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V. Lùla Carmichael

V. Lùla Carmichael


SFTD MEMBER ◈ love me baby


✐ *´¨`*:.•.¸¸.•´¯`•. ME, MYSELF & I.

✾ MON PSEUDO : Sans pseudo fixe.
✾ MA CÉLÉBRITÉ : Leighton Meester.
✾ MES CRÉDITS : bazzart; tumblr.
✾ MA DATE D'ARRIVÉE : 19/11/2011
✾ MES MESSAGES : 5

.MY CHARACTER .•´¯`•.¸¸.•..:*´¨`*

✾ SON ÂGE : 28yo
✾ STATUT SOCIAL : Célibataire, mais enceinte.
✾ SON EMPLOI : Pauvre chou, elle est chasseur! *sort l'arbalète*


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MessageSujet: VLC △ mes initiales, ça fait le nom d'un logiciel. (ended)     VLC △ mes initiales, ça fait le nom d'un logiciel. (ended)  Icon_minitimeSam 19 Nov - 13:32


v. lùla carmichael





NOM PRÉNOMS
ÂGENAISSANCE
EMPLOIFEATURING

✾ SEE THE SUPERNATURAL - Au début, elle y croyait pas franchement. Mais elle a trouvé le carnet de bord de son père dans les affaires de sa mère. Ça l'a chamboulée. Elle croyait à des conneries, mais en lisant des lettres de son père, envoyées à sa mère, lui conseillant de faire attention avec le bébé à venir. Elle a eu du mal à s'y faire. À apprendre que son père ne s'était pas fait la malle parce qu'il avait flippé parce que la mère de Lùla était enceinte, mais pour les protéger, les deux. Lùla a essayé se mettre à la chasse presque immédiatement après, cherchant à rester loin de sa mère. À dix-neuf ans, en somme. Elle a eu du mal, mais elle a été formée par un ami de son père. Surdouée, elle a utilisé cela comme un don, ça lui sert beaucoup. Elle a encore du mal à croire ce qu'elle voit. Mais elle trouve ça cool, d'un côté. Que toutes ces histoires, c'est pas du vent. Elle aime chasser, et est persuadée qu'elle fera cela toute sa vie.

indépendante ◈ caractérielle ◈ méfiante ◈ intelligente ◈ curieuse ◈ impulsive

✾ TICS & TOCS - Son père ne l'a pas reconnue, plus jeune. Elle porte donc le nom de sa mère. ◈ Sa famille est toujours à Grenade. ◈ Sait qu'elle risque de perdre l'enfant, mais s'en contre-fiche. Enfin, c'est ce qu'elle dit, mais elle sait que mentalement parlant, elle risque de pas s'en remettre. Elle est assez attachée à sa grossesse, mais n'interrompra sa chasse que si elle arrive à 6 mois. Risqué, mais elle compte le faire adopter. ◈ Recherche son père. En vain, parce qu'il est mort. Mais elle ne le sait pas. ◈ A en horreur ces Lévianthans. D'ailleurs, il y en a un qui se fait passer pour elle dans le coin. ◈ A une gourmette en or, sans cesse accrochée au poignet droit. Elle possède aussi un tatouage, assez petite, qui la protège des possessions. ◈ Elle a tué qu'une seule fois un innocent. C'était son premier démon, et elle ne savait pas quoi faire. ◈ A toujours rêvé de fonder une famille, mais pour l'instant, elle est trop égoïste. Et trop fixée sur la chasse. ◈ Elle est très maladroite. Souvent, elle se fait repérer parce qu'elle tient à peine sur ses jambes quand elle marche. Mais quand elle se bat, c'est une autre histoire. ◈ Une de ses chansons préférées? Where is my mind. La version de Placebo, groupe qu'elle vénère.


supernatural geek



✾ BEHIND THE SCREEN - SPF ; sans pseudo fixe ◈ 99YO ◈ FRANCE ◈ 7/7 ◈ TON NIVEAU RP (00)07/10 ◈ TON AVIS SUR LE FORUM : awesome ◈ D'OU TU VIENS : bazzart


1. chasseur
fiche terminée



Dernière édition par V. Lùla Carmichael le Mar 22 Nov - 4:43, édité 3 fois
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V. Lùla Carmichael

V. Lùla Carmichael


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MessageSujet: Re: VLC △ mes initiales, ça fait le nom d'un logiciel. (ended)     VLC △ mes initiales, ça fait le nom d'un logiciel. (ended)  Icon_minitimeSam 19 Nov - 13:36


my bloody diary




« Maman, pourquoi on part? »
Juanita Carmichael se tourna vers moi. J'avais quatorze ans -presque quinze, nous étions en août et je les aurai début septembre- ; elle à peine trente-deux. Nous quittions Grenade pour la première fois. Et mon instinct d'adolescente me soufflait que ce n'était pour des vacances ou provisoirement. Non. Les cartons étaient fermés, je venais de clore le dernier. Je n'avais que deux cartons. Un contenant des vêtements, et un avec des objets personnels. J'avais le cœur lourd. Pour la fois de ma vie, je quittai mon chez-moi. Ma famille, mes amis. Nous partions pour Détroit, Michigan. Pour je ne sais quelle raison. « J'ai rencontré un homme, Lùlie chérie. » La voix de ma mère n'était pas certaine, un peu hésitante. Elle prit mes mains. Nous étions sur le perron de la maison familiale. Nous vivions à côté de chez mes grands-parents, avec mon oncle, ma tante, et mes tornades de cousins, des jumeaux. Ils avaient mon âge, et nous étions inséparables. Pour la première fois de ma vie, ma mère fréquentait un homme. J'étais très fusionnelle avec ma mère. On se disait tout. Et là, je me sentis trahie. Elle ne m'avait rien dit. Elle se mit à me raconter comment elle l'avait rencontré, il y a un an. C'était un américain, homme d'affaires, veuf, avec un fils de mon âge. Il venait souvent à Grenade, et ils se fréquentaient, gardant contact. Plus elle parlait, plus je ne la reconnaissais plus. Plus les mots me semblaient incompréhensibles, bien qu'ils étaient espagnols, ma langue maternelle. Je l'observai parler, sans trop la voir. Je la regardai, mais ne l'écoutais pas. Je n'arrivai pas à suivre le flot de paroles quittant sa bouche. J'avais toujours été une gamine joyeuse, calme, un peu délurée, pas une gosse à problèmes. Ouverte, une vraie hystérique, atteinte de folie douce. Et là, j'ai changé.

Je n'ai jamais connu mon père. Ma mère avait dix-sept ans lorsqu'elle est tombée enceinte de moi. Mon père l'a lâché, a fuit. Peur de ne pas être à la hauteur, il n'avait pas l'âge pour être père. Ma mère, à l'époque, était d'une croyance incroyable. Ma famille a toujours baigné dans la religion. Une famille grande, envahissante, mais tellement aimante. Il y avait toujours de l'animation. Ma mère avait quatre sœurs et sept frères. Donc j'avais la panoplie complète de cousins, oncles, tantes. Une famille unie. Très unie. On vivait quasiment tous ensemble, et ils avaient tous été là pour soutenir ma mère. Elle a lâché la religion lorsqu'elle a vu que Dieu ne faisait rien pour la sauver du carnage qu'était sa vie. Mais elle a toujours dit que j'étais son rayon de soleil, une envoyée de Dieu. Ma famille a respecté son choix (et le mien, car en grandissant, je n'ai jamais réellement été croyante). On s'est toujours respectés les uns et les autres, on s'aimait malgré nos différences. Et on est parties. J'en ai toujours voulu à ma mère. J'étais renfermée sur moi-même, réservée, je m'en foutiste comme pas possible. J'en avais plus rien à foutre de ma "famille". Ce que ma mère appelait ma famille. Celle constituée d'elle-même, son nouveau mari, Ashton, et de son fils. Mais ma famille, c'est les Carmichael. J'ai beaucoup souffert de leur absence. Fini les réveils matins enjoués et maladroits avec les jumeaux, les repas familiaux du dimanche matin après la messe, pour les croyants. Fini les shoppings entre cousines, fini les discussions avec Tante Carmen et Grand-Mère, tout en cuisinant. Fini la mécanique avec Oncle Roberto, fini les cours avec la cousine Marta. Tout ça, c'était fini. Ils me manquaient. Affreusement. Et il n'y avait qu'avec eux que je devenais moi-même. Je suis retournée une fois à Grenade depuis. Et je me suis sentie comme une étrangère, un peu. J'aimais les USA. Ma nouvelle maison. J'étais adoptée par le pays. Mais par ce que ma mère disait être ma « famille », non. J'avais dix-neuf ans lors de mon voyage à Grenade. Et là, j'ai su qu'il était trop tard pour y retourner. Et mon cœur semblait s'être brisé.

« Tu vas bien, Lula? »
C'était bien un américain. Ça se voyait qu'il avait pas prit espagnol en langue vivante deux! Je levai les yeux au ciel. Quatre ans que j'étais là, et il persistait à m'appeler Lula. Sans comprendre qu'en espagnol, le "u" se prononçait "ou". J'avais abandonné, le laissait prononcer mon prénom à sa guise. Du moment qu'il ne m'appelait pas Viola. Je levai la tête, fixant mon demi-frère. Nous avions dix-neuf ans, et il avait essayé, entre-temps, de s'intéresser à moi. Peut-être même d'avoir une relation fraternelle avec moi. Mais je l'avais rejeté. J'avais déjà des frères et sœurs, de cœur. Mais ils étaient à Grenade. J'en voulais pas d'un autre. Il essayait encore, encore, et encore. J'arrêtai d'observer le cadre contenant une photo de famille, le reposa sur ma table de nuit tant dis qu'il s'installait sur ma chaise de bureau. Il comptait squatter, en plus! Voyant que je ne répondais pas, il continua. « Pourquoi tu me rejettes? Pourquoi tu nous écartes, mon père et moi? Pourquoi t'es comme ça avec ta mère? Je sais ce que c'est d'être privé d'un parent mais.. » Je me levai d'un bond, et sans réfléchir, ma main partit dans sa putain de gueule trop parfaite. Comment il osait? « Nan, ta gueule, tu sais rien du tout! T'es qui pour me dire ça?! J'ai pas connu mon père, ma seule famille est de l'autre côté du Pacifique. Pourquoi j'vous rejette?! Parce que c'est de votre faute, à toi et à ton putain de père si j'ai plus ma famille. J'ai tout perdu, j'ai perdu tout ce que j'avais en venant ici! » Les larmes de colère commencèrent à remplir mes yeux, petit à petit, mais ne coulèrent pas. J'étais trop fière pour pleurer devant lui. Déjà que j'avais tout déballé, comme ça, sans m'interrompre.. Je regrettai la baffe, certes. Une réaction d'adolescente, certes. Mais dans ma tête, j'avais encore seize ans, à l'époque. Il ne dit rien, resta de glace, une vilaine trace rouge là où je l'avais frappé.

Ma vie et ma relation avec ce débile profond changea ce jour-là. Aujourd'hui encore, je n'en reviens toujours pas. Il devint un peu comme mon allié. Un super poto qui me suivait quoique je fasse. J'étais libraire pour payer mes études de médecine, en vue de devenir pédiatre. Oui, Ashton était peut-être homme d'affaires assez influent, mais je refusais qu'il paye ne serai-ce qu'un cents de mes études. J'étais trop fière. Et je ne pouvais pas me le saquer, surtout. Ma relation avec ma mère se détériorait de jours en jours. Je n'en pouvais plus. J'abusais encore un peu de son hospitalité, toutefois. Si bien que parfois, j'en venais à fouiller dans ses affaires. « C'est quoi, ça? » Je relevai la tête d'un carton du grenier. Jared brandissait un bouquin (plus un journal) un peu déchiqueté, qui avait l'air d'avoir du vécu. Jared? Mon demi-frère. Affectueusement appelé Red. Je me précipitai, sur les genoux, vers lui. Il fouillait dans un carton à ma mère, que je n'avais jamais vu auparavant. « Files-moi ça, sale gosse! » Rien de plus normal. Le soumis céda, me confia l'objet. J'ouvris la couverture, observant la première page. Il observait par dessus mon épaule. « Alejandro Marquez, c'est qui ça? » Mes lèvres se mirent à trembler. Je n'en savais rien. J'avais juste entendu ce prénom dans des disputes -rares- entre ma mère et ma grand-mère, quand nous étions encore à Grenade. Et Alejandro, c'était pas un de mes oncles, ni mon grand-père, ni un de mes cousins. Je feuilletai rapidement l'ouvrage. Il y avait.. Des écritures, des dessins. C'était un vrai bordel. Et c'était surtout incompréhensible. Je m'arrêtai à une page. Une photo collée. « C'est pas ta mère? » Si, coco. C'était bien Juanita Carmichael sur la photo. Ma mère. Elle semblait avoir à peine la majorité, une connerie du genre. Et elle était.. Bordel, elle était enceinte! « Merde.. » Il me regarda, et moi, je continuai de fixer la photo dans réellement la voir. « Red. Je crois que ce journal appartenait à mon père. »

Je m'étais isolée dans ma chambre. Adossée au mur, bien installée sur mon lit. Je lisais attentivement les lignes. Plus les mots défilaient sur mes yeux, tantôt espagnols, tantôt anglais, ou même latins parfois, plus j'avais l'impression de croire à une blague. Ça parlait de démons, d'esprits, d'exorcismes, de rituels, de légendes et de pleins d'autres choses totalement sorties de nulle part. Sans queue ni tête. J'avais été attentive, très attentive. Mon père était-il fou? Sûrement. Je trouvai une lettre. Cette lettre, j'ai bien cru qu'elle allai me tuer. Cette lettre était écrite de la même main qui avait écrit ce journal de bord, une écriture rapide, pressée, parfois illisible. Une lettre en espagnol, adressée à ma mère.

« Nita, si tu savais comme je me sens lâche en ce moment. C'est une lettre d'adieu que tu tiens entre tes doigts, mon amour. Je t'aime ; plus que tout même. Et c'est pour cela que je pars. Non pas parce que je ne suis pas prêt ou trop jeune pour avoir un enfant. On a dix-sept ans, mais là n'est pas le problème. Tu me croirai, si je te disais que ma famille est poursuivie depuis des générations par des monstres, et autres démons sortis tout droit des légendes de nos ancêtres? Non, mais je t'assure que c'est pour te protéger toi, et la petite (je sais que ce sera une fille, crois-le ou non). Tu ne liras peut-être pas celle lettre jusqu'au bout. Mais je pars. Je quitte l'Espagne. Les États-Unis m'attendent, c'est le seul moyen de m'en sortir et de vous garder, vous deux, en dehors de la portée de ces êtres du Mal, ceux qui nous veulent tant de mal. Je te confie mon journal de bord, histoire de te donner une preuve que tout ce que je te déclare ici est prouvé. Gardes-cela en dehors de la portée de notre bébé, s'il te plait. Je t'aime. »

J'étais chamboulée. Pire! Et je me suis enfuie. Peu importe ma famille, peu importe mon travail. Peu importe mes études, peu importe les sentiments qui m'étaient apparut -apparemment réciproque- envers Red. J'avais tout envoyé valser pour la chasse. Je voulais y croire. Croire que mon père était vivant, quelque part, dans le pays. Croire que je pouvais avoir un lien, peut-être indirect, avec lui. J'avais pété un plomb. J'avais provoqué directement ma mère, partant dans une dispute irréparable. J'avais définitivement coupé le cordon avec elle. J'avais volé une voiture, rassemblé quelques armes utiles, et étais partie. Pas plus compliqué que cela. J'avais rapidement trouvé un cas. C'était dans l'Ohio. « Putain, merde! » Je glissai, tombai. J'étais à terre. La gamine s'approcha de moi. Elle avait quoi, treize ans? Enfin, quand je dis gamine.. Ses yeux étaient noirs, et sa bouche était étirée en un sourire tout sauf humain. Démoniaque. J'avais rapidement trouvé le démon coupable des drames dans le coin. C'était simple. Dieu prononcé en latin, et c'était du tout bon. Il n'avait pas réussi à se cacher. « T'es bien la fille de Marquez, toi. » Je me relevai sans difficultés, restant bien debout. Touché. Comment m'avait-il identifiée? Comment savait-il? Connaissait-il mon père? Je ne pus retenir l'air étonné sur mon visage. « Et oui, sale pute, ton père est, disons.. Assez connu en Enfer. Connu pour les ravages qu'il fait chez nous. Il est pas très aimé, le papa Marquez! Alejandro Marquez, si on l'attrape chez nous, on lui en ferait bien baver.. » Je lui expédiai ma bouteille d'eau bénite, ouverte, en pleine gueule. Je ne savais pas quoi faire. J'étais paumée. J'ai paniqué, et les mots latins ne voulaient pas sortir de ma bouche. Je n'ai pas pris le temps de réfléchir, et j'avais enfoncé mon couteau. Pour la première fois de ma vie, j'avais chassé. Pour la première fois de ma vie, j'avais tué un innocent.

« Sveinn Stevenson? » Il acquiesça, et je m'incrustai dans sa maison. J'étais chamboulée. J'avais trouvé le nom et l'adresse dans le journal de mon père, et j'avais pas réfléchi. J'avais foncé. Je venais de tuer la petite gamine, détruisant une mère, déchirant le cœur d'un père. J'avais fuis comme une voleuse, pleurant toutes les larmes de mon corps. « Ouh là, doucement gamine! Qu'est ce qu'il t'arrive? Comment tu me connais? Qui es-tu? » Je m'enfonçai dans la maison, trouvant le salon. C'était une pièce vaste, avec un bureau. Des livres, anciens, de partout. Des parchemins éparpillés, l'endroit n'était pas réellement rangé. Je m'affalai sur un canapé, repoussant quelques bouquins et quelques papiers. Sans aucun gêne. Je me roulai en boule, ramenant mes genoux contre moi. « Lùla Carmichael. Le journal de bord de mon père m'a indiqué que vous êtes ou étiez amis. Vous êtes un chasseur, comme lui. » Il m'avait suivi, restait là, debout, les bras croisés, devant l'entrée su salon. Il avait l'air.. Assez perturbé. Il devait avoir la cinquantaine. Il n'avait pas l'air d'un chasseur, juste d'un vieil ivrogne vivant seul. « Lùla? Lùla Carmichael? Si Alejandro m'avait dit que tu viendrai un jour.. » Je relevai la tête, et il prit une chaise pour s'asseoir en face de moi. « J'ai besoin de vous. »

Sveinn a été mon mentor. Il refusait systématiquement de me parler de mon père. À chaque fois que j'essayai d'aborder le sujet, il fondait sur moi ou m'expédiait des couteaux dessus pour voir si mes réflexes étaient bons. Il me faisait réciter toutes sortes de rituels, d'exorcismes, me posait des questions régulières sur quoi faire. Il m'entraînait physiquement et mentalement. Il m'entraînait à user de mes charmes, à utiliser mes faiblesses comme des armes. Un an plus tard, je sillonnais les routes. Tout en recherchant secrètement mon père. J'étais devenue tellement discrète, un poil manipulatrice, que j'avais réussi à fouiller chez Sveinn. J'avais trouvé un second journal de bord. Apparemment, c'était celui qu'il avait abandonné quelques mois en arrière en arrière chez Stevenson. Je l'avais pris, laissé un mot sur la table, et m'étais enfuie comme une voleuse. Je finis par analyser les deux journaux. C'était deux ouvrages très ressemblants, voir un peu trop à mon goût. J'en devenais à moitié parano, n'en dormant plus de la nuit. Si bien que je finis par tracer les trajets de mon paternel, sur des cartes. Une pour l'Espagne, pour le premier journal, et une pour les USA, le second. J'étais assez septique. Mais je vous raconte pas ma surprise lorsque j'ai remarqué sur la première carte que les trajets formaient exactement un pentagramme! La dernière ville de chasse, Grenade, terminant de former la forme. Immédiatement, j'ai jeté un coup d’œil à la seconde carte.. Ça ressemblait à un pentagramme, à moitié commencé. J'en suis devenue dingue : j'avais une chance de retrouver mon père, jamais connu jusqu'à maintenant. J'ai essayer de comparer les dates de chaque enquêtes, essayant de voir dans quelle ville il serait le plus possible qu'il soit. Les dates étant irrégulières, je ne parvins pas à trouver, mais entrepris de poursuivre le pentagramme, le plus vite possible. Peut-être aurai-je la chance de le retrouver?

« Pourquoi tu m'as appelé? Tu te rends compte que j'aurai pu retrouver mon-- » Je ne pus poursuivre, Red m'interrompit en m'embrassant en plein sur la bouche. Il m'avait appelé soit-disant en "urgence", et j'avais débarqué à Détroit. Je venais d'avoir vingt-et-un ans, arrivant ainsi à la majorité américaine. J'étais restée là, plantée, debout, n'approfondissant pas le baiser, mais je ne l'éloignai pas non plus. Il recula, posa son front contre le mien, m'observant droit dans les yeux. « Si, c'était une urgence. » Et la suite, je préfère l'oublier.

J'étais repartie dès le lendemain matin, très tôt. J'avais juste laissé un "désolée", un bout de papier lâchement laissé sur l'oreiller. Il dormait encore à poing fermés. J'avais le cœur lourd. Très lourd. Et j'avais l'impression d'en avoir laissé une partie chez lui. Je repris ma route, inlassablement. « Putain, merde, t'es quoi, toi? » Hurlai-je. Octobre 2011. Rien de plus normal. Je me mis à courir ; les rôles s'étaient échangés. Pour la première fois, je prenais la fuite. J'avais d'abord cru à un Polymorphe. Et voilà que ce... Truc qui avait prit mon apparence se mit à me cavaler après, une lame en argent plantée en plein cœur. Avec une espèce de sang noir qui en dégageait. Cul de sac. Je restai là, me tournant vers mon adversaire. C'était comme dans mes pires cauchemars. Moi-même vs.. Moi-même. Ce truc, qui avait ma forme, s'avançait vers moi. « Lévianthan. » Je la -me- regardai, choquée. C'était quoi, ça? Je n'avais jamais croisé ce nom dans un des journaux de mon père. Sans réfléchir, j'attrapai une lame qui trainait et décapita le.. Lévianthan. La -ma- tête roula à terre, tant dis que le -mon- corps s'écrasa au sol. Sans réfléchir, je pris la fuite, car je savais que malgré cela, ce.. Truc était pas mort. « Putain, merde, Sveinn, ça avait mon apparence! » Je conduisais beaucoup trop vite. C'était la première fois que je parlais à Sveinn en presque un an. Il se mit à râler. « J'te rapelle dès que j'ai quelque chose. Fais attention à toi, Viola. » - « Je t'interdis de m'appeler Vio-- » BIP, BIP, BIP.

So, voilà où j'en suis. Je suis enceinte (oui, enceinte de deux mois, je l'ai appris il y a quelques jours), seule, et poursuivie par un Léviantruc. Toujours à la recherche de mon père, essayant de me faire distraite. Sveinn a réussi à trouver - grâce à un de ses contacts - une solution. Borax + décapitation. Ça devrait faire l'affaire. Je m'arrêterai pas avant d'avoir trouvé mon père et tué ce truc qui se trimballe dans le pays avec ma tête sur ses épaules. Quant au bébé.. Je sais pas quoi faire. J'en sais rien du tout, je suis paumée. Je sais juste que je suis trop occupée et trop jeune pour m'occuper d'un gosse. Je continue, et si j'arrive à six mois, je m'arrête le temps d'arriver à terme et de le faire adopter. Ça me ressemble pas, mais c'est trop important pour que je m'arrête. Rien ni personne ne pourra m'arrêter.




Dernière édition par V. Lùla Carmichael le Mar 22 Nov - 4:22, édité 6 fois
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Louisa Delacroix

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✾ SON EMPLOI : Infirmière


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MessageSujet: Re: VLC △ mes initiales, ça fait le nom d'un logiciel. (ended)     VLC △ mes initiales, ça fait le nom d'un logiciel. (ended)  Icon_minitimeDim 20 Nov - 1:00

Bienvenue
J'aime beaucoup le titre de ta fiche xD
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V. Lùla Carmichael

V. Lùla Carmichael


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MessageSujet: Re: VLC △ mes initiales, ça fait le nom d'un logiciel. (ended)     VLC △ mes initiales, ça fait le nom d'un logiciel. (ended)  Icon_minitimeDim 20 Nov - 6:02

Merci beaucoup :hysteria:
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Elena H. Jefferson

Elena H. Jefferson


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MessageSujet: Re: VLC △ mes initiales, ça fait le nom d'un logiciel. (ended)     VLC △ mes initiales, ça fait le nom d'un logiciel. (ended)  Icon_minitimeLun 21 Nov - 9:47

Mais que bienvenue à toi! :D
Rooh, mais c'est l'actrice qui jouait dans Teen Wolf XD
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V. Lùla Carmichael

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MessageSujet: Re: VLC △ mes initiales, ça fait le nom d'un logiciel. (ended)     VLC △ mes initiales, ça fait le nom d'un logiciel. (ended)  Icon_minitimeMar 22 Nov - 3:24

Heard :hysteria: Vla le choix de taré! Merci beaucoup! Et oui, c'est bien elle (aa)
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MessageSujet: Re: VLC △ mes initiales, ça fait le nom d'un logiciel. (ended)     VLC △ mes initiales, ça fait le nom d'un logiciel. (ended)  Icon_minitime

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