne voilà-t-il pas que Jackson le loup garou, devient une gentille brebis galeuse à deux doigts de faire des excuses et de faire pleurer dans les chaumières… En soit, la chose était relativement surprenante, passer du coq à l’âne comme ça, il fallait dire que ça faisait un choc ! Surtout quand on se disait que quelques secondes plus tôt, le cousin de Lou venait de coincer Sam contre un rayonnage avec sûrement une envie bouillonnante de lui refaire le portrait… envie qui bouillonnait aussi chez le Winchester et, étrangement, qui était toujours bel et bien là. Alors que Jackson revenait vers lui, Sam soutint son regard, sans dire le moindre mot, se contentant de garder sa mâchoire bien serrée… finalement, dans un sens, il avait presque gagné le Jackson ! L’incompréhension totale avait finalement pris la place d’une bonne part de la colère qui l’avait envahie rien qu’en croisant le cousin de Louisa. Après tout, il ne savait pas quoi dire, il ne savait même pas comment prendre ce que son interlocuteur venait de dire… avait-il dit ça sincèrement, dans une forme de confidence à l’égard du Winchester, ou était-ce tout simplement de la manipulation, dont il serait tout bonnement bel et bien capable tant il savait faire preuve de bassesse parfois, comme, plaquer quelqu’un contre un rayonnage de bouquin alors qu’il fait mine de partir et qu’il vous fait alors dos ! Et puis MERDE ! Qu’il dise la vérité ou non, son fonctionnement était tout bonnement EGOISTE et nombriliste à MORT ! Comment pouvait-il se croire possesseur du droit de décider de la vie des autres ?! Comment pouvait-il tout simplement se croire en droit de lui pourrir la vie à Louisa et lui et ce, depuis le moment même où il avait appris leur relation ! Si elle avait fait un drame pour ce qui était du « Dean est pas au courant qu’on est ensemble » mais putain qu’est-c’qu’il pouvait dire, LUI SAM WINCHESTER, à voir Jackson toujours dans ses pâtes à juger le MOINDRE de ses gestes, le moindre de ses faits passés ou présents pour TOUT faire pour le démonter ?!! Contrairement à ce qu’il aurait pu penser, le cousin de Lou n’avait en rien apaisé la confrontation, bien que le chasseur ne laissait rien paraître, il avait une ô combien FURIEUSE envie de lui éclater la tête ! Et ce, encore plus qu’avant ! Cependant… self control, relax… il n’allait pas s’abaisser à faire ça, et dans un sens, il avait presque le même raisonnement que Dean, qui à une époque, avait même été jusqu’à vendre sa propre âme pour ne pas se retrouver tout seul… Dans une longue inspiration, Sam détourna le regard, serrant la mâchoire le temps de déglutir les quatre vérités pures, dures et crues qu’il avait tellement envie de lui envoyer dans les dents… il fallait qu’il fasse preuve de tact, surtout si ça pouvait permettre à leur relation d’un tant soit peu remonter la pente qui là… frôlait bien le « moins l’infini » mathématique ! Relevant le regard vers Jackson, le Winchester eut un soupire, comme pour expulser les fameux mots qu’il avait eu envie de lui balancer dans la tronche, juste entre les deux yeux… et ce, pour finir par se décider enfin à prendre la parole, calmement, plus calmement qu’il ne l’aurait lui-même imaginé, c’est dire :
« Crois-moi… la vie a fait pas mal de coups durs à pas mal de gens… et je sais tout c’que Louisa a traversé dans sa vie… j’sais aussi que t’étais là pour elle, mais c’que j’sais aussi, c’est qu’elle a aussi besoin que… quelqu’un d’autre s’occupe d’elle… la rende heureuse… pas comme tu le fais… mais pour qu’elle ait une chance d’être comblée comme elle le mérite au final. J’ai… pas la prétention de la rendre heureuse… et peut-être que j’devrais pas essayer de m’attacher à elle… mais, j’ai envie d’être celui qui pourra aussi la combler… j’ai… tellement l’impression d’être un type bien quand j’suis avec elle… et si j’le suis pas pour le moment… j’ai envie d’être quelqu’un de bien, au moins pour elle. Au fond, j’m’en fiche un peu que notre relation te plaise pas… et que tu cherches pas à me trouver quoique ce soit de bien… mais… j’pense qu’on est tous les deux assez attachés à Louisa pour savoir que c’est pas à elle d’assumer le fait qu’on puisse… visiblement pas avoir d’atomes crochus… si… tu trouves que la vie lui a déjà fait assez de crasse comme ça, j’pense que tu sauras assez tenir à elle… pour pas lui en coller une encore une fois… »
Dans ses paroles, il avait finit par baisser le regard, laissant sa voix s’apaiser au fil de son long monologue… et pourtant, il avait encore tellement à dire… si bien qu’il se retrouvait comme submergé par tout ça, incapable d’aligner correctement ses pensées tout comme incapable de mettre des phrases ayant un ordre logique dans ledit monologue auquel il s’était livré. Il ne savait pas pourquoi, mais apparemment, Jackson et lui, de par leur attachement pourtant commun à Louisa, ne semblaient que voués à viscéralement se détester… et c’était presque – sans doute pas à l’insu dudit Jackson – un mur qui se dressait entre Sam et Louisa… quelque chose qui leur défendait encore d’accéder à l’harmonie qu’il pourrait un tant soit peu y avoir entre eux deux… les choses semblaient bien compliquées parfois, non ? Le Winchester ne savait pas si les choses pourraient un jour s’arranger entre le cousin de Lou et lui, il l’espérait… dans un sens, surtout maintenant qu’il savait que Louisa était enceinte… nouveau fait qui le poussait encore plus à ne pas souhaiter la voir tiraillée sans cesse entre l’affection qu’elle pouvait avoir pour Sam et l’amour qu’elle portait à Jackson. Il voulait protéger Lou de tout tracas, l’éloignement de tout dilemme auquel elle pouvait être confrontée… mais s’il y avait bien une chose que Jackson devrait comprendre… c’est que Sam, lui, n’était pas prêt pour autant à abandonner Louisa…
« Je… j’sais pas quoi pouvoir dire d’autre… c’est à toi d’voir… c’que tu veux vraiment lui donner comme bonheur, comme tu dis… si t’es capable de la laisser… se sentir aimée et protégée par quelqu’un d’autre que toi, qui est de sa famille… et envers qui elle est redevable, après tout c’que t’as fait pour elle. Entête-toi si tu veux… mais j’serai pas celui qui prendra la fuite devant toi… et tu risques plus de la perdre qu’autre chose. »
Après tout, il lui avait promis qu’il ne partirait pas… et quand bien même, ce n’était pas à cause du méchant cousin qui lui fait des crasses que Sam hésitait encore et toujours quant à être avec Louisa. Comme dit, la vie avait son lot de crasses, et celles du Winchester étaient toujours là, et elles le seraient encore longtemps, bien qu’il lutte pour les éloigner… elles le lui avaient prouvé tant de fois déjà. Il finit par une nouvelle fois détourner le regard, passant à côté de Jackson, sans même faire attention à une potentielle nouvelle attaque dans le dos… après tout, se manger le rayonnage, il avait déjà vécu ça il y a à peine quelques minutes, alors bon, on pouvait dire qu’il s’y était fait.
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| Sujet: Re: Do They Have Nothing Better To Do ? ... Nope ! {PV Sam Lun 22 Fév - 12:34 | |
| Peut être que la vie, au final, elle n'est fait que de ça, que de rencontres fortuites et superficielles, où l'on ne fait que se frôler, que rester en surface en ne cherchant jamais à plus connaître les gens. Peut être qu'au final, on vivait tous dans sa bulle, et que l'on ne se touchait jamais, que tout ceci, tous ces mots qui sous entendaient que les êtres humains savaient parfois se serrer les coudes, s'entraider, aller dans le même sens ensemble, en se tenant par la main et en laissant de côtés tout ce qui les opposaient, ce n'était que du vent, de l'artificiel, un leurre pour oublier qu'au fond, on est toujours tout seul au monde, et que c'est justement parce que l'on est seul qu'on cherche tant à se raccrocher aux rares personnes semblant plus proches de nous que toutes ses autres qui passaient à côté de nous sans même nous regarder. Et peut être que c'était dommage, peut être que l'on perdait une bonne raison d'arranger ça, de changer ça, d'améliorer ça. Mais on semblait s'en satisfaire, toujours, et jusqu'à là, personne ne s'était réellement élevé contre cette réalité, personne n'avait encore réclamer haut et fort qu'il fallait faire cesser tout cela. On se complaisait ainsi dans le presque, dans le pas assez, dans cette routine normale et habituelle qui avait fini par ronger jusqu'à la moelle nos belles pensées et nos belles promesses d'adolescent. Lorsque l'on n'était encore qu'un adolescent, on voyait encore à peu près la vérité, et l'on se disait que lorsque nous deviendrons adultes, on changerait cela, puisque, après tout, nous étions la génération future, l'espoir futur du pays. Mais tout ceci s'envolait comme s'envolaient les dernières onces de nos innocences, dès que l'on comprenait que la vie n'était qu'une broyeuse géante qui nous brisait peu à peu, qui ne nous laissait en réalité qu'une faible marge de manoeuvre ... On était tous plus ou moins prisonniers de la vie et de ses dures lois. Certains s'en sortaient mieux que d'autres, ce qui expliquait toutes ces différences entre les êtres humains, mais au fond, ils n'avaient fait que gagner au jeu du plus fort. Il devait y avoir des gagnants, il devait y avoir des perdants. C'était ainsi, quoi que l'on fasse et quoi que l'on dise. La vie était une bataille, et renoncer signifiait signer son arrêt de mort, purement et simplement. C'était en tout cas ainsi que Jackson en était venu à voir la vie.
Le jeune homme n'avait pas toujours perçu de la sorte la vie, même si, au fond, bien vite, il avait été différent des autres en comprenant certaines choses, certains éléments qui ne seraient assimilés par les autres que plus tard dans leur vie. Mais était arrivé un moment dans sa vie où sa vision des choses avait complètement changé, à la mort de sa mère, à sa fin d'études au lycée, à son engagement dans l'Armée. Oui, il était encore jeune, et même s'il avait sa vision des choses déjà bien déterminée dans sa tête, que l'on ne lui faisait pas tout gober, que son cerveau et sa pensée avaient une certaine consistance et ne ressemblaient donc pas à du beurre ou à de la pâte à modeler, de sorte que l'on ne pouvait pas tout faire avec, malgré ce que l'on voulait nous, il n'en demeurait pas moins qu'il avait chopé certains plis. A partir de l'instant où il était entré dans l'Armée, il s'était quelque peu mis à penser que, dans la vie, tout ressemblait plus ou moins à une guerre dissimulée, à une guerre qu'il nous fallait mener, et que l'on menait le plus souvent, alors que dans la majorité des cas, on ne se rendait même pas compte que l'on avait enfilé l'uniforme, que l'on s'était saisi d'une arme et que l'on avait tiré dans le tas, dégommant tous ce et tout ceux qui se trouvaient sur notre passage. Quelque fois, on réalisait tout cela une fois qu'il était trop tard, une fois que l'on avait achevé cette guerre. Mais le plus souvent, on ne comprenait même pas, on restait ignorant, et peut être était ce au fond mieux ainsi, car il n'y a rien de pire que de se mettre à culpabiliser, que de se rendre compte qu'au final, l'être humain n'est qu'un énième animal à rajouter dans le bestiaire, et qu'il est sans nul doute le plus dangereux, le plus vil et le plus mesquin. Que l'être humain est un animal qui adore par dessus tout se croire plus fort que les autres, plus fort même que la Nature elle même, capable de défier la vie, le destin et la mort, un animal qui court depuis toujours après l'immortalité et refuse de comprendre que, poussière, il redeviendra poussière, qu'il perd son temps et s'agite inutilement pour ne pas mourir alors qu'il est voué à la mort. Que l'être humain adore par dessus tout se jeter sur son compère, le mettre à terre et l'achever, peu à peu s'il est extrêmement sadique, ou brusquement s'il n'a plus envie de jouer avec celui qu'il va tuer dans la seconde qui suit. Cette vision des choses était quelque peu extrémiste, voire même complètement, mais c'était ainsi, Jackson avait connu la guerre, avait vu ce dont l'être humain était capable, n'osait même pas imaginer ce que d'autres jeunes hommes de son âge, en leur temps, avaient pu voir et connaître, s'étant comme lui engagé sans savoir ce qui les attendaient là bas, de l'autre côté de l'Atlantique. Et, sans nul doute, ceux là étaient plus à plaindre que lui, eux qui avaient pénétrés dans des camps où l'on n'avait laissé que ceux qui allaient d'une façon ou d'une autre mourir, tous ceux qui étaient trop faibles pour marcher et mourir sur des routes enneigées, pour marcher et chercher à fuir l'inévitable rattrapée ... Eux qui avaient aussi découvert tout ces étangs plein de cendres ... Tant que la vie lui prouvait qu'elle était une combattante, un ennemi à mettre à terre, Jack' savait gérer. Mais dès qu'il s'agissait de transférer la protection de l'un de ses proches à un autre que lui, tout se compliquait, dans sa tête comme dans son coeur ...
Et ce que Sam disait semblait malheureusement pour Jack' tomber sous le sens, lui qui avait toujours détester avoir au dessus de lui quelqu'un qui l'enserre dans ses griffes et l'empêche d'avoir la vie qu'il voulait avoir. Mais était ce réellement facile d'accepter du jour au lendemain un changement de comportement si radical lorsque l'on avait l'habitude d'agir d'une certaine façon et d'aucune autre ? Etait ce évident de se dire que l'on se trouvait être ce que l'on avait toujours refusé de laisser dicter notre vie, d'être possessif à outrance, d'être incapable de laisser ne serait ce qu'un peu de liberté à la personne que l'on chérissait tant et que l'on voulait à tout prix protéger, garder près de soi, là où l'on savait qu'elle serait sauve ? ... La vie lui avait fait énormément de crasses, et tout ce qu'il attendait, c'était le jour où, enfin, cette vie accepterait de lui foutre la paix, le laissant vivre comme il l'entendait, comme il le voulait, comme il en rêvait depuis presque toujours. Peut être ne serait ce pas pour tout de suite pour lui, et peut être pouvait il au contraire faire que, pour l'un de ces proches, dans cette situation, pour Lou, la vie s'abstienne de faire une crasse de plus. Peut être n'était il pas capable de garder pour toujours Lou auprès de lui, mais peut être était il en contre partie capable de lui laisser la chance d'avoir un bleu de moins, elle qui s'était déjà trop pris d'upper cut dans la face ... Et perdre Lou, ce serait perdre une partie de son coeur, perdre même plus que ça. Car Lou, au fond, avait été l'une des deux seules personnes pour lesquelles il s'était battu contre la mort lorsqu'il avait été dégommé avec toute son escouade sur le champ de bataille, la seule personne avec Maëlys dont le visage était resté en sa mémoire jusqu'à ce qu'il ferme les yeux, l'une des deux seules personnes qu'il voulait tant revoir et pour lesquelles il devait rester en vie, peut importe ce que cela lui coutait, peut importe si chaque seconde qu'il gagnait sur le coma et l'inconscience était une seconde de moins en réserve dans son capital survie ... Et Sam détourna le regard, passa à côté de lui, et sembla faire comme s'il n'était pas là, comme s'il n'était plus là, le laissant songeur et bien tracassé de savoir quoi dire et répondre, lui qui avait d'ordinaire toujours la réplique qui fuse, lui qui aimait, au fond, avoir le dernier mot ...
« Sam ! ...
Bien sûr que oui, je veux que Lou soit heureuse ... Alors ... Alors je rends les armes, et par là même, je laisse faire Lou, comme elle veut, avec qui elle veut ... Elle n'est pas Jude, elle est ... grande ... je crois ... Et si elle doit se planter, et bien elle se plantera ... Tant pis ... Et ça me concerne pas ... Et si elle revient pas vers moi, si elle ne s'inquiète pas de savoir ce que je pense de telle ou telle chose, si elle ne s'inquiète pas de savoir à quel point elle me manque, et bien ... Et bien tant pis pour moi ... J'aurais au moins passé des instants merveilleux avec elle ... »
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Sam Winchester
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| Sujet: Re: Do They Have Nothing Better To Do ? ... Nope ! {PV Sam Dim 18 Avr - 3:37 | |
| Depuis quelques instants déjà, les minutes semblaient éternelles… ou défiler affreusement lentement, bien trop lentement pour que la patience de Sam ne soit pas mise à rude – très rude même, épreuve. Ce n’était pas faute d’avoir essayé de couper court à la conversation, mais à croire que chacun des deux cherchait à avoir le dernier mot sur l’autre, ils revenaient sans cesse à l’affrontement, soit parce que Jackson répondait quelque chose, soit parce que le Winchester surenchérissait et ainsi de suite, et au final, les choses pourraient sans doute encore durer des heures et des heures sans même qu’ils ne s’en lassent. A croire sans doute qu’ils aimaient ça, se chercher des crosses ! Oh ça oui, Sam adorait, c’était vraiment la vocation de sa journée, chercher des crosses à Jackson, le provoquer jusqu’à ce que… qui sait, qu’il saute par la fenêtre ou aille se jeter sous un bus c’était sans doute la meilleure chose qui pouvait arriver certaines fois, alors que le cousin de Louisa s’avérait définitivement collant et énervant à souhait. Buté, sans aucun doute, possessif, personne ne le contredira, nombriliste, certainement ! Bref, tout pour en pas lâcher le morceau facilement… et pourtant. Alors que Sam était bien décidé à partir et définitivement mettre fin à la dernière conversation qui l’opposerait à la bourrique qu’était Jackson, celui-ci le retint encore une fois, lui arrachant un soupir non feint – qui montrait parfaitement bien son agacement – alors qu’il s’interrompait dans sa fuite vers la sortie, et qu’il se retournait pour faire face une nouvelle fois à monsieur le nombriliste qui ne lâche définitivement pas le morceau. Les paroles que le cousin de Louisa engagea pourtant, auraient pu tout avoir pour rassurer Sam… et effacer toute la colère et la rancœur qui le traversaient à cet instant précis… enfin, les premières phrases puisque le reste eut l’effet d’une pique acide, qui ramena tout ce qui avait poussé le chasseur à chercher la confrontation quelques instants plus tôt. Jésus Christ incarné ce Jackson ! Il devait faire quoi Sam, se prosterner en le remerciant de sacrifier TAAAAAAAANT pour lui et Louisa ?! Pourquoi est-ce qu’il fallait forcément que cet idiot se fasse passer pour la victime ?!! Maintenant il se lançait dans le speech de la manipulation foireuse tout droit sorti de la plus grande tragédie Jacksonienne de ce siècle : « va, Louisa ô sois heureuse et ôôô comme je souffre à être siiiii seul » ou quelque chose dans le genre ! Définitivement, de quoi péter les plombs et s’il avait eu aussi peu de tenue que Jackson, Sam ne se serait pas privé pour l’envoyer aussi contre la rangée de livre en le maintenant bien fermement par le col ! Pourtant, il n’en fit rien, il faut dire, les démons qui avaient assez utilisé la colère et l’impulsivité de Sam à leur escient lui avaient au moins appris à… modérer ce qu’il faisait des fois, une chance pour Jackson, il faut dire, sinon il se serait sans doute retrouvé avec un sympathique ravalement de façade. Pour toute première réponse aux paroles de Jackson, Sam eut un froncement de sourcils, bien explicite qui aurait pu en faire fuir quelques uns, bien qu’il n’y avait pas encore le regard foudroyant qui allait avec, et que Sam n’allait pas se donner la peine de gratifier le cousin de Louisa avec ça.
« Ouais… Je vois, alors c’est ça ton truc ? Pars Louisa, sois heureux avec un tas de remord sur mon malheur et ma solitude ?! C’est quoi ton problème pour devoir passer pour le malheureux à chaque fois ?! C’est pas parce qu’elle s’attache à quelqu’un d’autre qu’elle va forcément te laisser tomber ! C’est ça que tu vas lui dire la prochaine fois que tu la croiseras ?! T’as tellement un besoin de passer pour le martyr de service que t’es prêt à la faire culpabiliser parce qu’elle s’attache à quelqu’un d’autre ?! »
Il ne maîtrisait pas vraiment ses paroles, un genre de pétage de plomb extra incontrôlé, il fallait dire, à force de « c’est pas grave j’aurais quand même passé des moments merveilleux avec elle » qui semblaient sonner la fin de toute relation entre Jackson et Louisa sous prétexte qu’elle et Sam vivaient quoique ce soit ensemble, il y avait de quoi énerver les gens ! Il devait forcément être le centre de gravité des gens pour rester auprès d’eux ou quoi ?! C’était ça l’idée ? A partir du moment où les gens qui fréquentaient Jackson fréquentaient quelqu’un d’autre, mossieur Jackson faisait son caca nerveux de jaloux… et si la personne venait à ne pas céder, Jackson finirait, lui, par céder sans oublier d’accabler l’autre de remord ?! Quelle tactique imparable, là, il était sûr que personne ne le quittait… ou que toute personne qui le quittait finirait bouffer par le remord à force de voir son petit air de chien battu abandonné et au trente sixième dessous ! Sans laisser la moindre seconde à Jackson pour répondre, le Winchester reprit, bien engagé dans sa lancée là, il fallait dire, pour une fois que c’était légitime et qu’il pétait les plombs au bon moment sur la bonne personne en plus, autant en profiter !
« Et t’as la prétention de vouloir son bonheur ?! Laisse la respirer et si tu vois les relations que t’as avec ta cousine comme si elle allait t’abandonner du jour au lendemain parce qu’elle a rencontré un type, laisse tomber parce que tu vas pas aller loin ! Tu crois quoi ?! Qu’on va vivre en autarcie à partir du moment où t’es d’accord avec c’que Louisa vit avec moi ? Que j’vais l’empêcher de t’voir ?! J’ai pas besoin de ton consentement, et crois-moi, j’essaye d’arranger les choses parce que j’arrive à voir c’qu’y lui fait du mal, là où t’es trop égoïste pour voir quoique ce soit et j’ai aucun besoin de contrôler la vie de Louisa comme tu l’fais ! La vie lui a fait des coups bas mais c’est pas prêt de s’arrêter si t’es pas capable de comprendre qu’elle peut s’attacher à plusieurs personnes dans sa vie ! »
Après tout, pour son ego nombriliste, il pouvait bien se contenter de sa fille qui le voyait sans doute comme le centre du monde ! Cette phrase, Sam la garda pour lui, comprenant que dans les quelques secondes pendant lesquelles il avait débité tous ces propos, il venait de réduire à néant sans aucun doute tout ce qui avait progressé au cours de la discussion. Mais au moins, c’était dit, le Winchester avait ENFIN balancé au visage de Jackson les quatre vérités qu’il méritait et que le chasseur ruminait depuis des jours et des jours, depuis que mossieur jaloux s’acharnait à lui trouver tous les vices possibles et imaginables sur cette planète tout ça parce qu’il faisait désormais partie de la – visiblement restreinte – liste de gens auxquels Louisa tenait un tant soit peu. Et pourtant, il était peut-être temps de calmer un peu le jeu… non ? C’est sans doute ce que pensa Sam, puisqu’il eut un nouveau soupir, dans un signe de main qui cherchait clairement à apaiser un peu la situation… ou traduire l’apaisement auquel le Winchester se livrait à cet instant précis :
« Ecoute… j’ai pas la prétention de pouvoir rendre Louisa heureuse tout sa vie… tu m’connais pas, j’sais que tu peux te méfier, j’ai compris ça… Mais… pour le temps que j’ai à partager avec elle juste, calmons le jeu okay… j’comprends, tu peux me reprocher tout c’que tu veux mais… j’veux pas qu’elle se retrouve entre nous deux. Parce qu’elle a besoin de toi… tout comme elle s’est attachée à moi… et à un moment, elle aura encore besoin de toi, et faudra que tu sois là. La laisse pas tomber, elle te laisse pas tomber et elle mérite pas de se retrouver seule si jamais elle a besoin de quelqu’un et que j’suis pas là… J’ai pas l’exclusivité sur elle et j’l’aurai jamais… »
Plein d’optimisme le Sam ! Oui, c’était dur en se sachant condamné par une foutue Apocalypse d’avoir un tant soit peu un instinct positif face à n’importe quelle perspective d’avenir… que ce soit un bébé, ou une quelconque relation qui dépassait le sexe et les relations de quelques soirs par semaine.
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Phoenix H. Lawrence
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| Sujet: Re: Do They Have Nothing Better To Do ? ... Nope ! {PV Sam Lun 24 Mai - 4:32 | |
| Parfois, lorsque vous alliez au théâtre, les comédiens sortaient de scène au mauvais moment, plantant dès lors leur sortie et toute la dramaturgie qui était censée aller avec. Le résultat n'était pas excellent, et l'on entendait des raclements de gorge parmi l'assemblée. Etaient-ils là pour signifier au comédien qu'il pouvait aller se rhabiller et cesser dès lors toute envie de continuer dans sa carrière artistique, lui faisant aussi par là même comprendre qu'il devrait penser à une reconversion dans un tout autre métier ? Etaient-ils simplement une manifestation nerveuse de gêne et de pitié, éprouvées par le spectateur qui se disait que ce pauvre comédien avait réellement tout rater, et que nombres n'hésiteraient sûrement pas à lui en faire la remarque, quitte à le dénigrer et à le mettre plus bas que terre alors qu'au fond, c'était loin d'être si grave puisque, de toute façon, il n'y avait pas mort d'homme ?! Jackson avait eu le mérite d'essayer de clore cette discussion qui avait l'air de tout sauf d'une discussion justement, mais il n'y était pas parvenu, sans nul doute parce que, une fois de plus, et comme à son habitude, il s'était laissé entraîner dans l'un de ses vieux travers, de ceux qui collent à la peau plus qu'on ne le voudrait mais qui nous font paradoxalement nous sentir bien, tout ça parce qu'on les côtoie depuis tellement de temps qu'on se sent rassuré et en sécurité lorsqu'ils ressurgissent dans notre existence. Il avait une fois encore voulu signifier que, réellement, il aurait tellement voulu que, au moins une fois dans sa vie, les choses aillent comme il le souhaitait, comme il le voulait, comme il l'entendait, alors qu'au fond, une fois de plus, il allait passer pour quelqu'un de nombriliste, pensant que le monde entier tournait autour de sa personne et de sa seule personne, pour quelqu'un qui souhaitait juste tout contrôler, y compris, et surtout, la vie de tous ceux qu'il aimait, comme s'il ne s'agissait que de pantins et qu'il en était le marionnettiste attitré, que, tous, ils étaient ses joujous à lui et à lui seul et que, donc, il était la seule personne autorisée à jouer avec eux, quitte à emmêler quelque peu les fils qui tenaient toutes les pièces des marionnettes qu'ils étaient tous. Bien sûr, lorsque, tout comme Sam, vous étiez loin d'apprécier le jeune homme, vous ne manquiez pas l'occasion de réagir, et même mieux, de répliquer. Dans le fond, c'était naturel, c'était une réaction tout à fait humaine que de vouloir renfoncer celui qui se méprenait, de vouloir le remettre à la place, et c'était tout bonnement parfait lorsque vous y parveniez sans le faire comme si vous veniez d'enfiler vos bons vieux gros sabots, pour jouer au lourd et ne pas y aller du tout dans le tact et la finesse. Le souci présent pour Jack, là ? Sam voulait-il réellement le savoir, ou, plutôt, non, avait-il réellement besoin que le jeune homme lui fasse un dessin ? Le souci de Jack', c'était de ne jamais être parvenu à garder bien longtemps tous ceux qu'il aimait auprès de lui. En y réfléchissant bien, il n'y avait que deux petites exceptions, sa demi soeur et sa fille, et encore, est ce que cela comptait réellement, puisqu'après tout, elles étaient de sa famille et que, donc, on pouvait avancer l'hypothèse qu'elles ne faisaient qu'obéir à la règle sous entendue depuis toujours qui consistait à dire que les membres d'une même famille se devaient aide et assistance à n'importe quel instant ? Et puis, Jude n'était encore qu'une enfant, qu'une enfant qui, dans le fond, n'avait que lui, puisque Maëlys était sa tante et qu'elle avait très bien compris que viendrait un jour où la demoiselle prendrait ses valises et s'envolerait loin du nid, de ce nid situé dans ce trou paumé qu'était Ellington, tout ça parce qu'elle devrait bâtir sa propre petite famille à elle, et parce que Grace était tout juste revenue, ou plutôt non, depuis plusieurs semaines déjà, mais qu'elle ne la connaissait pas encore assez pour comprendre de quoi il en retournait si jamais elle restait avec eux deux, tout ça pour construire une famille, une famille qui aurait dû, selon les têtes bien pensantes et surtout très très catho' restée unie et d'un seul bloc dès le début. Ouais, à part Maëlys et Jude, tous les autres semblaient plus ou moins se barrer, tout comme si Jackson était en réalité un aimant repoussant toutes les bornes de même symbole qui s'approchaient de lui, allez, si, vous voyez très bien de quoi il s'agit, parce que c'est simplement là l'une des expériences de base que l'on vous apprend lorsque vous débutez vos cours de physique ! Répulsion magnétique, ne dîtes pas que vous ne connaissez pas, ou alors ça roupille en cours ! Bah, vous me direz, les matières scientifiques étaient toutes plus ou moins d'un barbant sans nom, normal qu'on veuille pioncer plutôt que de se laisser embobiner par toutes ces inepties qui prétendaient que la science avait réponse à tout et que tout dans la nature obéissait à la science et à ses lois ... Bien sûr ... Vive le scientisme, youhou ! Et puis, manque de chance, un jeune, ça a besoin de pioncer plus que de raison, et lorsque l'on digère, notre cerveau a tendance à se mettre en mode pause. Et comme de par hasard, les cours de science sont pratiquement toujours situés juste après manger, résultat, une classe entière de têtes blondes -ou brunes, ou même rousses, pas de discrimination voyons !- qui pionçait à l'heure où un prof', motivé par l'argent et les vacances à rallonges, et par rien d'autre, c'est presque logique, s'évertuait à leur expliquer que, lorsqu'il y avait des inondations en pleine Bavière, et bien cela pouvait signifier qu'à New York, on pouvait crever anormalement de chaud ! Tout ça parce que l'eau, c'était l'eau, qu'elle obéissait au cycle de l'eau, que rien ne se perdait ni ne se créait, et qu'il fallait donc comprendre que excédent rimait avec déficit, cqfd comme on dit ...
Jack' n'était pas bien sûr de vouloir répondre à Sam, tout cela parce que ce dernier semblait être plus que motivé pour lui répondre du tact au tact, et ce sans aucune discrimination avec ce que Jack' pouvait bien lui avoir dit, comme s'il avait réponse, ou plutôt réplique à tout. Le jeune homme en était encore quelque peu à se tâter, tout en cherchant ses mots, que déjà Sam continuait sur sa lancée. Il avait mangé du lion ce matin, ou quelque chose dans le genre ? Ou alors, cela signifiait simplement qu'il dormait bien en ce moment et que personne ne l'empêchait donc de dormir en prenant toute la couverture ou en remuant bien trop, et que personne ne l'épuisait donc juste avant de fermer les yeux ? Jack' n'avait pas de conseil à donner, même si, certainement, il avait plus d'excuses que Sam dans ce domaine. Après tout, lui n'était pas en couple, bien qu'il ne soit pas bien sûr que Sam et Lou aient rendus tout ceci officiel. Jack' n'avait pas de femme dans sa vie, après avoir brisé ses fiançailles avec Alice, mais Grace était dans le coin, et qui disait Grace disait ... Bref ... Cela ne l'empêchait tout de même pas d'avoir des aventures, qui ne duraient cependant jamais longtemps, histoire que Jude n'ai pas le temps de faire la rencontre de la nouvelle femme entrée dans la vie, dans le coeur et dans le lit de son père. Jack' tenait à préserver le plus possible sa fille de toutes ces turpitudes qu'étaient bien souvent le sexe et l'amour. C'était bien trop compliqué tout cela, et il avait déjà été tellement dur pour lui d'expliquer à sa petite puce pourquoi Alice n'était plus là, ce qui s'était passé, en gros, et pourquoi elle ne la reverrait sans doute jamais, en tout cas, pas de si tôt. Alors, il se voyait très mal devoir se mettre à expliquer à Jude que, parfois, les papas, ça dort avec des femmes sans en être plus que ça amoureux. Elle avait 5 ans, et même si elle en avait eu 10 de plus, cela n'aurait rien simplifié, parce que tout est de toute façon toujours trop compliqué en amour et dans les affaires de sexe ! Sam continuait en tout cas à toute allure, soulevant tout un tas de problème, mettant le doigt sur tout un tas de choses, et embrayait à une telle vitesse que Jackson voyait difficilement par où commencer quant à sa réponse. Il fallait bien qu'il réponde, et il savait qu'il y avait un élément qui pourrait tant intercéder en sa faveur, mais qu'il devait garder pour ça, parce qu'il s'agissait là d'un secret, et qu'en plus, Sam était sans nul doute permis la dernière personne à qui il voudrait le confier. On ne sait jamais ce que peuvent faire certaines personnes lorsqu'elles découvrent, apprennent ou qu'on leur révèle un secret changeant parfois radicalement tout un tas de choses ... Pourtant, au fond de lui, Jackson sentait que lui lâcher l'info' que Louisa n'était pas sa vraie cousine, qu'ils n'aient pas une goutte de sang en commun pourrait sans nul doute aider Sam à comprendre pourquoi il avait tellement peur que sa cousine ne tourne les talons et ne décide d'elle même de sortir de sa vie après avoir compris qu'elle n'avait pas à respecter ce saccro saint devoir familial de soutien, d'aide et d'assistance. Mais il devait garder cela pour lui, cela valait bien mieux ...
« J'ai peur ! J'ai peur, voilà, t'es content ?! Les gens que j'aimais et à qui je tenais ont tous finis par partir, pas forcément de leur plein grès, même majoritairement pas de leur plein grès, à moins que tous, ils n'aient adoré mourir si jeunes ! Lorsque Lou a eu ses soucis de santé, je savais même pas quoi faire pour qu'elle aille mieux, et tout ce que je pouvais faire, c'était de me coller les fesses dans cette chaise, d'espérer très fort que, si y avait quelqu'un là haut qui décidait de la pluie et du beau temps, de la mort et de la vie, il se décide à prendre en pitié Lou et à lui laisser la vie sauve. Tout ce que je pouvais faire, c'était de lui tenir la main, d'être là pour elle, et, en quelque sorte, et même si c'est paradoxal, c'est dans ces moments là seulement que je me sentais utile et vivant, parce qu'elle avait besoin de moi, parce que c'était vers moi et personne d'autre qu'elle se tournait. Alors maintenant, maintenant c'est toi, et moi ... Moi, je vois pas ce que je peux faire pour elle ... Je vois même pas ce que je peux faire pour que les gens arrêtent de me fuir, de me quitter, de partir ... J'ai même pas été capable de convaincre la mère de ma fille que tout irait bien si elle venait vivre avec moi, si elle acceptait d'élever avec moi Jude, et quand des centaines de filles seraient restées avec moi, ne serait ce que les premiers mois, pour m'aider, parce que j'étais encore dans un hôpital militaire, que j'avais encore des tas de plaies et de cicatrices, elle, elle a décidé de partir, pour preuve que je suis quelqu'un que l'on veut réellement aider, auprès de qui on se sent bien et auprès de qui on veut réellement rester ! Nan, elle est partie, comme tous les autres, et quand Lou comprendra à quel point, dès que je ne suis pas quelqu'un vers qui on se tourne pour avoir de l'aide et du soutien, je deviens un gars que l'on fuit, elle fera comme Grace, comme ma mère, comme tous ces gosses portant l'uniforme sous mon commandement. Elle partira ... »
De toute façon, Sam semblait avoir appuyer sur la pédale de frein tout seul, de son propre chef, sans que la petite réponse de Jack' ne semble avoir une quelconque incidence sur sa décision. Il semblait même faire profil bas, du moins, il reconnaissait un temps soit peu que Jack' pouvait avoir des raisons de se méfier de lui, de ne pas le porter dans son coeur, bref, de ne pas de suite lui avoir sauter au coup en lui demandant quel était son Bisounours préféré. C'était déjà un pas, petit par la forme mais grand dans les faits, et c'était Sam qui l'avait fait, pas Jack', pour preuve de l'incapacité du jeune homme à être celui par qui le bienfait et le mieux arrivent. C'était tout simplement l'histoire de sa vie, et avec le temps, au lieu de s'évertuer inutilement à faire s'inverser le cours des choses, il aurait dû se rendre à l'évidence. Il fallait arrêter les frais, et Sam en était conscient, il était même près à s'engager vers cette perspective. Cependant, les mots et les paroles du jeune homme avaient quelque chose d'inquiétant, d'angoissant, et de pas du tout rassurant. Mais au lieu de rebondir dessus, comme il en serait mort d'envie quelques minutes plus tôt, Jack' préféra faire comme s'il ne les avait pas entendus, ou plutôt comme s'ils n'avaient aucune stricte importance. Cela était sans nul doute la chose à faire, ou du moins, quelque chose à faire s'il voulait prouver à Sam qu'il ne mouillait pas sa chemise dans une cause perdue.
« Tu crois réellement en ce que tu dis ? Je veux dire ... Je suis pas exactement la personne vers laquelle se tourner pour certaines choses, et ... Dans quelques mois, votre enfant sera là, et ce sera sûrement pas vers moi qu'elle se tournera, parce que c'est toi le père, pas moi, et qu'elle était là quand j'ai galéré, moi ... Elle sait très bien que les premiers jours, après que Grace m'ait confié Jude, ma fille a dormi contre moi, dans un minuscule lit de l'hôpital de l'Armée ... Mais ... J'aimerais réussir à te dire que je tiens à Lou', que j'ai pas du tout envie de lui faire du mal. Je veux juste être sûr qu'elle ira bien, à l'avenir, parce que le passé, le sien comme le mien, c'est pas réellement ça. Sauf qu'on sait pas de quoi demain sera fait, et que, dans ma vie, j'ai appris à ne même pas se fier au présent ... J'ai pas envie de laisser tomber Lou, parce que, ouais, je suis égoïste, mais j'ai besoin d'elle. J'ai toujours eu besoin d'elle, j'ai toujours su que je pouvais compter sur elle, et je sais pas si j'arriverais à tenir le choc si soudain, elle était plus là, et encore moins si c'était de ma faute ... »
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Sam Winchester
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.MY CHARACTER .•´¯`•.¸¸.•..:*´¨`*
✾ SON ÂGE : 28 ans ✾ STATUT SOCIAL : Célibataire ✾ SON EMPLOI : Chasseur
| Sujet: Re: Do They Have Nothing Better To Do ? ... Nope ! {PV Sam Jeu 22 Juil - 6:37 | |
| Sam Winchester qui se changeait en conseiller familial… qu’est ce qu’il n’était pas prêt à faire comme âneries des fois ! Tout ça pour Louisa, ou plutôt pour que cette abruti de Jackson arrête de fourrer son nez partout avec l’obligation formelle de donner son avis ou tout simplement son désaccord sur tout ce qui se déroulait autour de lui ! L’un comme l’autre, ils ne se connaissaient pas… de son interlocuteur, Sam ne savait que ce que Louisa avait bien voulu lui dire, ces histoires de séjour à l’armée et de blessures de guerre, des marques indélébiles dans la mémoire de Jackson et qui avaient aussi déteint sur celle de Lou… Des secrets de famille, des drames qui les liaient sans doute autant que tout ce qu’ils avaient pu traverser Dean et lui, les liait également. C’était étrange des fois, les liens familiaux, des trucs durs à expliquer… Avant d’aller chasser avec son frère, Sam n’aurait jamais cru Dean capable de vendre son âme pour le ramener à la vie et dans un sens, il ne se serait jamais cru capable de s’enfoncer ainsi dans la noirceur à cause de la perte de son frère, à cause des remords qui lui hantaient l’esprit à l’instant même où il était resté impuissant à voir son frère se faire emporter dans les profondeurs de l’Enfer à coups de lacérations et de griffures. Certes, tous les deux n’avaient certainement pas vécu les mêmes choses et le Winchester ne savait même pas si Jackson savait quoique ce soit sur le monde surnaturel, sur la chasse, sur les démons mais c’était sans doute les mêmes hantises qui les habitaient, les mêmes remords qui les faisaient avancer, les mêmes craintes qui les faisaient reculer. Finalement, s’ils l’étaient en apparence, dans leurs actes et dans leurs paroles, tous les deux n’étaient pas si différents que ça, c’est sans doute pour ça qu’ils se retrouvaient tous les deux aussi proches de Louisa, incapables de vivre sans elle, condamnés à survivre avec son souvenir si elle venait à disparaître.
C’était tout de même dur à comprendre qu’ils ne puissent pas s’entendre au moins pour Lou, pour qu’elle ne se retrouve pas prise entre deux feux, entre deux personnes qui comptaient sans doute l’un autant que l’autre pour elle… Il n’avait pas le moindre passé commun avec elle et pourtant, l’enfant qu’elle portait – et qui était de lui jusqu’à preuve du contraire – était une promesse d’un avenir commun, un futur qu’ils devraient partagé un moment, ou du moins, essayer de partagé s’il avait le courage d’affronter chacune des conséquences de chacun de ses actes. Une fuite constante à laquelle il se livrait constamment, à chaque soir où il allait chasser ou qu’il restait hanté par ses vieux démons au lieu de se décider à la retrouver, à tenter de la serrer dans ses bras et de pouvoir un tant soit peu oublier tout le cauchemar qu’était sa vie toute entière. Des bribes de souvenirs, des bouts de son passé qui changeaient encore son présent, ce qu’il était, ce qu’il avait fait et ce qu’il allait devenir, des secrets inavouables qu’il devrait pourtant un jour révéler s’il ne comptait plus fuir. Définitivement, la fuite s’annonçait plus simple et pourtant, il ne s’y faisait pas encore, persuadé que cette solution était la plus adéquate, pour lui, pour ses secrets, pour elle et pour leur enfant. Réfléchi dans ses paroles, il tentait de peser un tant soit peu chacun des mots qu’il pouvait avoir, bien qu’ils soient débités sous le coup de la colère. Il fallait qu’il parvienne à le repousser dans ses retranchements, qu’il le coince pour lui ouvrir les yeux et lui faire comprendre que finalement, il ne serait pas celui qui guiderait éternellement la vie de Louisa dans le plus grand bonheur, qu’il la décevrait forcément un jour, qu’elle le fuirait un autre jour encore… et que toutes ces fois là où elle n’aura plus la force de croire en lui et en eux deux, Jackson devra être là, à chaque fois, comme un remerciement pour tout ce qu’elle avait pu faire par le passé pour lui, pour Jude.
Aux paroles de Jackson, Sam n’eut aucune réponse, se contentant de crisper légèrement la mâchoire, hanté par l’idée que Miller ne parvenait pas à faire confiance à sa cousine malgré tout l’attachement indéniable qui les liait, malgré tout ce qu’elle pouvait ressentir pour son cousin. Il avait l’impression d’être perçu comme l’ennemi, celui qui emmènerait Louisa dans un autre monde ou que sait-il d’autre, lui-même ne comprenait même pas l’idée tant elle paraissait absurde et tant chacun des mots qu’il prononçait lui tapait sur les nerfs. « Tu as tord. Elle te voit pas comme les autres, elle. Tu es celui qui l’a soutenue dans chacun des moments durs de sa vie, bien avant que j’débarque, elle croit en toi et elle sait que tu resteras quoiqu’il arrive… » Il avait pris un ton quelque peu agressif, comme pour le rendre plus percutant, à croire que les paroles débitées avec calme n’atteignaient pas le cerveau de Jackson ou quelque chose du genre : « Si t’es pas capable de croire en elle autant qu’elle croit en toi, alors explique-moi c’que tu fais encore là, à veiller sur elle ? Tu devrais voir que malgré tout c’que tu fais, elle t’a pas encore lâché… et y’a pas de raison qu’elle le fasse plus tard. Et j’te jure que j’veux pas qu’elle se retrouve seule parce que t’auras pas eu la force de croire en les sentiments qu’elle a pour toi et qui lui ont fait faire plus qu’elle n’aurait fait pour n’importe qui d’autre. » La mâchoire crispée, il s’était rapproché de son interlocuteur, soutenant son regard. Il y avait une chose qu’il n’oubliait pas, c’était qu’un jour ou l’autre, un démon finirait par venir à bout de sa résistance ou peut-être qu’il se finirait par se perdre lui-même dans les méandres de la chose qui était en lui et qui ne dormait jamais.
Il savait que les choses n’étaient pas faites pour durer éternellement entre Louisa et lui et s’il y avait bien une personne qui savait soutenir Lou dans les moments durs, c’était apparemment Jackson, n’en déplaise à Sam. Il ne savait pas si les paroles qu’ils échangeaient là auraient le moindre impact sur l’attitude que le cousin de Louisa avait à son égard et pourtant, il ne cherchait pas à voir quelles pourraient être les conséquences de ces explications verbales… peut-être qu’un jour les choses changeraient, pour le moment, il cherchait juste à calmer un tant soit peu la situation, sans pour autant en exiger plus de l’ego italien de Jackson. Apparemment, à force, les paroles du chasseur avaient fini par faire tilt dans l’esprit de Jack’ qui commençait de un, à se poser au lieu d’attaquer et deux, à se rendre compte que son attitude éloignait Louisa plus que toute autre chose, Sam inclus. « Je suis pas ton ennemi, et j’pourrais jamais être le seul et unique dans la vie de Louisa. Elle le sait depuis le début, y’a un moment ou un autre où… les choses feront où elle devra passer à autre chose. Elle partira pas, pas avec moi en tout cas. Tous les deux apparemment on veut profiter de c’qu’on a avant qu’il soit trop tard… alors réfléchis un peu à c’qui amène Louisa à s’éloigner de toi et à moins avoir envie de te confier à toi… et rends-toi compte de c’que tu risques de perdre, tu verras que j’ai rien à voir là dedans et que j’en ai jamais eu l’intention. Elle a jamais eu l’intention de choisir entre nous deux alors lui demande pas de le faire. » Il détourna le regard, se rendant compte qu’il était sans doute temps de laisser Jackson seul avec lui-même, avec ses songes et ses questionnements – ça ne fait jamais de mal après tout. Réprimant un soupir, il regarda à nouveau Jackson, se décidant à faire volte face pour reprendre sa route et s’engager vers la sortie de la bibliothèque sans demander son reste… il y avait un moment où il fallait savoir se retirer et cet instant là semblait être le plus propice à Sam pour disparaître. |
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