Never mind, I'll find someone like you, I wish nothing but the best for you too. Don't forget me, I beg. I remember you said, "Sometimes it lasts in love but sometimes it hurts instead, Sometimes it lasts in love but sometimes it hurts instead." « Grr, encore une chanson d'amour à la noix. » Elena n'avait pas de chance, quand il était question de poste de radio. La pauvre jeune femme essayait de garder ses sens sur la route devant elle, mais même au volants de la voiture, elle trouvait encore le temps de chercher sous le banc conducteur un CD quelconque qui enlèverait cette chanson médiocre. Heureusement, cela ne pris que quelques minutes pour que la blonde puisse trouver un album d'AC/DC qui traînait encore là. Mettant “Thunderstruck” à pleine puissance, voilà qu'elle baissait les vitres de l'automobile et partegeait cet oeuvre d'art avec le reste du monde. Tant pis si des fermiers n'appréciaient pas la musique, ils n'auraient qu'à écouter le bruit de leur vaches. N'allez donc pas croire qu'elle était impolie; Elena n'avait simplement aucune vergogne et son propre bien-être passait avant celui des autres lorsqu'elle était de mauvaise humeur.

Le paysage passant juste devant ces yeux se résumait à des arbres et de la route, rien d'autre. Ce qu'on pouvait se sentir solitaire lorsqu'on roulait des kilomètres à chaque jours, bon temps ou mauvais temps. Aujourd'hui, une chasse plutôt simple au menu; un fantôme vengeur. Voilà ce qui l'attendais au Dakota du Sud, Sioux Falls. Étant partie de San Fransisco, en Californie, le parcours ne fut que pénible pour les yeux, surtout pour celle qui n'avait point dormi la journée auparavant. Être dans une ville aussi grande que celle du Golden Gate Bridge, le bruit la nuit ne s'arrêtait que rarement. Heureusement, Sioux Falls serait plus clément pour le calme. C'était dû moins sur quoi comptait la jeune femme; une chasse simple, juste de quoi trouver le fantôme, trouver le cadavre, le brûler et puis profiter de quelques jours pour relaxer. Mais est-ce vraiment ce qu'un chasseur peut faire? Pas selon Elena, qui avait toujours mener la vie dure et que maintenant, à cause des nombreuses chasses, se voyait souvent départie de son frère. Bien qu'il pouvait s'avérer quelque peu trop soucieux, la chasseuse pouvait toujours compter sur lui pour résoudre n'importe quel mystère.

Après deux heures et demi de mal de tête, voilà qu'Elena arriva enfin à un motel pas trop loin de Sioux Fall. Il ne fallait pas qu'elle tarde, par contre, à ranger ses maigres possessions puisqu'elle avait rendez-vous avec le shérif du coin. Ce fut donc une Elena pressée qui loua une chambre, déposa quelques livres et ordinateur, changea de look, question de paraître un peu plus professionnelle, et parti par la suite vers ce fameux bureau du shérif. Étonnamment, elle n'eut aucune difficulté à le trouver. Bien que la blonde n'avait pas un sens du repérage très accru, les voitures de polices mettaient facilement la puce à l'oreille. Une fois stationné non loin du bureau, il fallait qu'elle prenne un faux badge et que, bien sûr, elle sache son nom. Au combien de fois avait-elle présenté son badge du F.B.I sans vraiment se souvenir du nom écrit dessus. Aujourd'hui, au moins, Elena pris un nom qui lui plaisait un peu plus, l'agent Tamara Sands. Simple et plausible, d'après elle. Même s'il est vrai que son habit du moment serait ce qui ferait gobé au shérif qu'elle était de la police fédérale. Bref, elle sortit de l'automobile, et, prenant une énorme respiration, avança vers le bureau. « Un pied devant l'autre, ma vieille! » Elle se répétait sans cela puisque le stress de devoir mentir lui enlevait parfois la contenance qu'elle devrait avoir.

En arrivant à la porte d'entrée, elle surprit quelques regards de policiers et, au loin, entrevit un visage qui lui semblait familier. Pourrait-ce être? Non, impossible. Les États-Unis étaient bien trop grand pour qu'elle retrouve une connaissance ici, à Sioux Falls. Sur ce, elle fit son entrée et s'introduisit à la secrétaire. « Je voudrais parler au shérif. » Bien que sa phrase fut courte et claire, la secrétaire la regarda d'un regard mauvais au début. Toutefois, lorsqu'un homme d'une quarantaine d'années sortit de son bureau, elle me fit un sourire et m'indiqua l'homme. Je compris que c'était lui, le fameux shérif de cette ville et m'avança vers lui, jusqu'à lui bloquer le passage. « Vous êtes le shérif, je présume. Agent Sands, du F.B.I. Je suis ici à propos du meurtre de la jeune femme dans cette maison abandonnée. » Surpris, il leva un sourcil. Je lui montrais donc mon badge. Il en fut soulager et me répondit de le suivre jusqu'à son bureau. Pourvu que tout se passe bien, je pourrais ensuite profiter d'une semaine bien tranquille.